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Diot J.
20 abonnés
3 critiques
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4,0
Publiée le 6 novembre 2019
Immersif, intriguant et austère . Une très bonne surprise! Une belle expérience ! Si les 20 premières minutes vous happe, vous serez sûrement aussi conquis que moi, sinon passez votre chemin car je pense que ce film laissera beaucoup de monde en dehors de part son parti pris froid et lent...
Aucun interet, je n'y est rien compris . Quel etait le lien entre les filles du pensionnat. 3 scenes d'action si l'on peut dire en 1h40 d'ennui. Je n'ai jamais vu un film aussi nulissime
C'est un très beau film que nous avons là, malgré la différence entre la bande annonce est le film en lui-même. La bande annonce est particulièrement prometteuse avec des scènes d'action, du sang, des meurtres, de la possession et deux actrices particulièrement mignonnes. Il faut surtout retenir les deux actrices qui, en plus d'être mignonnes, sont particulièrement bonnes actrices en compagnie de notre James Remar que l'on a le plaisir de retrouver spoiler: là encore dans un rôle de père protecteur . Le film est très lent et très calme. Ceci peut vraiment en perturber certains. La fin est particulièrement inattendue ( pour ma part ) et la scène de clôture est époustouflante spoiler: avec ce dernier grand cri semblable à un cri de douleur . C'est un film digne du festival de Gerardmer mais à éviter si vous êtes en soirée entre adolescents et que vous voulez de l'hémoglobine.
Des décors d'hiver, un pensionnat assez isolé, voilà qui partait plutôt bien. Malheureusement on va s'arrêter là pour les points positifs. Le film est sans queue ni tête, l'histoire compliquée et l'intrigue inintéressante. On n'arrive pas à se lier aux personnages du coup ça en devient dur à suivre. Pour couronner le tout spoiler: on a droit à un petit exorcisme parce que bon avec des meurtres dans un pensionnat religieux il en fallait forcément un .
Un bien étrange film qui laisse tout de même une sensation d'inachevé. L'ambiance lourde du film, l'horreur suggérée, vont certes créer un sentiment de malaise mais ne suffiront pas à créer une angoisse réelle. Le jeu d'acteur n'est pas terrible, même si cela vient de l'ambiance minimaliste que le réalisateur a voulu donner, sur certaines scènes (l'exorcisme, la découverte des corps), ça manque cruellement de vie. Le film aurait pu être bon sans être un chef d'oeuvre, mais à faire trop dans le minimalisme, on aboutit à quelque chose de plat qui laissera le spectateur de marbre.
Pour son premier film, le fils d'Anthony Perkins, Osgood Perkins, nous propose une oeuvre qui possède une atmosphère bien étrange, déroutante et assez flippante sur certaines séquences. La mise en scène est de qualité, les trois principales comédiennes font une prestation très convaincante, tandis que la belle photographie et que l'anxiogène musique renforcent la malaise ambiant de l'ensemble. Un film d'horreur assez étonnant et qui mérite d'être découvert.
Excellent, spoiler: Née d'un père qui a tenté de tuer toute sa famille, Joan (=kate) échappée de l'asile (, enfermée après avoir froidement assassiné 3 personnes dans une institution religieuse et découpé leur têtes) retourne sur ses pas, toujours a la recherche de son père (qu'elle pense être le diable ou satan suite a la remarque d'une de ses victimes, rose ). Elle tombe par hasard sur les parents d'une de ses victimes et reproduit le rituel de sa jeunesse pour se rendre compte finalement que le diable n'existe pas. Fin, mouchoirs.
D'inspiration kubricienne (shining), le film s'en détache très rapidement pour ressembler plus dans le fond a un sucker punch horrifique. Un film sur l'absence du père.
Film avec une atmosphère noire, une étrange sensation parcoure ce film. Les ellipses sont ingénieuses et crédible via les interprétations des actrices. Une découverte
The Blackcoat's daughter est l'une des plus belles pépites du cinéma américain de ces dernières années. Attention cependant, ce n'est pas un film d'horreur lambda, décérébré, dégoulinant d'hémoglobines à outrance, et il ne bénéficie pas non plus d'un rythme rapide, et de retournements de situation à répétition. C'est un film intelligent. Artistique. Très beau. Mais aussi très lent. Pas forcément facile à comprendre dès la première vision, comme c'est souvent le cas des meilleures oeuvres. En le voyant on pense à Kubrick, à Lynch, mais certainement pas à Scream, Saw ou autres débilités sadiques pour adolescents en manque de catharsis. La mise en scène, la photographie, les cadrages, le travail sur le son, sont magnifiques. Les actrices excellentes. Le scénario subtile. Un film dont on parlera certainement (encore) dans vingt ans.
Je suis tombé par pur hasard sur ce film et bien m'en a pris. Dans une production actuelle ou le gore et la tension répondent à des critères organiques formatisés, February nous propose une autre approche du cinéma d'horreur. Par le choix du rythme, sa froideur, sa déconstruction et une belle bande son, Oz Perkins parvient à créer une vrai tension palpable avec des scènes de violence rapides et sèches. Le comparaison avec le cinéma de Lynch repose plus sur la façon d'intégrer les personnages connexes très caricaturés à l'histoire que le traitement scénaristique de la schizophrénie. Un film qui n'est pas sans défaut :spoiler: était-ce vraiment nécessaire Kate nous lâche "Je suis le daible!!" et que l'on passe par la phase d'exorcisme maladroitement balancée? mais qui mérite beaucoup mieux que la moyenne qui lui est attribuée. Avec It Follows voilà deux films récents qui oxygènent un genre terriblement en manque de souffle. Un réalisateur à suivre......
Typiquement le genre de premier film qui veut trop en faire, "February" se retrouve vite submergé par des artifices narratifs qui n'ont pas lieu d'être. Démultiplication inutile des points de vue et autres stratagèmes d'écriture superficiels se côtoient pour créer sans cesse du mystère sur des détails de l'intrigue au détriment de l'impact de son point central en terme de développement (une addiction au mal pour fuir la réalité d'un drame, si on veut rester très vague) qui ne parvient jamais réellement à être mis en relief au milieu de ces rebondissements secondaires que l'on voit arriver à des kilomètres à la ronde. En s'enfournant ainsi dans toutes les fausses pistes possibles pour pas grand chose (les deux tiers de l'histoire de Joan en sont le parfait exemple), "February" se condamne tout seul à entretenir chez le spectateur une soif de résolution complexe à tous ces mystères qui ne sera jamais hélas satisfaite. Dommage car le film partait avec de nombreux atouts dans sa manche grâce à la noirceur de son atmosphère particulièrement étouffante de départ ou encore son interprétation sans faille. "February" aura beau délivrer une merveille de séquence flippante (la transe dans le sous-sol) et quelques scènes de violence à la froideur clinique, le fait de nous retrouver constamment dans un état mental aussi trouble qu'une de ses héroïnes sur ce qu'il a voulu nous raconter nous laissera, au final, sur un sentiment d'inachevé, voire de facilité sur les intentions recherchées.
Le matériel de départ était original et intéressant, mais le scénario demeure trop éclaté et lent pour complètement convaincre. L'histoire nous est proposée sous forme de pièces d'un puzzle, qui s'imbriquent les unes avec les autres sans créer la moindre tension, ne reste qu'une ambiance... Dommage.