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Votre avis sur La Chanson de l'éléphant ?
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Absolument remarquable et prenant. Et quels acteurs ! Un film que l'on ne peut oublier. Xavier Dolan est aussi remarquable comme acteur que comme cinéaste.
Dans un huit clos, un jeu de dupes, psychologique qui n'atteint ni tension, ni un intérêt flagrant au regard du point de départ de l'intrigue. Des éléments secondaires de la vie des personages ainsi qu'une temporalité alternative viennent brouiller le sujet. On peut en outre se poser des questions sur l'organisation de cet hôpital et ses conditions de sécurité... Ainsi, trop d'aspects ne permettent pas de rendre crédible cette histoire et de lui donner vie.
Audrey L
Un docteur d'un asile psychiatrique disparait sans laisser de mot, on interroge Michael, la dernière personne à lui avoir parlé pour savoir où est le Doc', sauf que, celui qui sait tout, dira le moins. Car Michael n'est pas un témoin comme les autres : il est patient de l'asile, accessoirement obsédé par les éléphants, et prend un malin plaisir à faire tourner en bourrique son interrogateur qui perd patience. On se prend vite à vouloir savoir, nous aussi, et à essayer de deviner le prochain coup tordu que fera le cynique patient au soignant placide qui force notre respect (à sa place... heureusement qu'on n'est pas garde-fou). Xavier Dolan brille comme à son habitude dans les rôles de composition (on est ultra-fan, on avoue) et parvient à nous faire sentir tantôt de la compassion (on se doute que son obsession ne vient pas de nulle part, et la révélation finale nous a brisé le cœur...) tantôt une envie de le secouer pour lui faire cracher le morceau. On avait d'ailleurs vu venir le "coup de la boîte de chocolats", ce qui n'en a été que pire : on en beugle devant son téléviseur, comme si le médecin pouvait nous entendre, et les dernières scènes de nous faire encore un peu plus mal au cœur pour le fou qu'on savait plus fracassé que méchant... La fameuse chanson de l'éléphant est un petit privilège que nous fait le film, amis francophones, puisqu'il s'agit de la comptine "Un éléphant, ça trompe, ça trompe..." qu'on connaît tous pour l'avoir serinée dans notre enfance, en rigolant du double-sens, mais pour les américains, il faudra quand même une petite scène d'explication finale ("nous, on savait" : on se sent comme Einstein, étrangement). Si la résolution de l'enquête déçoit un peu, on comprend vite qu'il ne s'agissait pas vraiment du propos du film, préférant monter un duel entre un patient et un médecin aux antipodes, qu'on a envie de découvrir au fur et à mesure des piques verbales, des mensonges et coups de bluff, et dont l'apothéose dramatique passe finalement devant l'intrigue du Doc' perdu. Un duel à l'ombre, sensible et brillamment interprété, qui nous a beaucoup plu.
Huis clos fade et pas très captivant. Les personnages n'ont pas de relief, les acteurs sont inexpressifs, et que dire de la fin qui se veut larmoyante, ridicule, j'ai juste horreur de ça. Passez votre chemin !
Cela n'aurait pas pu être moins intéressant comme histoire. Le rythme du film est lent. Les performances sous-dynamiques de l'acteur qui joue le Dr. Greene. qui n'est capable que d'une expression ou seulement de ce regard vide et de cette voix monotone. Une performance presque intéressante de la part du patient je ne peux pas me permettre de perdre plus de temps aujourd'hui à chercher les noms des acteurs. Il est sorti de son personnage à plusieurs reprises a perdu son élan et a brisé un portrait convaincant qui s'est transformé en un jeu théâtral trop mélodramatique. Cela est peut-être mieux sur une scène de théâtre cela aurait était bien (peut-être). Mais il est difficile de ne pas exagérer en jouant en face de quelqu'un qui n'a aucune expression d'aucune sorte. Presque comme s'il assumait la responsabilité des deux acteurs...
Un quasi-huis clos qui se déroule lentement - au rythme d'une thérapie accélérée - et qui nous mène à une fin inattendue et très cohérente. Dès le départ, on se doute que ce jeu d'éléphant et de la souris est une duperie, sans pour autant imaginer la forme de sa conclusion. Celle-ci invite alors à rembobiner l'action pour révéler le fil qui se déroulait à notre insu et celle du psychiatre. Xavier Dolan incarne parfaitement ce jeune - jugé fou à cette époque - mais qui est surtout un enfant extrêmement intelligent et blessé qui n'a pas trouvé - comme celui qui l'incarne - son exutoire. J'ai retrouvé ce réalisateur, Charles Binamé, avec un grand plaisir. Bien que l'oeuvre soit plus conservatrice dans sa mise en scène, son talent s'exprime à l'âge mûr avec la même vigueur que dans ses oeuvres de jeunesse (Eldorado, Le coeur au poing). J'étais très curieuse de voir Carrie-Anne Moss dans la distribution mais la place qui lui est réservée est décevante.
Xavier Dolan est très bon,
le rôle du psychiatre un peu naïf,
j'ai aimé les retournements dans les dialogues
le rôle du psychiatre un peu naïf,
j'ai aimé les retournements dans les dialogues
Pour tout avouer d’emblée, j’ai été perdu par une intrigue qui a été bien longue à s’installer. Avec un montage qui m’a, en parallèle peu convaincu, l’intérêt du film est retombé très vite. Si bien que je n’ai pas vraiment accroché malgré la performance de Xavier Dolan. Les multiples pistes sans clarté ont achevé de me détourner de toute sensibilité autour de « la chanson de l’éléphant ». Je reconnais ponctuellement quelques qualités intrinsèques de cette adaptation d’une pièce de théâtre mais ce huis-clos où les dialogues omniprésents m’ont saoulés, dévoile progressivement une histoire de manipulation qui est quand même peu crédible.
Bonjour à tous :) Magnifique film, remarquablement interprété et filmé. C'est un Film qui a une très grande délicatesse, une très grande finesse et une très grande intelligence et c'est bien sur celle du cœur. D'ailleurs il m'a touché en plein cœur. C'est un film que je garde en moi pour longtemps si ce n'est pour toujours, ce n'est pas un film que j'ai envie d'oublié. c'est une histoire, comme une tranche de vie... vraie, forte, sincère mais aussi douloureuse. On fait la connaissance de Michael, une très belle âme tourmentée, remarquablement interprété par Xavier Dolan, une âme que j'ai profondément aimé et qui m'a changé à l'intérieur. cette âme nous marque au fer rouge. Je ne vous en dis rien de plus, si ce n'est voyez le, c'est fort, c'est prenant.... Magnifique et Sublime, d'une très grande humanité, abordant beaucoup de choses avec beaucoup de véracité, mais aussi de pudeur. Tous sont excellents, Mr le metteur en scène Charles Binamé maîtrise tout en douceur et aussi en force son film. Je le remercie profondément pour ce moment d'amour, pour cette rencontre bouleversante avec son héros (les autres aussi) pour son intelligence, la délicatesse avec laquelle il a narré et filmé. Je ne sais comment vous le conseiller... je viens de le voir et je respire mieux ouf, je ne suis pas passée à coté bien qu'il date de 2016, merci à une personne, ici sur allociné qui en parlant de la filmographie de Carrie Anne Moss, que j'adore, demandait pourquoi ce film n'était pas dans sa filmographie, un merveilleux film... adorant Carrie Anne Moss, je cherche le film, la suite vous l'a connaissez. Merci à toi (je ne me souviens malheureusement pas de son nom mais un Grand merci) je ne peux que vous dire cela pour vous convaincre :) Prenez soin de vous. Karine
ps: ne lisez pas le synopsis, ne lisez rien, moi j'avais rien lu et l'émerveillement fut immense :)
ps: ne lisez pas le synopsis, ne lisez rien, moi j'avais rien lu et l'émerveillement fut immense :)
Film qui commence doucement et après qui a trouve un bon rythme. Je trouve personnellement que Xavier Dolan joue très bien. On ne sent pas trop que ça se joue dans un hôpital psychiatrique mais l'ambiance est bien rendu par les seconds rôles. Le film manque un peu d'audace Xavier Dolan aurait pu aller plus loin, même si le final est très bien.
Première déception lorsque les personnages ont commencé à s’exprimer en anglais. Entre la présence d’un québécois en tête d’affiche et un belge à la réalisation, j’avais passé un moment en compagnie de la langue de Molière, en vain (et non je n’avais pas vu la bande-annonce, je ne le fais presque jamais). Et puisqu’on parle de Xavier Nolan, il ferait mieux de se concentrer sur ce qu’il excelle à faire, réaliser, plutôt que de nous infliger une telle prestation à l’écran. Si ses talents d’acteurs ne sont pas non plus inexistants, son jeu n’est clairement pas à la hauteur du héros qu’il est censé incarner. Là on l’on attendait un manipulateur drôle et mystérieux, l’homme derrière le personnage en fait des tonnes, manquant totalement de subtilité.
Lire la suite sur bizzetmiel
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Yves G.
Un médecin a disparu d’un hôpital psychiatrique. L’un de ses collègues interroge un patient (Xavier Dolan) pour découvrir l’insoupçonnable vérité.
Xavier Dolan est l’enfant terrible du cinéma canadien. Surtout connu pour ses réalisations (« Laurence Anyways », « Mommy »), il passe volontiers devant la caméra. Dans les deux cas, il manifeste les mêmes qualités et les mêmes défauts : une énergie débordante, une violence difficilement canalisée, une immaturité revendiquée.
Son personnage est presque sobre, qui affronte à fleuret moucheté, le psychiatre qui l’interroge. Le problème de « La chanson de l’éléphant » vient moins du jeu des acteurs que de la mise en scène. Inspiré d’une pièce de théâtre, « La Chanson de l’éléphant » est du théâtre filmé qui ne s’échappe quasiment jamais des quatre murs du bureau du praticien.
Le théâtre filmé produit parfois des chefs d’œuvre : « Macbeth » de Welles, « Le Limier » de Mankiewicz, « Dogville » de Lars Von Trier. Mais trop souvent hélas il s’agit d’adaptations paresseuses d’une pièce dont on espère prolonger le succès en touchant un plus large public : « Dîner de cons » « Le prénom ». Même « La Cage aux folles » ou « Le Père Noël est une ordure » (dont je connais, comme toute ma génération, la moindre réplique par coeur) sont des films sans qualités.
« La Chanson de l’éléphant » présente hélas toutes les tares du mauvais théâtre filmé. Aussi brillant soit-il le dialogue du médecin et du patient finit par lasser. Aucun rebondissement ne vient sortir le spectateur de sa torpeur. Jusqu’à un épilogue inutilement dramatique et vaguement ridicule.
Xavier Dolan est l’enfant terrible du cinéma canadien. Surtout connu pour ses réalisations (« Laurence Anyways », « Mommy »), il passe volontiers devant la caméra. Dans les deux cas, il manifeste les mêmes qualités et les mêmes défauts : une énergie débordante, une violence difficilement canalisée, une immaturité revendiquée.
Son personnage est presque sobre, qui affronte à fleuret moucheté, le psychiatre qui l’interroge. Le problème de « La chanson de l’éléphant » vient moins du jeu des acteurs que de la mise en scène. Inspiré d’une pièce de théâtre, « La Chanson de l’éléphant » est du théâtre filmé qui ne s’échappe quasiment jamais des quatre murs du bureau du praticien.
Le théâtre filmé produit parfois des chefs d’œuvre : « Macbeth » de Welles, « Le Limier » de Mankiewicz, « Dogville » de Lars Von Trier. Mais trop souvent hélas il s’agit d’adaptations paresseuses d’une pièce dont on espère prolonger le succès en touchant un plus large public : « Dîner de cons » « Le prénom ». Même « La Cage aux folles » ou « Le Père Noël est une ordure » (dont je connais, comme toute ma génération, la moindre réplique par coeur) sont des films sans qualités.
« La Chanson de l’éléphant » présente hélas toutes les tares du mauvais théâtre filmé. Aussi brillant soit-il le dialogue du médecin et du patient finit par lasser. Aucun rebondissement ne vient sortir le spectateur de sa torpeur. Jusqu’à un épilogue inutilement dramatique et vaguement ridicule.
Un bon huis clos avec de bons acteurs et une esthétique très année 50.
On ne sait pas vraiment où le récit nous mène mais on suit ce dialogue entre les 2 acteurs principaux, un psychiatre et un patient, comme une enquête policière, parfois interrompu par l'infirmière inquiète.
Tout est comme assourdi par la neige.
On ne sait pas vraiment où le récit nous mène mais on suit ce dialogue entre les 2 acteurs principaux, un psychiatre et un patient, comme une enquête policière, parfois interrompu par l'infirmière inquiète.
Tout est comme assourdi par la neige.
Excellent film pour ceux qui apprécient les thrillers psychologiques. Je travaille en psychiatrie, et ce filmé est un bel hommage aux patients et illustre la souffrance qui existe derrière la folie. Xavier Dolan est époustouflant!
L?c!s_H00d
Je n'attendais rien de ce film, et je me suis pris une petite claque. Avant de vous lancer dans la lecture de ma critique, je préfère vous prévenir que je vais spoiler, notamment la fin. Cependant je ne peux que vous conseiller d'aller le regarder si vous en avez l'occasion, malgré la faible distribution (91 salles).
"La Chanson de l'Eléphant" est un long-métrage réalisé par Charles Binamé et porté par Bruce Greenwood ("Captives") ainsi que le talentueux Xavier Dolan ("Lawrence Anyways"). L'alchimie entre les deux acteurs est très efficace et forte, chacun interprète son rôle avec une grande justesse. On éprouve de l'empathie envers ces hommes à problèmes : le Dr Toby Green, qui sort l'une des phrases les plus importantes pour comprendre le film à savoir « Je pense que... » et qui joue sans le vouloir avec son patient et le patient Michael Aleen qui lui, ne cesse de répéter qu'il arrête de jouer tout en manipulant. On peut alors se demander jusqu'où la manipulation se limite ? Catherine Keener et Carrie-Anne Moss ("Memento") sont elles aussi très convaincantes. Mais je ne vais pas m'attarder sur les performances des acteurs. Charles Binamé a su pondre une œuvre triste et profondément humaine avec une histoire de psychiatrie classiquement mise en scène. La mise en scène est très formelle, et nous berne depuis le début. Cela grâce à une histoire très bien écrite et reposant sur une narration décousue. L'histoire nous captive toutefois de bout en bout, grâce à des dialogues percutants et criblés de double-sens. spoiler: Le film brode autour Michael, jeune homme incarné par Xavier Dolan, ainsi qu'autour de la mort de l'enfant de Toby et son ex-femme Susan, ce qui s'avère être le drame principal de cette œuvre. En effet, Toby ne pardonne pas à Susan la mort de leur enfant, est-ce la raison de leur rupture ? Peu importe, car la fin vient tout chambouler. Quand vient le décès de Michael, les rôles s'inversent : cette fois-ci, le Dr Toby, accompagné de Susan, s'en veut à cause de sa faute. La mort de cet homme que l'on croit fou symbolise la mort de l'enfant du couple ainsi qu'une certaine rédemption, celui-ci étant réuni durant cette dernière scène. Le film veut que tout se réitère de manière cyclique, c'est donc dans ce sens que je comprends cette belle fin. Michael s'insert dans la vie du Dr et de l'infirmière, achevant le problème qu'ils avaient (d'où ce dernier plan sur le banc) et réunissant ces deux personnes qui s'aiment, c'est en cela que je trouve le film remarquable.
J'aime savoir que l'on peut avoir différentes interprétations.
La réalisation et la photographie sont quant à elles très belles, de même pour la bande sonore. Pour conclure, "La Chanson de l'Eléphant" est un beau film que je recommande qui se distingue pour ma part des autres films sur la folie. Une œuvre intelligente et intéressante portée par un très bon Xavier Dolan.
"La Chanson de l'Eléphant" est un long-métrage réalisé par Charles Binamé et porté par Bruce Greenwood ("Captives") ainsi que le talentueux Xavier Dolan ("Lawrence Anyways"). L'alchimie entre les deux acteurs est très efficace et forte, chacun interprète son rôle avec une grande justesse. On éprouve de l'empathie envers ces hommes à problèmes : le Dr Toby Green, qui sort l'une des phrases les plus importantes pour comprendre le film à savoir « Je pense que... » et qui joue sans le vouloir avec son patient et le patient Michael Aleen qui lui, ne cesse de répéter qu'il arrête de jouer tout en manipulant. On peut alors se demander jusqu'où la manipulation se limite ? Catherine Keener et Carrie-Anne Moss ("Memento") sont elles aussi très convaincantes. Mais je ne vais pas m'attarder sur les performances des acteurs. Charles Binamé a su pondre une œuvre triste et profondément humaine avec une histoire de psychiatrie classiquement mise en scène. La mise en scène est très formelle, et nous berne depuis le début. Cela grâce à une histoire très bien écrite et reposant sur une narration décousue. L'histoire nous captive toutefois de bout en bout, grâce à des dialogues percutants et criblés de double-sens. spoiler: Le film brode autour Michael, jeune homme incarné par Xavier Dolan, ainsi qu'autour de la mort de l'enfant de Toby et son ex-femme Susan, ce qui s'avère être le drame principal de cette œuvre. En effet, Toby ne pardonne pas à Susan la mort de leur enfant, est-ce la raison de leur rupture ? Peu importe, car la fin vient tout chambouler. Quand vient le décès de Michael, les rôles s'inversent : cette fois-ci, le Dr Toby, accompagné de Susan, s'en veut à cause de sa faute. La mort de cet homme que l'on croit fou symbolise la mort de l'enfant du couple ainsi qu'une certaine rédemption, celui-ci étant réuni durant cette dernière scène. Le film veut que tout se réitère de manière cyclique, c'est donc dans ce sens que je comprends cette belle fin. Michael s'insert dans la vie du Dr et de l'infirmière, achevant le problème qu'ils avaient (d'où ce dernier plan sur le banc) et réunissant ces deux personnes qui s'aiment, c'est en cela que je trouve le film remarquable.
J'aime savoir que l'on peut avoir différentes interprétations.
La réalisation et la photographie sont quant à elles très belles, de même pour la bande sonore. Pour conclure, "La Chanson de l'Eléphant" est un beau film que je recommande qui se distingue pour ma part des autres films sur la folie. Une œuvre intelligente et intéressante portée par un très bon Xavier Dolan.
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