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Un visiteur
4,5
Publiée le 10 novembre 2016
Un très bon film, bien structuré, surprenant et on ajoute à ça de belles images. Dans la continuation de old boy mais en moins violent et plus magistral. A ne pas rater !
Epoustouflant . Le film mélange très habilement la romance au suspense , dans le cadre de la Corée des années 30 . Tout est finement pensé , avec un vrai souci du détail et de l'esthétisme , ce qui fait de Mademoiselle un film plutôt exceptionnel qui ne ressemble à aucun autre ( à ma connaissance du moins ) , et qu'on veut revoir . Peut-être le plus beau film de Park Chan Wook depuis Lady Vengeance
Un film incroyablement rythmé qui parle avec grande subtilité d'une belle histoire d'amour. On y croit à fond, c'est beau, chaque plan est travaillé et les discours sont géniaux. Un film plein de surprise, de rebondissements, peut être le meilleur du génie coréen.
Images magnifiques, scénario diabolique aussi sexy qu’intelligent alliant désir et manipulation … un film à voir absolument avec plein de surprises et de rebondissements
Un jeu détestable entre manipulatrices et manipulateurs. Trois récits racontent tout au long du film leur propre histoire, chacun apportant des éléments nouveaux. Les dialogues parfois virulents laissent passer de beaux moments d'humour. Un seul bémol. Certaines scènes trop récurrentes ralentissent le rythme sans laisser passer une réelle émotion. Toutefois, la virtuosité du scénario ne s'essouffle à aucun moment. L'intérêt, apporté par le point de vue des trois principaux protagonistes, tient le spectateur en haleine du début à la toute fin du film. L'amour donnera à celles que l'on imaginait faibles le plus beau rôle. Des années de souffrances les ont enfermées dans des univers différents. La mise en scène est éblouissante. Les décors et les costumes sont à la fois somptueux et raffinés. La photographie discrète et léchée magnifie l'ensemble que ce soit dans les intérieurs ou au beau milieu d'une végétation luxuriante, ordonnée et somptueuse. Le casting est remarquable. Un grand moment de cinéma.
Pas aussi exceptionnel que Old Boy, Mademoiselle est cependant une très grande réussite. Une sorte de mélange entre son film Lady Vengeance pour ses personnages féminins forts et la série Downtown Abbey pour la classe toute aristocratique inspirée par l’Angleterre. Reparti bredouille du Festival de Cannes, Mademoiselle aurait pourtant bien mérité un prix pour sa mise en scène impeccable et l’interprétation de ses deux sublimes actrices. [Lire la critique complète sur le site]
Le cinéaste coréen revisite ses thèmes fétiches de la manipulation et de la vengeance sur fond d’histoire d’amour en plein conflit avec le Japon. (...) Un des meilleurs films de son auteur, troublant, sensuel et profondément féministe.
"mademoiselle " thriller sulfureux présenté lors du dernier festival de cannes m'a un peu déçu. En effet l'histoire met un certain temps à decoller et son principal défaut est son manque d'émotions cependant les paysages, la composition et les nombreux rebondissements du film maintienne en haleine le spectateur jusqu'au bout.
Film déroutant et envoutant. Le film est divisé en 3 actes qui permet de voir l'intrigue sous un angle différent. C'est érotique, un peu sanglant, thriller, avec un zeste d'humour. Malgré les de 2h on ne s'ennuie pas. Même si on est loin du choc d'Old boy
Film marquant le retour de Park Chan-wook en Corée (après son détour aux États-Unis avec Stoker), Mademoiselle est un film qui est assez compliqué à comprendre totalement à la première vision. En effet, le cinéaste s’amuse à manipuler le spectateur, ce qui fait que l’on peut être totalement perdu à partir de la deuxième partie. Toutefois, même si la complexité du scénario peut rebuter certains spectateurs, il est très difficile de nier le brio de la mise en scène (tout comme la sensualité de ses scènes de sexe) qui fait de Mademoiselle un film extrêmement intriguant qui donne envie d’être vu plusieurs fois pour en comprendre toutes les subtilités.
Le redoutable réalisateur Park Chan-Wook (Old Boy) est de retour avec ce thriller psychologique remarquable, visuellement somptueux et excellement joué. Il y règne une ambiance à la fois lourde et mystérieuse, jalonnée d'un soupcon de légèreté. Comme on pouvait s'y attendre, le film contient quelques scènes assez crues qui sont cependant parfaitement justifiées par le script. La narration, un peu perturbante au départ, positionne en réalité un puzzle qui se referme avec brio sur le spectateur innocent, trop occupé à analyser les mécanismes sous le bon angle pour se rendre compte de ce qui se trame. Brillant sur de nombreux aspects, "Mademoiselle" mérite sans aucun doute le détour !
je me serais presque attendu à mieux. Je n'aime pas forcément ce qui est alambiqué, trop psychologique et là, je me suis surpris à en manquer. J'ai été trompé par toute ces japonaiseries que j'adore. L'esthétique japonaise qui se perçoit dans les êtres comme dans les choses, les décor et même la nature marque vraiment son empreinte. La manière dont se tiennent les personnages, ce langage, la beauté de leurs bois, tout transpire une sorte de respect mutuel. J'ai donc savouré le film pour cela plus que par son intrigue. Je n'ai pas grand chose à en dire, une pauvre femme emprisonnée dans son destin de future épouse, pour son héritage, doit être sauvée par un petit bandit vénal aidé par une servante complice. S'en suivent des rebondissements au fur et à mesure que l'on découvre la personnalité de cette Mademoiselle. Tout cela se déroule dans un magnifique palais plus qu'une maison, et l'amour attendu ne sera pas celui désiré, enfin cela dépend pour qui. Pour le savoir, je vous laisse vous déplacer en salle.
Le film aurait pu s’intituler Revirements, tant ils sont multiples. Revirements de situations d’abord, au point qu’une seconde partie vient intercéder sur des images de la première. Renversements inopinés entre classes sociales. Pirouettes amoureuses entre genres, qui ne sont plus dès lors ceux que l’on croyait. En plans serrés, beaux retournements de corps, de regards et de langues. Mais aussi basculements de langages entre japonais dominateur et coréen colonisé. Volte-face de personnalités. Revers de fortune. Permutations impromptues de poisons éphémères. Délicats faux semblants se retournant vers les pires perversions sadiques. Hyper-réalisme tournant au soudain baroque… Tout au long des trois parties du film, tout est twist impensable entre manipulés et manipulateurs. Alors, chut… pour ne rien dévoiler, on ne peut rien raconter de l’intrigue. Sinon évoquer cette somme de ses revirements. Ils ne perturbent jamais la cohérence ou l’harmonie du film. Servi à merveille par la décoration, la photographie, les superbes costumes… Mademoiselle commence comme un conte, tourne au suspens érotique, puis au jeu de dupes, pour finir par... Suite sur le blog ci-dessous
Un tableau magistral en trois parties qui s ouvre avec délicatesse , se précipite en débauche et s achève cruellement dans le stratagème. Il y a là tout l art japonais ( réalisé par un coréen ) : Le raffinement, la délicatesse mêlés a la cruauté et l érotisme. L empire des sens façon thriller. Realisation et esthétique sublime ...mais que j interdirais au - de 16 ans . MAGNIFIQUE
La bande-annonce de "Mademoiselle" sait d'abord donner envie : ne point en dire trop mais savoir mettre en avant toute la maîtrise technique du cinéaste. Ce conte sous forme de triptyque nous présente d'abord des personnages crédibles, fidèles à la description qui en est faite. Oui mais voilà, le film sait nous prendre par la main, nous faire croire en quelque chose pour mieux ensuite tout déconstruire et faire prendre épaisseur et relief à son intrigue et ses héros. D'abord avec son air de ne pas y toucher, le film vire peu à peu vers l'érotique, le sadique, le décadent, à la manière d'un Barbey d'Aurevilly, mais qui se serait imprégné de l'esthétique asiatique. Avec ce tout mis bout à bout, Park a osé frôler la perfection.