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Un visiteur
3,5
Publiée le 21 novembre 2016
Esthétique sublime, actrice principale qui joue juste contrairement aux seconds rôles mais beaucoup trop de scènes de sexe très longues qui finissent par mettre mal à L aise.
Une grande claque comme j'en reçois peu... et surtout du grand, du très grand cinéma qui arrive à mêler esthétisme, érotisme, thriller et... humour ! Si le film peut paraître long sur l'affiche, il passe très bien sur l'écran avec une première partie intrigante et sensuelle, si ce n'est érotisante, et une seconde partie plus haletante, prenant des allures de thriller psychologique. Le scénario est assez génial, toujours surprenant et intelligent, et la mise en scène est tout simplement un modèle du genre. Du bel art... Et il est assez incompréhensible que ce film n'ait rien reçu à Cannes...
Toujours en grande forme, Park Chan-wook dégoupille une nouvelle bombe qui fait songer à de nombreuses reprises à son Old Boy d’excellente mémoire. Il y reprend l’idée de tromper le spectateur avec une modification du point de vue en fonction du narrateur. Le film propose donc de suivre une escroquerie qui se retourne progressivement contre celui qui l’a fomenté. La maîtrise du cinéaste est toujours impressionnante, la réalisation est tout bonnement superbe et les acteurs sont formidables. A noter que si la violence explose finalement en toute fin, le métrage est plus orienté cul, avec des séquences de lesbianisme particulièrement chaudes. Le film n’est donc une fois de plus pas à mettre devant tous les yeux. A noter un petit bémol à cause d’une durée excessive – le cancer des films coréens – et d’une fin que l’on sent maladroite et peu assurée. Cela ne nous fera pas bouder notre plaisir.
Une ôde à l'amour! J'ai beaucoup aimé. L'histoire est émouvante, le côté très négatif des acteurs masculins (l'oncle et le comte) met en relief, sublime l'histoire d'amour qui lie le destin de ces deux femmes (belles qui plus est)! À revoir 😄
Chef d'oeuvre pour moi l'histoire cette culture japo coréenne qui est difficile à comprendre pour nous occidentaux par 1 certaine lenteur du film et scènes érotiques ( érotisme est très present dans la culture japonaise) Ces scènes érotiques par ailleurs sont très bien réussies et superbes rien à voir avec La vie d'Adele dont les scenes étaient vulgaires ( la moitié des spectateurs était partie pendant la scene d'amour) alors que là la salle de cinéma affichait complet et personne (public âgé et bourgeois) n'est sortie de la salle . De plus la scene finale montrant ces 2 femmes nues comme 2 cygnes formant 1 coeur en se rapprochant me fait penser à 1 tableau , immense qualité artistique dans cette scène . Le seul bémol c'est la bêtise des mâles qui sont vraiment en second plan mais sûrement voulu par le réalisateur mais il y a des rebondissements et c'est l'amour qui triomphe à la fin et c'est le principal.
polar ou thriller sur fond social et d opposition COREE /JAPON. la mise en place de l ' intrigue est un.peu long .les décors et l esthétique des scène sensuelle tranche avec le côté sanguinolent habituel du réalisateur de la trilogie Vengeance dont fait partie "oldboy"
Difficile de vanter les mérites d'un film sans en dissiper la magie. Mais magie il y a bel et bien. Allez y avant d'être obligé de le regarder sur petit écran, ce serai dommage.
Mademoiselle est un nouveau film coréen envoûtant, déstabilisant, soigné, talentueux ou beaucoup de choses se croisent et s'entremêlent avec une alchimie toute particulière. L'univers coréen des années 30 rend merveilleusement bien à l'écran et nous montre une colonisation japonaise difficile. Les costumes, les voitures, les bâtiments et autres décors naturels sont magnifiques et flattent l’œil. La bande originale très belle rappelle des musiques classiques asiatiques et a un certains charme, elle accompagne très bien les différentes phases du film. L'ambiance est superbement reconstituée, le soin est présent à tous les niveaux jusque dans la mise en scène fabuleuse et le choix des plans tous très fins et pleins de sens dans tous les sens du terme. Cette mise en scène suggère énormément d'idées, met en valeur certaines comparaison et nous donne les clés d'une intelligente réflexion sur certains sujets comme le féminisme, les traditions, les relations homosexuelles, jusqu'où peut aller la perversion, etc. Beaucoup de sujets adultes et qui peuvent être sensibles au milieu d'un casting vraiment hétéroclite et homogène très talentueux. Le fait est que tout le côté technique du film est une grande réussite, tout un art. Le scénario nous révèle un nombre incalculable de surprises, de rebondissements et de sévices bizarres. Il se divise littéralement en trois parties presque comme une pièce de théâtre ou un drame se joue en direct sous nos yeux. La première partie est captivante de bout en bout et l'histoire que nous pensons simple se déroule sous nos yeux grands ouverts, un peu voyeur et curieux de ce qui se passe à l'écran. La sensualité prend le dessus, les jeux de regards, les plans serrés sur certaines parties de l'anatomie de Hideko et Sookee font monter la pression. Les antagonistes masculins ne sont pas en reste et entrent dans l'équation de façon à casser une histoire qui parait voguer sur une douce romance. Tout dans cette partie de la mise en scène aux suggestions de toutes formes ressemblent à de l'art pur et dur. La deuxième partie recèle de nombreux rebondissements et amène un angle de vue totalement différent sur l'histoire. Et pourtant elle s'avère un tantinet redondante du fait de certaines scènes déjà vues, trop longue et où la narration perd en rythme, devenant un peu trop molle. Cependant ce second éclairage regagne de la vigueur et de l'intérêt à la fin de ce deuxième chapitre qui nous prépare aux événements finaux de la troisième partie. Cette dernière phase est celle qui clos ce conte noir et dramatique de façon à en tirer plusieurs morales différentes. Elle a aussi le mérite de proposer une seule fin avec deux facettes qui pourront satisfaire un public aussi bien averti qu'un public plus sensible. Tout le long du film les dialogues et répliques vraiment soignés donnent une force incroyable à certaines scènes. Les émotions y sont reines, la sensualité presque omniprésente à tel point que l'on pense au film "L'empire des sens", on vit avec eux et on subit ce qu'ils subissent. Le jeu coréen est ici totalement crédible et peu exagéré pour garder une cohérence à tous les instants sans en oublier les petites pointes d'humour éparpillées ici et là. Un entrecroisement de vies malheureuses qui s'entrechoquent dans trois parties bien distinctes portant le spectateurs dans nombres d'histoires toutes plus incroyables les unes que les autres. Tout ça pour se rejoindre dans un paquet emballé si soigneusement que l'on pourrait l'observer en tant qu'oeuvre d'art pendant un long moment. Les acteurs donnant vie de façon incroyable à ce mélange de toile de maître et de chef d'oeuvre littéraire. Le seul regret est sa longueur et sa seconde partie pas vraiment parfaite. A réserver tout de même à un public averti et majeur.
Ce nouveau film de Park Chan Wook est vénéneux et très érotique. On découvre une histoire en trois chapitres où cohabitent la littérature érotique, les rapports de soumission et l'arnaque... Les images et les plans sont ultra travaillés, le résultat est flamboyant... Attention, le film est à réservé à un public très averti, les scènes de sexe sont explicites mais parfaitement mises en scène.
Mademoiselle est un film surprenant qu'on pourrait aisément qualifier de chef d'œuvre. En dehors de sa beauté plastique véritablement époustouflante, le film est d'une intelligence assez remarquable dans la façon si juste qu'il a de dépeindre les rapports humains, la façon dont ils se manipulent et les luttes de classe. Si le film a quelques défauts dont quelques longueurs lors de flashback explicatifs nécessaires il n'en reste pas moins saisissant.
A trop vouloir raconter le vice et la vertu le cinéaste se perd dans des méandres sexuels et érotiques parfois illégitimes a l'image de la scène de fin superficielle, et malgré un symbolisme très fort, assez fade. Pour autant la vision évolutive de l'histoire à travers les différents prismes de perceptions des protagonistes est très intéressante, une histoire malaxée dans différents sens pour obtenir un résultats bien loin de ce qui était escompté. Mademoiselle finit par surprendre, passionner, et rebuter malgré une longueur exercice et des rapports relationnels parfois floues.
Encore une fois un film déglingué de Park Chan-Wook... Le réalisateur de Old Boy a eu l'audace de ne pas rester dans la violence crue et de visiter un nouveau thème avec cette mise en scène sur l'amour et la jalousie. L'aspect bilingue Japonais-Chinois est très intéressant et tend à renforcer les origines opposées de Mademoiselle et de sa servante. Cela étant dit, étant Européen, il est difficile de distinguer les nuances culturelles entre ces deux civilisations, qui à mon avis rendent le film d'autant plus intéressant pour des Coréens ou des Japonais. Le film possède de nombreux rebondissements mais sans doute est-il légèrement trop long pour ce que l'on souhaite nous servir.
Un grand film sur le plan cinématographique avec une très belle image, de très beaux décors, un très beau son. Sur le plan du scénario on y comprend franchement pas grand chose et le public doit être averti que le film est très très chaud...mais si bien filmé. Opposants au scènes erotico-lesbiennes-limite porno s'abstenir. On ne sait finalement pas si le sujet est une histoire d'amour entre fille, celle d'une arnaque tordue ou finalement un thriller. L'image est magnifique et le film se laisse regardé malgré la gêne qu'il susscite (longueur, histoire difficile à comprendre, scènes de c...). Je me suis dit que la comédie à la française ne faisait décidément pas le poids face à cette oeuvre cinématographique remarquable qui pourrait confiner au chef-d'oeuvre sans les défauts mentionnés plus haut.
Intelligent et subtil. La mise en scène et la narration sont formidables, avec les scènes du film qui se répondent, mais les décors et costumes ne sont pas en reste. Le réalisateur coréen Park Chan-Wook a l'art du détail. Mademoiselle est une belle histoire d'amour et de manipulation.