Mon compte
    Mademoiselle
    Note moyenne
    4,2
    8075 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Mademoiselle ?

    335 critiques spectateurs

    5
    94 critiques
    4
    135 critiques
    3
    64 critiques
    2
    25 critiques
    1
    8 critiques
    0
    9 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 janvier 2017
    Dans son premier film d’époque, Chan-wook Park mêle avec virtuosité les cultures coréenne et japonaise pour jouer des dualités Corée-Japon et homme-femme. L’histoire en chausse-trappe de Mademoiselle est découpée en trois chapitres à la cruauté allant crescendo pour autant de protagonistes principaux et de points de vue. Des qualités formelles de Mademoiselle résultent un sublime écrin, réceptacle parfait d’un récit d’émancipation saphique empruntant aux codes de l’érotisme, du fétichisme et du thriller sur fond de conte sadien. Plus de détails sur notre blog ciné :
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 1 janvier 2017
    Le film est en 3 parties (3 personnages principaux et donc 3 versions de l'histoire). J'ai lu des critiques elogieuses sur la 1e partie et un peu moins sur les 2 autres.
    Pour ma part, je me suis ennuyée sur la 1e partie, esthetiquement reussie mais tres lente jusqu'à la fin plus surprenante. Les 2 autres parties sont moins "romantiques" et plus rythmées.
    NewBoorn
    NewBoorn

    60 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2016
    Visuellement stupéfiant, tant au niveau des paysages coréens des années 50, des décors, des couleurs, ou encore des costumes, "Mademoiselle" est un grand thriller mêlant manipulation, amour et perversité avec une habileté déconcertante, mais méritant pour ma part un degré supplémentaire dans la compréhension des liens entre les personnages
    nadia22
    nadia22

    15 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 janvier 2017
    Troublant, sensuel, maîtrisé, ce film est envoutant, les images sont sublimes, les costumes et décors sont superbes, les acteurs/actrices sont époustouflants/es et la lumière (ou son absence) est comme une âme qui anime toutes les scènes. Même si le suspense n'est pas vraiment au rendez-vous, c'est un magnifique Park Chan-Wook, celui-ci a encore fait très fort, et dans un style totalement différent.
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    187 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 décembre 2016
    Un thriller érotique, c'est ce que nous propose Park Chan-Wook. Et bien on adhère. L'intrique se découpe en trois parties où l'on découvre le point de vue de chacune des héroïnes pour les deux premières et la troisième nous dévoile le dénouement. On se laisse prendre au jeu même si on connait certaines ficelles de ce genre. La direction artistique est fabuleuse et le prix remis à la directrice artistique Seong-hie Ryu à Cannes est vraiment mérité. C'est très bien réalisé avec une caméra nerveuse et des cadrages magnifiques.
    Le trio d'acteurs est très crédible et chacun amène sa fantaisie. Un bon film à la technique parfaite.
    Roger Cola
    Roger Cola

    32 abonnés 96 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 décembre 2016
    Un film qui ne plaira certainement pas à tout le monde. Avec Mademoiselle, Park Chan-Wook signe un drame érotique très réussi. La réalisation est superbe et très imagée (certains plans ont l'air de peinture), foisonnant de petits détails. L'intrigue, au départ assez classique, s'envenime à partir de la deuxième partie pour mieux nous piéger. Les acteurs font très bien leur travail et le travail d'écriture des personnages est suffisamment fouillé pour ne pas tomber dans le cliché du milieu bourgeois sadique et pervers. En résumé, une très belle mais aussi dérangeante histoire d'amour, même si Wook appuie peut-être un peu trop sur la sexualité.
    Top of the World
    Top of the World

    67 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 décembre 2016
    Une riche Japonaise, sa servante sud-coréenne et un escroc qui se dupent (ou s'aiment) pendant 145 minutes, c'est trop long ? Chef, oui chef, d'autant plus que les trois personnages n'ont aucune épaisseur et ne semblent guère intéresser Park Chan-Wook lui-même, qui raconte poussivement cette histoire en trois parties aux dialogues très explicatifs et aux voix off redondantes, même s'il se montre un peu plus habile pour dénouer les fils de l'intrigue que pour la mettre en place. On peut ajouter que le quatrième personnage (le tonton pervers), censé être assez effrayant, n'est lui non plus guère convaincant, mais s'avère un bon prétexte pour le cinéaste pour intégrer une dimension érotico-sadienne laborieusement transgressive. Formellement, on est aussi très loin du choc vanté par beaucoup: c'est relativement séduisant mais surtout vain, principalement à cause d'une virtuosité assez toc. On pense à Bound, qui faisait tout mieux: plus sensuel, plus nerveux, plus ludique, le film des Wachowski assumait son statut de série B haut de gamme, là où Park Chan-Wook veut jouer à l'Auteur forcément invité dans la compétition cannoise: en résulte un film pas désagréable, gentiment romanesque dans son dernier tiers, mais globalement boursouflé et assez fade.
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    24 abonnés 883 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 décembre 2016
    La grande maîtrise du réalisateur ne suffit pas à faire coexister des intentions divergentes. Le scénario est trop complexe (et même peu crédible sur la fin) et la part de noirceur sadique, mélangée à une histoire du genre "épouse et courtisane", qui se pare de fantastique en conservant une trame de thriller (ero)exotique, est l'ingrédient inutile de trop pour la cohérence des l'ensemble. Les deux actrices sont très belles et jouent vraiment juste. Les scènes saphiques sont absolument magnifiques et font oublier celles plus prétentieuses mais assez vulgaires finalement de pornographie littéraire.
    romano31
    romano31

    278 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 décembre 2016
    Grand fan de Park Chan-wook, je ne pouvais bien évidement pas passer à côté de son dernier film, Mademoiselle. Revenu de son expérience américaine avec le très bon Stoker, Park Chan-wook adapte ici le roman Du bout des doigts de Sarah Waters à la sauce coréenne. Et le moins que l'on puisse dire c'est que Park Chan-wook s'en est très bien sorti. Admirablement mis en scène (comme d'habitude avec le cinéaste), le film est un subtil mélange de romance et de trahison le tout sou-poudré d'un érotisme à la fois élégant et pervers. Malgré sa durée, le film passe bien et même si ce n'est pas mon préféré du réalisateur, Mademoiselle reste une oeuvre à l'esthétique irréprochable et à voir pour tous les fans du cinéaste.
    orlandolove
    orlandolove

    134 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 décembre 2016
    Parfaitement mis en scène, "Mademoiselle" mélange avec réussite un scénario à twist classique et des sous thèmes joliment décalés et osés (on est chez Park Chan-Wook tout de même).
    Barry.L
    Barry.L

    28 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 décembre 2016
    ''Mademoiselle'' ou la victoire de l'amour féminin sur la tyrannie masculine au début du XXéme siècle, selon Park Chan-wook. Soyons franc, un film profondément féministe réalisé par Park Chan-wook, c'est assez improbable. Petit rappel : Park Chan-wook est un réalisateur sud-coréen. Célèbre pour son excès dans la violence, ses films marquent en effet par un déchaînement de scènes violentes et cruelles. Ainsi, ''Sympathy for Mister Vengeance'' et ''Old Boy'' après visionnage, laissaient leur empreinte dans notre esprit de par leurs scènes de tortures (souvent insoutenables) et une réflexion sur la vengeance. Quant à la douteuse ''Lady Vengeance'', elle présentait déjà un personnage féminin revanchard et indépendant. Mais, jusqu'ici, rien ne laissait penser que ce coréen réaliserait un si beau thriller érotique avec des personnages féminins aussi forts.

    Le postulat de base est assez classique : un escroc, se faisant passer pour un comte cherche à se marier avec Hideko (la mademoiselle du titre). Cette dernière vit dans un manoir avec son oncle bibliophile. Pour arriver à ses fins, l'escroc introduit une domestique, Sookee, chargée de servir Hideko et influencer ses sentiments. Mais les deux femmes vont irrésistiblement se rapprocher l'une de l'autre. De cette histoire, à l'origine toute britannique (tiré du livre ''Du bout des doigts'' de Sarah Warters) le réalisateur et le scénariste en ont fait un film tout coréen. En effet, ''Mademoiselle'' est en premier lieu un éblouissant patchwork des genres cinématographiques : du film historique, on passe au film de domesticité, puis l'érotisme arrive teinté d'une légère touche de comédie avant que le thriller ne se mêle à tout cela. En ce sens, le film est inclassable puisqu'il se classe justement dans le cinéma coréen, où le mélange des genres est d'usage. Certes l'érotisme et le thriller dominent mais, information pour les cœurs sensibles, ce n'est pas un film ultra-violent (comme les premiers films du réalisateur) ni un film morbide : c'est avant toute chose une histoire d'amour entre deux êtres qui découvrent leurs sentiments.

    Thriller, ''Mademoiselle''? Oui, mais avant tout dans sa construction narrative plutôt que dans son suspense. Divisé en trois parties, ponctués de coups de théâtre et de flash-back, le film est diantrement tordu (son côté thriller vient de là), tout n'est pas compréhensible (comme souvent chez le metteur-en-scène) même si à la fin, le jour se fait dans l'esprit du spectateur (qui n'a pas intérêt à se faire larguer!). Le film est comme un immense dessin en bas d'une colline : on doit escalader cette dernière pour contempler dans sa totalité le dessin majestueux. On peut aussi voir le thriller dans le basculement de point de vue qui s'opère (le film démarre avec le point de vue de Sookee, pour se focaliser ensuite sur Hideko) et surtout dans la romance des deux femmes où la première scène d'amour peut être vu comme la chute d'un polar (l'avant était fondé sur des regards, des frôlements...

    Mais que ne serait ce film sans son évocation de l'amour entre ces deux femmes ? A ce titre, Park Chan-wook parvient à délivrer aux spectateurs (avertis tout de même!) deux types d'érotisme. Le premier beau et simple vient de l'amour sincère de ces deux femmes qu'on découvre dans la première partie : les scènes d'amour parviennent à éviter la vulgarité par cette idée constante d'union et de double. En effet, tout le long du film, les femmes se déguisent, se coiffent de la même manière. On attendrait presque à voir les deux visages se superposer comme dans ''Persona'' de Bergman (1966). spoiler: Cette union, cette protection mutuelle apparaît clairement dans une scène d'amour : les deux jeunes femmes rejoignent et serrent leurs mains comme deux partenaires qui signent un pacte.
    Vient ensuite dans la deuxième partie l'érotisme froid et clinique des hommes : spoiler: séances de lecture en costard cravate avec mannequin, manipulations et tortures
    . Ici, la femme est dominée par l'homme macho et pervers. Deux visions pas si idiotes au fond. Le sexe au cinéma peut déboucher ou bien sur la douceur ou alors sur le morbide. Emotionnellement parlant, le film prend un grand tournant et d'ailleurs un grand risque : tout ce qui était beau et touchant dans la première partie est anéanti dans la deuxième, glaçante et dur. Deux parties antinomiques dans l'émotion mais cohérente dans la narration puisque elle éclaire certains points et révèle le véritable visage de l'oncle. Mais tout ceci n'est en fait qu'une tromperie : les personnages sont manipulés autant que Park Chan-wook dirige nos sentiments. Ainsi a t-il préparé la troisième partie où l'émotion revient en force et cela à un rythme rapide. C'est en cela que l'histoire d'amour est incroyable : à l'heure où les films romantiques (qui présentent la naissance des sentiments entre deux êtres) sont la plupart du temps lent , ''Mademoiselle'' présente l'histoire sentimentale à un rythme trépidant, dopé par le fait que le film est aussi un thriller, et par moment une comédie.

    De cynique, Park Chan-wook est passé à romantique, d'outrancier dans la violence, Park Chan-wook est devenu tendre et franc dans l'érotisme féminin, de metteur-en-scène virtuose et quelque peu tapageur, Park Chan-wook est resté virtuose, le tapage en moins. Dans les films précédents, on pouvait être gêné par des scènes violentes et s'interroger sur l'utilité de certaines de ces scènes. Ici, tout est mis au service de l'émotion ce qui fait que la mise-en-scène est moins voyante qu'avant. Pourtant, celle-ci est absolument magnifique : il faudrait saluer toute la distribution artistique. Costumes et décors somptueux (on ne se dit jamais ''c'est très beau mais c'est gratuit et ça ne sert à rien''), musique émouvante, le tout mis en valeur par cet écran étonnemment large grâce à un objectif grand angle. Ajoutons à cela le talent des acteurs : les deux femmes sublimissimes (une préférence pour l'irradiante Kim Min-hee dans le rôle de Hideko) et même les hommes (beaucoup moins gatés!

    Avec ''Mademoiselle'', Park Chan-wook mêle bon nombre de genres cinématographiques et livre un film plein comme un œuf. Complexe (je n'ai pas tout compris) pour notre plus grand bonheur, c'est finalement le thème de l'amour des femmes et leur libre-arbitre qui émerge du film. C'est la première fois que l'émotion apparaît chez Park Chan-wook sans recours au moindre effet gore (le film est interdit au moins de 12 ans et non 16). Enfin, il faut dire que ''Mademoiselle'' fut le grand oublié de Cannes qui préféra l'ultra-social et politique ''Moi, Daniel Blake''. Dommage, la belle ''Mademoiselle'' mérite tous les prix au monde.
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    181 abonnés 2 268 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2016
    Je suis un fan de Park Chan-Wook de la première heure, c’est-à-dire depuis 16 ans et son « « JSA (Joint Security Area) » toujours inédit au Cinéma en France, jusqu’à ses thrillers plus gores comme « Old Boy » (2004). « Mademoiselle » a aussi son lot de gore dont le Cinéma coréen se fait une spécialité mais, et c’est nouveau, c’est aussi un sommet de l’érotisme. Tout ça heureusement n’est pas gratuit et est mis au service d’une histoire machiavélique dont la construction, très originale, est vue sous l’angle de chacun des protagonistes. C’est jubilatoire en terme de manipulations, façon « 1 garçon, 2 filles, 3 possibilités » pour parodier le film « 2 garçons, 1 filles, 3 possibilités » (Threesome) sorti en 1994.
    Le film est brillamment réalisé et photographié, dans des décors somptueux, mais malheureusement il est un peu trop long. Néanmoins, c’est une vraie bonne expérience de Cinéma, très originale, qui vous marquera sans nul doute.
    Je finirai avec un avertissement aux parents qui seraient tentés d’emmener leur enfant de 12 ans voir ce film ou à le laisser y aller seul, comme la loi les y autorise. Quand on va voir le visa du CNC pour ce film, il est mentionné « Interdiction aux mineurs de moins de douze ans assortie d'un avertissement en raison de la perversité de nombreuses situations et de scènes difficiles ou non adaptées à un public jeune. L'avertissement suivant sera indiqué: "Plusieurs scènes de ce film sont susceptibles de heurter la sensibilité du public." ». Quand on va voir, sur imdb, les visas cinématographiques dans le monde pour ce film, on s’aperçoit qu’il y a, comme toujours un décalage entre la France et les autres pays du monde puisque pas un seul autre pays n’autorise ce film à des enfants de moins de 16 ans. C’est plutôt 17 ans pour les USA, 18 ans pour l’Australie, Taiwan, le Japon et la Corée et même 21 ans pour Singapour ! Allez comprendre…
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 novembre 2016
    Film absolument mauvais . Très beau esthétiquement . Mais vulgaire , long , inutile . Encore un navet présenté à Cannes ....
    Vanessa W
    Vanessa W

    33 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 novembre 2016
    Un tableau magistral en trois parties qui s ouvre avec délicatesse , se précipite en débauche et s achève cruellement dans le stratagème. Il y a là tout l art japonais ( réalisé par un coréen ) : Le raffinement, la délicatesse mêlés a la cruauté et l érotisme. L empire des sens façon thriller. Realisation et esthétique sublime ...mais que j interdirais au - de 16 ans . MAGNIFIQUE
    Jean-Patrick Lerendu
    Jean-Patrick Lerendu

    14 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 novembre 2016
    Dans la Corée des années 30, une sorte de bandit de grand chemin, mais qui est aussi aussi comte, charge une des femmes, bonne voleuse de l'équipe, de rentrer au service de Mademoiselle, lectrice d'un érudit coréen qui fait chez lui des soirées de lecture pour un public trié sur le volet. La jeune femme va vite être conquise par Mademoiselle et va l'emmener au mariage avec son mentor. Mais les sentiments qu'elle éprouve pour Mademoiselle vont tout bouleverser. Un très beau film superbement interprété.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top