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    Mademoiselle
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    Flaw 70
    Flaw 70

    259 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 novembre 2016
    Park Chan-wook est un des plus grands cinéastes de sa génération, et un des rares metteurs en scène sud coréen à avoir une reconnaissance internationale grâce notamment à son tryptique sur la vengeance avec en son sein le chef d'oeuvre incontesté, Old Boy. Désormais, lorsqu'un de ses films sort en salles, il y a une vraie attente autour de celui-ci et il attire un public varié tout en connaissant un succès modeste par rapport aux autres productions du genre. Avec son dernier film, le réalisateur crée encore plus de curiosité. S'attaquant pour la première fois au thriller érotique, il promet un film fou et sans limites qui devrait s'imposer comme un gros morceau de cinéma. Et comme souvent avec le cinéaste on sera totalement pris à revers dans nos attentes par une démarche audacieuse aussi déstabilisante que fascinante.

    Librement inspiré du roman Fingersmith de Sarah Waters, le film de Park Chan-wook va au delà de l'intrigue intime de l'oeuvre de Waters pour venir exposer la situation entre deux pays qui s'alimentent tout en se rejetant ainsi que la difficulté d'une époque et d'une société où la censure est maîtresse et les libertés limitées. Servant de toile de fond passionnant aux parcours des trois personnages principaux, cette opposition entre la Corée et le Japon va amuser le réalisateur au point qu'il pioche dans les deux styles cinématographique pour alimenter son histoire mélangeant habilement l'hyper-réalisme coréen pour un thriller implacable au baroque japonais pour la délicatesse de l'histoire d'amour. Il va même jusqu'à puiser dans le Pinku eiga dit "Roman porno", un sous genre de l'érotisme japonais pour venir traiter de la sexualité interdite de l'époque. Ici le sexe est mystifié, traité comme un élément presque surnaturel par les personnages qui trouve en lui quelque chose d'aussi abject que fascinant. Ensuite il serait criminel de dévoiler les tenants et aboutissants de l'intrigue mais ici le cinéaste prend un malin plaisir à jouer avec le spectateur pour venir constamment le déstabiliser avec le déroulement du récit. Brillamment découpé en trois actes, le tout est d'une précision et d'une maîtrise qui laisse pantois. Des personnages à l'univers dans lequel ils évoluent, tout est d'un soucis du détail imparable et tout paraît authentique. La relation amoureuse qui se forme entre Mademoiselle et sa servante est d'une délicatesse infinie et elle parait totalement convaincante car écrite avec finesse et subtilité. Même si certaines mécaniques peuvent paraître cliché, le film est d'une rare intelligence pour venir la justifier dans les petits détails comme l'humour savoureux entre les deux personnages plutôt que dans les éléments les plus évidents ou qui peuvent sembler forcés.

    On se retrouve face à une véritable émancipation de la femme face à une société patriarcale qui veut leurs dicté leurs désirs. C'est une libération des femmes par leurs propres corps, leurs sexualités étant ici libérez des hommes. Hommes au tempérament abjectes et autoritaires qui n'ont soif que de soumission et de fantasmes érigeant la femme en objet sculpté par leurs désirs, à la fois être de pudeur qui tient du fruit défendu mais aussi en opposition des figures hyper-sexuées. Et même si le film s'encre dans une époque qui appartient au passé, le propos est encore d'actualité d'où l'importance de son message. Surtout que le tout est sublimé par la mise en scène vertigineuse de Park Chan-wook, qui a travers une sobriété impeccable cache un sens du cadrage qui tient du génie. Les plans sont parfaits, il suffit de voir comment il met en scène les scènes de sexes pour s'en convaincre. Invitant le spectateur au sein du rapport, loin de la froideur didactique que ce genre de scènes font généralement véhiculer, on ressent la passion des personnages. Le rythme est pensé de façon magistrale et soutenu par un montage qui déstabilise par sa façon de nous montrer des choses capitales sans trop attirer notre attention dessus, pour que l'on soit surpris quand ces éléments reviennent être utilisés. De formidables set-up/pay-off au service d'un travail de composition remarquable qui laisse admiratif. Park Chan-wook n'ayant jamais été aussi précis dans sa manière de raconter son récit mais n'ayant jamais aussi bénéficié d'une réalisation technique aussi abouti avec une photographie somptueuse mais aussi des compositions musicales inspirées qui accompagne à merveille le lyrisme de l'oeuvre. Un savoir-faire d'exception qui tire aussi le meilleur de son talentueux casting, avec Kim Min-hee et Kim Tae-ri en tête, toute deux très attachantes dans leurs rôles d'amantes en quête de liberté.

    Mademoiselle est un grand film, probablement le plus abouti de Park Chan-wook. Une oeuvre qui tire le meilleur de ses inspirations pour les élever au rang d'art. Rien n'est laissé au hasard et le cinéaste offre un jeu de manipulation jubilatoire et passionnant qui trouve dans son propos une triste vérité sur le monde tel qu'il est encore aujourd'hui. Un film qui aurait pu facilement céder à la froideur picturale au service d'un travail d'esthète calculateur mais il n'en est rien, grâce à une intelligence de tout les instants, on reste devant une oeuvre généreuse qui se permet d'être souvent hilarante mais surtout totalement authentique et sincère. Que ce soit dans la finesse de son écriture, la précision de sa mise en scène et l'excellence de son casting, on ne peut rien reprocher à ce film qui fait de la perfection une norme. On est constamment surpris dans les directions qu'il nous emmène et on reste bouche bée devant les claques successives qu'il nous octroie. Le cinéma coréen reste le maître incontesté de cette année cinématographique, venant encore une fois prouvé son audace face à la fadeur de plus en plus systématique d'Hollywood, et il vient clairement livré ici son chef d'oeuvre, le sommet de la carrière de Park Chan-wook.
    NA10
    NA10

    33 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 novembre 2016
    Le réalisateur de Old Boy a remis ça : un scénario incroyable sur des images magnifiques, mais quel chef-d’œuvre !!
    Définitivement le meilleur film de l'année, à ne manquer sous aucun prétexte !
    Le film d'Ariane
    Le film d'Ariane

    77 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 novembre 2016
    J'ai pris mon temps pour aller découvrir ce film sorti en début de mois mais bénéficiant d'un bouche à oreille exceptionnel (c'était complet après 3 semaines d'exploitation, un miracle pour un film asiatique). De nombreux fans lui prédisaient la Palme d'Or en mai dernier, mais c'est bredouille, curieusement, qu'il a quitté la Croisette. Cette histoire de manipulation à tous les étages lors de la colonisation japonaise dans la Corée des années 30 est un drame romanesque doublé d'un formidable et somptueux thriller érotique. Une œuvre lyrique, sensuelle, cruelle, esthétique (mais pas esthétisante) et parfois drôle. Au-delà de la reconstitution hyper léchée (mais authentique), de la beauté insensée des actrices (Kim Min-Hee et Kim Tae-Ri), de la partition superbe de Cho Young-Wuk et du raffinement extrême des costumes et des décors, MADEMOISELLE distille un charme vénéneux grâce à un scénario qui multiplie les fausses pistes et les ruptures de ton. Un petit peu long (2h25) mais jamais ennuyeux, c'est aussi un grand film féministe où les deux héroïnes (une servante aux ordres d'une richissime héritière) ne sont jamais aussi soumises, ni aussi dupes, ni aussi cruches que l'époque machiste à laquelle elles appartiennent voudrait qu'elles soient. Difficile d'en dire plus sans risquer d'en dire trop. Mais l'expérience vaut le détour, vous l'aurez compris.
    Éric De Larmor
    Éric De Larmor

    20 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 novembre 2016
    Voilà un thriller érotique et historique subliment beau, divinement intelligent, délicieusement alambiqué, un véritable joyau comme on en voit rarement, qui a un casting de rêve pour notre plus grand bonheur !
    L'intrigue est – pour notre plus grand plaisir – tout à fait tortueuse et les manipulateurs seront à leur tour manipulés et les manipulés manipulateurs seront peut être une nouvelle fois manipulés… Nous sommes pris dans les filets de la manipulation, la même action étant décrite selon trois point de vues, suspense assuré jusqu'à la dernière séquence.
    Bref, un chef d'oeuvre !!!
    islander29
    islander29

    864 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2016
    un grand film qui s'essaie à disserter sur les liens entre amour et érotisme ......Park Chan wook ouvre une très belle porte sur l'érotisme au féminin, les hommes ici étant des faire valoir, des voyeurs serais je tenter de dire....Jusqu'où peut on aller dans le mariage ? le film pose subtilement la question et met le spectateur devant sa propre expérience.....Le film est sous titré en japonais principalement, parfois en coréen et fait de doux flash back entre les différentes époques d'une servante dont on va s'amouracher .......les dialogues sont intéressants et invitent à la réflexion entre ce qu'est le désir et ce qu'on peut lui accorder socialement.....
    L'esthétique du film est harmonieux et les décors somptueux.....On notera aussi deux ou trois travellings sur des paysages qui créent de fortes émotions......
    Ce mot a son importance, pour moi hélas l'émotion manque au film, elle est trop retenue et rare.....Ce sera une petite frustration, je l'avoue dans un film qui offre quand même beaucoup et dont la mise ne scène frôle la perfection.....Je conseille.....
    Requiemovies
    Requiemovies

    206 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2016
    (...) il est vrai vers un fétichisme de plus en plus présent et laisse parfois circonspect une certaine partie des spectateurs (voire d’une certaine presse bienpensante). Mais là où certains voient d’un œil coquin non assumé (Freud doit être dans le coin) un cinéma pour « pervers pépères » (sic. !) il est beaucoup plus intéressant d’élever son regard et de voir sous des airs faussement lisses un thriller très bien adapté du roman anglais de Sarah Waters. Là où le récit, certes, ne tente rien par rapport à l’œuvre originale mais se veut fidèle. Pour une fois que l’adaptation narrative est soignée, difficile de le reprocher, et se dessine un miroir de(s) sens et de formes. Thriller-romance, érotisme-violence psychique, beauté-noirceur, tout s’oppose et tout se compose dans une même unité. Le tout dans un écrin de mise en scène 4 étoiles et d’une grande technicité, musique, photo (son chef opérateur est encore au rendez-vous), décor, costume, tout contribue à ce que Park Chan-Wook soit le maître d’œuvre d’un objet cinématographique magnétique. En jouant habilement des codes d’un genre et les conjuguant à un autre il amène le spectateur au centre d’une histoire où la pureté (de fond et de forme) finira par remporter la mise.
    Tout juste peut on lui reprocher de faire un peu traîner son récit en longueur (plus de 2h30) ou de se répéter dans son traitement, mais comme ses ainés les plus doués du passé, ce serait lui faire un procès trop facile de s’attarder sur une forme que seul lui maîtrise à ce point et qui le définit en tant qu’auteur. Et au final dans cette valse visuelle et de tons divers, c’est un discours assez classique mais nécessaire sur la différence des classes qui prend forme au détour d’une histoire d’amour aux frontières de la moral et du bienpensant. Ancré en plein milieu des années 30, « Mademoiselle » est finalement une œuvre actuelle, au discours très moderne, d’un raffinement rarement trop rare. Et c’est finalement sur ses dernières notes que le film laisse sa meilleure impression, celle d’un ressenti, d’une certaine douceur après une tempête de sentiments violents ; là où un doux lyrisme prend place et est bien plus intéressant que de longs discours et interminables tergiversations.
    Fabien D
    Fabien D

    178 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 novembre 2016
    Mademoiselle n'est sans doute pas le meilleur film du réalisateur d'Old boy et de Thirsy, néanmoins ce thriller saphique à la mise en scène classieuse mérite que l'on d'y arrête. Brillamment construit, le scénario à l'intrigue assez commune à base de manipulations et de retournements de situations réussit à nous captiver tandis que les traits humour toujours bienvenus permettent au cinéaste de jouer avec les genres qu'il convoque. C'est assez brillant et ça fonctionne toujours malgré quelques petites longueurs vers le milieu. Bref du bon cinéma esthétiquement léché mais aussi divertissant.
    Naughty Doc
    Naughty Doc

    912 abonnés 432 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 janvier 2017
    Park Chan-wook étant mon réalisateur préféré, j'avais terriblement hâte de voir ce film!

    Le sujet au premier abord ne m'excitait pas réellement, mais s'il a bien quelque chose que le realisateur sait faire, c'est justement s'approprier un sujet, jouer avec et l'explorer sous toutes les facettes!

    The Handmaiden nous narre donc une histoire se déroulant en pleine colonisation japonaise en Corée, dans les années 1930,où la riche japonaise Hideko (Kim Min-hee) embauche la jeune servante coréenne Sook-hee (Kim Tae-ri) dans un gigantesque et sombre manoir appartenant à son oncle tyrannique ; elle ignore que cette dernière ourdit des plans maléfiques organisés avec un escroc (Ha Jeong-woo) qui se fait passer pour un comte japonais.

    On est directement happé par les plans de maître du réalisateur, sa somptueuse photographie, la maitrise du cadrage et du montage, ainsi que par une musique des plus envoutantes : sur la forme il s'agit sans aucun doute du plus beau film du réalisateur, ce qui ne veut pas rien dire !

    Nous suivons l'histoire de Sookee avec délice, tombant amoureuse d'Hideko malgré sa mission, pour qu'au premier tiers du film,un twist absolument sensationnel survienne, et nous montre un regard encore plus sombre et saisissant sur cette histoire de passion, de manipulation, de trahison et d'érotisme !

    Park Chan-wook joue réellement avec le spectateur, ne le lâchant jamais, malgré les thèmes abordés dans le film que sont le sexe, la perversité, la domination... le tout sans concession ce qui confère au film un aspect brut mais néanmoins sophistiqué, sublimé par la caméra du réalisateur et le talent des acteurs, notamment les 2 actrices principales, absolument incroyables !

    Je pourrai parler du film pendant des heures en clamant qu'il s'agit sans nul doute du meilleur film de l'année, d'un chef-d'oeuvre et de la plus authentique romance lesbienne de l'histoire du cinéma, mais non je ne dirai qu'une chose : regardez cet immense film par vous-même ;)
    konika0
    konika0

    27 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2016
    Des grelots et des boules de geisha, voire les deux à la fois. Park Chan-wook nous invite à un jeu dans ce film qui lorgne autant du côté du thriller psycho-érotique que de la comédie de mœurs. Sur fond d'occupation japonaise de la Corée à la veille de la seconde guerre mondiale, un coréen peu scrupuleux tente à l'aide d'une de ses comparses de séduire une bourgeoise japonaise pour bénéficier de son compte en banque. Bien sûr, ça ne se passera pas comme prévu et on peut même dire que ça ne se passera pas comme ça se passe (je vous jure que cette phrase à un sens). La première partie du film est remarquable en tout point. Des couleurs et une lumière magnifiques, des mouvements de caméra amples qui décrivent très bien le milieu dans lequel évoluent les personnages, des effets séduisants, une intrigue rondement menée. En somme, tout ce qu'il faut pour nous faire tomber dans le piège. Et on y saute à pieds joints. La suite restera d'un bon niveau mais viendra se greffer la désagréable sensation qu'on se moque de nous. Le réalisateur y complète les scènes qu'il a volontairement tronquées dans le premier tiers. Il affiche les grosses ficelles de son numéro de marionnettes avec délectation et bien peu de finesse, ce qui rompt le charme qui opérait jusqu'alors. On tentera aussi d'oublier la dernière scène, kitsch et grotesque. Néanmoins, les 2h30 passent bien vite et la première partie du film ainsi que certaines scènes (lecture) valent largement le déplacement.
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 novembre 2016
    C’est un film somptueux que nous offre Park Chan-Wook avec Mademoiselle…film qui lui a valu le Prix Vulcain au dernier Festival de Cannes, prix qui se veut récompenser un artiste technicien , un directeur de la photographie, un chef décorateur, un monteur, mais aussi un réalisateur pour l‘ensemble des qualités plastiques et techniques de son film…en couronnant Mademoiselle, ce sont peut être tous les techniciens qui sont récompensés , le directeur de la photographie, Chung-Hoon Chung, tant ses images sont sublimes, celles de ce manoir étrange mi-japonais , mi-anglais, ce parc aux cerisiers en fleurs, ces intérieurs chargés ou dépouillés selon que l’on se place dans la partie japonaise ou anglaise…que l’on doit au chef décorateur Ryu Seong-Hee…ou tout autant au chef costumier Sang-Kyung Cho pour la richesse des costumes…pendant prés de deux heures et demie, on baigne dans une atmosphère irréelle se laissant bercer par une histoire dont on perd vite le fil…c’est un film à tiroir, un vertige de faux semblants où le manipulateur est lui-même manipulé, où les plans d’une première partie sont repris dans une seconde partie avec un sens tout à fait différent…certes au début on comprend que la jeune Sookee, pickpocket de haut vol est envoyée par le faux Comte, chef de bande, au service de Mademoiselle pour nourrir ses desseins, l’épouser et mettre la main sur son immense fortune…certes on comprend que Mademoiselle, Hideko, est plus ou moins séquestrée par son oncle, Kousiki, sorte de Barbe Bleu à la langue noire à force de lécher l’encre de ses estampes japonaises, vieux pervers amateur du marquis de Sade , dont il fait lire des extraits par sa nièce lors de soirées où il invite des compères tout aussi pervertis….mais tout se brouille, les rapports de domination entre maitres et serviteurs sont vite renversés, le sexe est évoqué comme toxique pour les hommes, avant de s’épanouir dans cette attirance érotique entre servante et maitresse et exploser dans une scène qui n’a rien à envier à la Vie d’Adèle d’Abdellatif Kechiche… c’est un film clivant…lors de la séance à laquelle j’étais, plusieurs spectateurs ont quitté la salle, et l’on a vite entendu des soupirs excédés de certaines spectatrices devant la répétition de certaines scènes…Mademoiselle, conte ludique parfois vénéneux et sulfureux, est vraiment d’une beauté à couper le souffle, tout autant que les deux actrices …autant dire que j’ai beaucoup aimé…
    DarkAkuma02
    DarkAkuma02

    57 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 mai 2016
    Dans les années 30, une voleuse se fait embaucher comme femme de chambre auprès d'une riche héritière, dans le but d'aider un complice à la séduire afin de s'accaparer sa fortune.
    Park Chan-Wook réalise un film multipliant les genres et les rebondissements. Découpé en plusieurs parties, la première met en place l'histoire, spoiler: racontée sous un angle différent dans les parties suivantes et qui voit son sens profondément modifié
    . Il y a des scènes de sexe très crues, d'autres séquences sont drôles et certaines sont parfois malsaines ou plus inquiétantes, mais restent toutes esthétiquement très belles. J'estime que la musique est particulièrement soignée, tout à fait dans le ton de ce récit. J'ai trouvé ce long-métrage parfaitement maîtrisé.
    Jean-Patrick Lerendu
    Jean-Patrick Lerendu

    14 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 novembre 2016
    Dans la Corée des années 30, une sorte de bandit de grand chemin, mais qui est aussi aussi comte, charge une des femmes, bonne voleuse de l'équipe, de rentrer au service de Mademoiselle, lectrice d'un érudit coréen qui fait chez lui des soirées de lecture pour un public trié sur le volet. La jeune femme va vite être conquise par Mademoiselle et va l'emmener au mariage avec son mentor. Mais les sentiments qu'elle éprouve pour Mademoiselle vont tout bouleverser. Un très beau film superbement interprété.
    colombe P.
    colombe P.

    130 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 novembre 2016
    C'est un film dramatique coréen qui se passe dans les années 30.
    Cela parle de manipulations, de faux semblants, de mensonges, de sexe, de féminisme, de vengeance.
    Cette histoire est particulièrement captivante.
    Top of the World
    Top of the World

    67 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 décembre 2016
    Une riche Japonaise, sa servante sud-coréenne et un escroc qui se dupent (ou s'aiment) pendant 145 minutes, c'est trop long ? Chef, oui chef, d'autant plus que les trois personnages n'ont aucune épaisseur et ne semblent guère intéresser Park Chan-Wook lui-même, qui raconte poussivement cette histoire en trois parties aux dialogues très explicatifs et aux voix off redondantes, même s'il se montre un peu plus habile pour dénouer les fils de l'intrigue que pour la mettre en place. On peut ajouter que le quatrième personnage (le tonton pervers), censé être assez effrayant, n'est lui non plus guère convaincant, mais s'avère un bon prétexte pour le cinéaste pour intégrer une dimension érotico-sadienne laborieusement transgressive. Formellement, on est aussi très loin du choc vanté par beaucoup: c'est relativement séduisant mais surtout vain, principalement à cause d'une virtuosité assez toc. On pense à Bound, qui faisait tout mieux: plus sensuel, plus nerveux, plus ludique, le film des Wachowski assumait son statut de série B haut de gamme, là où Park Chan-Wook veut jouer à l'Auteur forcément invité dans la compétition cannoise: en résulte un film pas désagréable, gentiment romanesque dans son dernier tiers, mais globalement boursouflé et assez fade.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 novembre 2016
    Chef d'oeuvre pour moi l'histoire cette culture japo coréenne qui est difficile à comprendre pour nous occidentaux par 1 certaine lenteur du film et scènes érotiques ( érotisme est très present dans la culture japonaise)
    Ces scènes érotiques par ailleurs sont très bien réussies et superbes rien à voir avec La vie d'Adele dont les scenes étaient vulgaires ( la moitié des spectateurs était partie pendant la scene d'amour) alors que là la salle de cinéma affichait complet et personne (public âgé et bourgeois) n'est sortie de la salle . De plus la scene finale montrant ces 2 femmes nues comme 2 cygnes formant 1 coeur en se rapprochant me fait penser à 1 tableau , immense qualité artistique dans cette scène .
    Le seul bémol c'est la bêtise des mâles qui sont vraiment en second plan mais sûrement voulu par le réalisateur mais il y a des rebondissements et c'est l'amour qui triomphe à la fin et c'est le principal.
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