Mon compte
    The Stanford Prison Experiment
    Note moyenne
    3,6
    330 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur The Stanford Prison Experiment ?

    28 critiques spectateurs

    5
    1 critique
    4
    12 critiques
    3
    7 critiques
    2
    6 critiques
    1
    2 critiques
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Marc T.
    Marc T.

    266 abonnés 552 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 février 2017
    Il faut tout d'abord préciser que The Stanford Prison Experiment n'a rien à voir avec Das Experiment (2001) ou son remake US The Experiment (2010), tous deux seulement "inspirés" de l'histoire vraie de cette étude scientifique (sic) de 1971. Alors que ces deux films se déroulent dans une véritable prison et sont portés sur la violence, l'expérience de Stanford se déroule elle dans les sous-sols de l'université du même nom et ne comporte aucun scène de violence physique. Et c'est bien là toute la différence ! Il ne s'agit ici que de violence psychologique, on est dans la véritable histoire de 1971 et elle est parfaitement retranscrite par le réalisateur et ses acteurs. La durée du film est juste un peu excessive, avec 2-3 petites longueurs inutiles, mais en dehors de ça on reste captivé jusqu'à la dernière seconde avec cette question sur les lèvres : jusqu'où vont ils aller ??? Et le mieux est encore de le découvrir avec ce film sans avoir lu d'article traitant de cette expérience. Tout y est, du recrutement des volontaires à la toute fin de l'expérience, avec en bonus un final reconstituant une interview des participants qui permet au film de se conclure de façon intelligente. spoiler: Ce que dit le "gardien" Christopher Archer à la fin est incroyable, il poussait sa propre expérience jusqu'au bout, faisant preuve de sadisme pour provoquer des réactions qui ne venaient pas. Lui-même trouvait son comportement abjecte et ne comprenait pas que personne ne lui dise.
    Pascal I
    Pascal I

    753 abonnés 4 120 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 février 2016
    Bien plus soft que la "fiction" des adaptations, le problème réside dans une mise en scène sans rythme, collant exclusivement à la réalité. Pourquoi, plutôt, ne pas l'avoir fait sous forme de documentaire ?
    Bref, je n'ai pas accroché. 1.5/5 !!!
    7eme critique
    7eme critique

    530 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 mai 2016
    Voici le troisième long-métrage (à moins qu'un me soit passé sous le nez) sur l'expérience de Stanford, par Philip Zimbardo (après "L'expérience", et "The experiment")...
    Pour ceux qui connaissent le concept, rien de neuf sous le capot.
    Pour les autres, l'expérience est intéressante à découvrir pour son aspect psychologique, et plus particulièrement le comportement humain lorsqu'il détient un minimum de pouvoir.
    Pour en revenir au film en lui-même, on pourrait dire que c'est un remake de "L'expérience" avec toutefois quelques nuances dans son approche, mais cela n'apportera rien de plus que les précédentes mises en scène.
    Karim A.
    Karim A.

    45 abonnés 615 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 janvier 2016
    Histoire vraie
    qui va vite être hors de contrôle
    ce film rejoint un peu Compliance, Canine
    Les dernières scènes du film vous mettent très mal à l'aise, on voit pas ce qui ce passe, mais on l'imagine...
    spoiler: Le rendu de l'expérience est très bon, ce professeur avait peut de moyen financier et cela s'en ressent dans la mise en place de son expérimentation. Sa propre femme se pose des questions sur lui et ces limites
    FaRem
    FaRem

    8 631 abonnés 9 521 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 novembre 2015
    C'est le troisième film basé sur l'expérience de Stanford, je n'ai pas vu la version d'Oliver Hirschbiegel avec Moritz Bleibtreu, mais j'ai vraiment beaucoup aimé la version avec l'excellent Forrest Whitaker même si je me rends compte après avoir vu ce film que celle de Paul Scheuring était une adaptation libre qui allait très loin dans la violence et les humiliations alors que cette dernière version est, d'après ce que j'ai lu, beaucoup plus proche de la réalité et de ce qu'il s'est réellement passé. Il y a plusieurs changements avec la version que j'ai vu déjà le casting est moins fort du moins je parle au niveau des gueules, mais au moins ça évite des personnages stéréotypés ensuite le lieu est beaucoup plus soft ici puisque ça se passe dans une école, il y a juste les portes qui sont remplacées par des portes avec barreaux pour que ça colle bien à l'univers de la prison et pour finir celui-ci est moins violent et dur même si la pression psychologique est forte, c'est avant tout l'expérience et ses conséquences qui sont mises en avant. On a vite fait le tour du sujet quand on le connait ce qui est un peu dommage et il m'a manqué cet aspect révoltant qu'il y avait dans l'autre, mais dans l'ensemble, c'est vraiment un bon film prenant du début à la fin.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 080 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 février 2019
    Mon prof de psycho m'avait vendu The Prison Experiment comme le film le plus fidèle à l'expérience de Stanford, aussi dite de Zimbardo. Face à ses concurrents allemand et américain, l'un étant un délire ultra-violent, tandis que l'autre tendait déjà plus vers des concepts sociologiques, celui-ci est sûrement le plus intéressant à décrypter, tant il affiche, par sa reproduction soignée de l'expérience et de la thèse amenée, toute la profondeur et la complexité du travail de Zimbardo.

    Notamment en ce qui concerne les rapports humains : gardes et prisonniers, moins caricaturaux qu'auparavant, ne sont plus seulement poussés par des comportements extrêmes et manichéens, ne seront plus ni méchants ni gentils, et se qualifieront seulement comme les sujets d'une expérience terrible, arborant tous, à un moment de l'histoire, le statut de victime. Prisonniers victimes des gardes, gardes victimes du pouvoir, et Zimbardo de son égo comme de sa détermination à tout finir, quitte à sacrifier et son couple, et sa santé mentale.

    Le tableau, retranscrit avec un grand savoir faire, est glaçant : car si l'action sera finalement peu présente, c'est par la psychologie que son réalisateur, le peu expérimenté Kyle Patrick Alvarez, décidera de nous dévoiler la violence de l'expérience et de l'homme à qui l'on confie le pouvoir, et qui se sent alors comme Dieu sur Terre, comme supérieur de ses égaux. C'est par sa sobriété qu'il atteint justesse et pertinence, épargnant à son spectateur le divertissement déjà bien répété par les deux précédentes versions, ultra-violentes et portées sur l'humiliation irréaliste, quitte à se poser le cul entre deux chaises, à ne pas savoir, comme le remake, s'il valait mieux opter pour l'action ou le ton posé du film d'auteur réflexif.

    The Prison Experiment, dans sa recherche de réalisme et de justesse de propos, évite les travers de ses ainés pour en trouver de nouveaux certes, à la différence qu'il nous apporte une reproduction suffisamment travaillée et soignée pour éviter qu'on se penche trop dessus. On pourrait lui reprocher son évident manque de rythme, l'absence de graduation dans le ressenti du spectateur au sujet des punitions allant crescendo, ou même sa conclusion qui tombe un peu rapidement, comme on pourrait l'encenser pour la beauté de ses plans et le travail sur les décors (pourtant très simple, tant ils s'apparentent à une pièce de théâtre) et les costumes.

    On pourrait donc vanter l'évident sens du cadrage de son réalisateur, et la beauté de la photographie, qui parvient à maintenir un degrés de stress permanent sans pour autant nous fournir de véritable action : il y arrive en jouant sur ses dialogues, en s'appuyant sur le talent de ses acteurs (aucun n'étant une tête d'affiche, on s'attache finalement à tout le monde), et l'accoutrement de ses personnages.

    Le non-verbal y trouve une importance particulière, tout autant que ces passages avec Zimbardo appuieront le côté dramatique de l'expérience, qui va jusqu'à changer le comportement de son initiateur. On en ressort avec une drôle d'impression, celle d'avoir pris une sorte de claque vicieuse, qui frappe d'autant plus fort qu'elle met son temps à trouver la joue. Très bon, L'Expérience de Stanford jouit d'une maîtrise certaine, et nous offre, après deux essais purement romancés, un film certes libre dans sa manière de conter l'histoire, mais enfin proche de ce que pouvait représenter l'expérience de Zimbardo. Une trilogie à voir en la mettant en relation avec Experimenter, film sur la vie de Milgram, élément inspirant de Zimbardo pour la mise au point de sa thèse sur le rapport de l'homme à l'autorité.
    Yves G.
    Yves G.

    1 456 abonnés 3 486 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 septembre 2022
    En 1971, à l’université de Stanford en Californie, le professeur Zimbardo a mené une expérience qui a mal tourné. Son hypothèse de travail était que la situation est plus déterminante que la personnalité des individus pour influencer leur comportement. Pour la démontrer il a réparti aléatoirement une population de dix-huit étudiants, recrutés par petites annonces, en deux groupes : un groupe de gardiens et un groupe de prisonniers. Les premiers, abusant de l’autorité arbitraire qui leur est conférée, vont très vite faire preuve de sadisme tandis que la plupart des seconds ont accepté les humiliations qu’ils ont subies.

    L’expérience du professeur Zimbardo a défrayé la chronique. Elle divise encore la communauté scientifique qui remet en cause son protocole et ses conclusions. Elle a beaucoup inspiré le cinéma. Un film allemand a été tourné en 2001 par Olivier Hirschbiegel, le réalisateur de "La Chute", tiré de "Black Box", un roman de Marco Giordano très librement inspiré des faits. Ce film a d’ailleurs fait l’objet d’un remake américain en 2010 avec Adrien Brody.

    Le film de 2015 de Kyle Patrick Alvarez rassemble autour de Billy Crudup qui interprète le professeur Zimbardo quelques uns des jeunes talents prometteurs de Hollywood : Tye Sheridan, qui jouera trois ans plus tard le rôle principal de "Ready Player One" de Steven Spielbergh, Ezra Miller, le héros inquiétant de "We Need to Talk About Kevin", Olivia Thirlby…

    "The Prison Experiment" a une grande qualité : sa fidélité aux faits qu’il reproduit scrupuleusement jusqu’à la tenue des matons, qui portaient des lunettes de soleil réfléchissantes pour éviter toute interaction visuelle avec les prisonniers, habillés d’une blouse, coiffés d’un bas nylon, désignés par leur matricule. Pendant les six jours que durera l’expérience, la tension montera, devenant vite irrespirable, illustrant ce que Zimbardo théorisera plus tard sous le nom révélateur d’effet Lucifer : n’importe quel individu placé dans une situation d’autorité peut se transformer en monstre sadique.

    Mais cette fidélité est paradoxalement la principale faiblesse d’un film qui donne le sentiment, une fois terminé, qu’on aurait mieux utiliser son temps à lire la notice Wikipédia consacrée à l’expérience de Stanford plutôt qu’à le regarder.
    Eselce
    Eselce

    1 389 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 novembre 2017
    Un film qui offre beaucoup de questions sur la psychologie humaine et le fait d'être une autorité ou d'obéir à une autorité supérieure. Intéressant de voir jusqu'où les personnages sont capables d'aller et de libérer leur côté bestial lorsqu'on leur offre de le faire, sans autre limite que celles qu'ils se définissent eux-même. A voir jusqu'au bout, pour les interviews très intéressantes !
    Fiers R.
    Fiers R.

    96 abonnés 419 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 avril 2024
    Ceux qui ont vu le génial film allemand « L’Expérience » voire son remake américain, passé plutôt inaperçu et intitulé « The Experiment », seront en terrain conquis mais auront certainement une impression de redite. Visiblement, « The Stanford Prison Experiment » est pourtant celui des trois qui serait le plus fidèle à cette expérimentation ou cette étude psychologique faite au début des années 70 à l’université de Stanford donc. Les deux autres films s’en sont juste inspirés pour la plaquer dans le cadre d’une vraie prison. Et ce qui est étrange, c’est que contrairement aux deux autres films, on peste sur le fait que ces prisonniers de quelques jours, attirés par l’argent promis, ne se rebellent pas plus vite et de manière plus prononcée contre leurs geoliers. A tel point qu’on se demande si ce film s’approche vraiment de la vérité. Et pourtant, il serait le plus fidèle, comme quoi le comportement humain demeure parfois un mystère insondable.

    C’est donc peut-être ce manque d’empathie vers les personnages (davantage ceux qui jouent les rôles de prisonniers donc, les gardiens étant aussi - et forcément - agaçants que dans les deux films suscités). Heureusement, lorsque le long-métrage change de braquet pour nous expliquer les motivations du docteur en charge de l’opération, cela s’excuse et s’explique quelque peu. Sauf que lesdites séquences arrivent un peu trop tard dans le montage mais elles permettent, in fine, de mieux concevoir les actions et réactions de chacun. Par là même, ce huis-clos pseudo-carcéral prend toute sa dimension étouffante et révoltante petit à petit. Tout cela devient doucement mais surement anxiogène et révoltant. Sans autre violence que celle psychologique, « The Stanford Prison Experiment » nous plonge dans la folie humaine et prouve qu’un contexte, plus que des traits de personnalité particuliers, peuvent changer totalement le comportement de certains.

    Le réalisateur Kyle Patrick Alvarez nous livre en revanche une copie pas forcément très impactantee au niveau de la mise en scène et c’est l’autre gros point faible de ce long-métrage. Habitué aux séries, le réalisateur met en scène ce script particulier de manière paresseuse alors que sa réalisation aurait demandé plus de caractère. Cela se répercute également sur la tension qui monte petit à petit mais qu’on aurait aimé plus viscérale. Il n’empêche, aidé par une troupe de jeunes comédiens promis à un bel avenir à l’époque (on y croise, entre autres, Ezra Miller le futur Flash ou Tye Sheridan) et qui donnent leur maximum, cette étude réalisée dans le sous-sol de l’université est immersive et choquante. Une fois l’engrenage de la domination/soumission instauré, on se retrouve devant une œuvre malaisante et extrême, aussi bien au sein de l’expérience que lorsqu’on s’attarde sur ceux qui expérimentent. En deux heures qui passent très vite, ce film nous offre un condensé de la folie humaine lorsque des gens sont soumis à des pressions externe inattendues. Ça fait froid dans le dos mais ça a le mérite d’être aussi instructif qu’un documentaire malgré le fait qu’on a du mal à croire cela plausible de prime abord.

    Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
    Jérémy J
    Jérémy J

    30 abonnés 653 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 février 2016
    Un film plutôt fade par moment. Des acteurs très sobres mais éficassent. Bien moins intéressant à mes yeux que les précédent film. L'histoire est vraiment passionnante toutefois.
    yeuce
    yeuce

    30 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 novembre 2016
    Ne représente pas réellement une véritable prison, par contre montre aux yeux de tous que quiconque use de son autorité pour dominer mentalement et psychiquement l'autre, ce dernier soit se révoltera soit acceptera les plus grosse humiliation sans broncher.
    Karismatik La Grinta
    Karismatik La Grinta

    18 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 septembre 2016
    Très instructif, étude dure mais nécessaire,
    même si les conditions en prison peuvent être bien plus dures, ce film (qui est inspiré de faits réels) nous plonge, notement grace au réalisateur ainsi qu'aux jeux de certains acteurs (le pseudo directeur et maton) dans l'enfer et la matrice psychologiqie de la taule. À voir.
    elriad
    elriad

    431 abonnés 1 859 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 février 2016
    au delà de l'expérience même au contenu ambigu, dangereux et pervers pour ne pas dire immoral, cette version du réalisateur Kyle Patrick Alvarez sur l'expérience de Stanford, se complait allégrement dans des situations linéaires d’humiliation et de dégradation humaine, sans offrir de contre-poids sur la volonté des organisateurs. Une véritable erreur et un prétexte à n'offrir que la partie tronquée de cette expérience, rendant par là le film purement violent et révoltant. une erreur qui plombe le film.
    eldarkstone
    eldarkstone

    217 abonnés 2 073 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 avril 2016
    Une nouvelle version, plus old School de " l'expérience" Allemande, mais aussi plus bavarde, moins vicieuse et aussi moins prenante.
    BeatJunky
    BeatJunky

    149 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mai 2016
    Encore un film de "prison" vous dîtes vous.. Oui mais Non!!! Le film nous raconte donc l'histoire de ce scientifique qui a voulu mettre en évidence les réactions et comportements humains dans des conditions d' emprisonnement. Une vraie réussite puisqu'elle a fait ressortir les réactions humaines qu'il attendait. Obnubilé par la réussite, celui-ci va laisser la situation se dégrader pour voir jusqu'où peuvent aller ses cobayes mais va vite finir dépassé par les événements. Le film est captivant de bout en bout tout d'abord grâce aux acteurs tous vraiment excellents (B.Crudup et Ezra Miller en particulier) mais aussi grâce à la mise en scène sans aucun temps mort malgré le contexte "huis-clos". Un film captivant qui fait réfléchir sur la nature humaine et sur vous mêmes: Quel serait votre comportement si on vous donnait tous les pouvoirs? Comment être sûr de ne pas succomber à ces réactions de dictateur comme les gardiens de l' expérience qui eux non plus ne pensaient pouvoir être si mauvais? Le plus "étonnant" dans cette histoire, c'est qu'aucun d entre eux ne voulaient avoir ce pouvoir au départ...
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top