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Bulles de Culture
139 abonnés
634 critiques
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2,5
Publiée le 11 février 2016
A force de déconstruire son récit et de chercher à en épaissir le mystère, February prend le risque de décrocher son spectateur en donnant le sentiment de suivre l'histoire de protagonistes qui garderont presque jusqu'au bout leurs secrets.
Y avait d'l'idée... Moyen d’exercer une tension bien plus flippante. Le film s'retrouve ici un peu plombé par quelques longueurs bien fadasses (pour ma part). Mais on reste tout d'même interloqué par moments... quand cette rage vient à s'pointer. Une rage provenant du fond de l'âme contrastant indéniablement bien avec le milieu dans lequel on s'trouve. Cette histoire se déroule sur fond neigeux et souvent dans un intérieur plutôt stricte et filant par ce fait, un cachet non négligeable au périple de ces demoiselles. Un pensionnat devenant alors tout à coup, un lieu chargé d'une atmosphère glauque et soulevant des questions dont on attend les réponses. Faut suivre... vraiment. Pas non plus s'démonter les neurones, mais suivre quand même. Les parents de 2 pensionnaires ne sont pas au RDV lorsqu'il s'agit de venir les rechercher au pensionnat pour une semaine de vacances. Tout s'met en place à c'moment. On passe de la vie menée par l'une à celle vécue par l'autre pendant qu'elles sont invitées à rester auprès des Sœurs, au sein de leur logis faisant face au bâtiment rouge sang qu'est ce pensionnat... Histoire de patienter jusqu'à l'arrivée de leurs parents. La prise en compte d'une présence démoniaque s'étant immiscée dans le corps d'une des filles se fait s'en plus attendre. Jusque là, on est en phase... Mais ça n's'arrête pas là... Il ne s'agit là que d'un point de départ. On voit bien que d'autres faits sont à prendre en considération, comme l'état psychiatrique de l'une des jeunes. Par la suite, tout l'intérêt du film repose sur le fait qu'il faut piger en quoi ces personnes sont liées... avec les actes plutôt "hystériquement brutaux" qu'elles accomplissent. Pas forcément aisé. Je me tairai à partir de là. 3/5.