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fandecaoch
1 036 abonnés
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4,0
Publiée le 12 mars 2014
Il était une fois en Chine : Un film d’arts martiaux dans la pure tradition. Vraiment, le principal intérêt son les combats qui sont assez spectaculaires. Surtout le final : même si c’est l’overdose ^^ ça envoi du lourd avec les échelles… Enfin voila, ils sont nerveux, superbement chorégraphiés grâce a une réalisation efficace. Qui permet de nous dépaysé avec une photographie agréable. Ensuite, le scénario est classique et pas extraordinaire : c’est un scénario typiquement chinois : l’amour, loyauté, honneur pour son pays… Mais, on ne s’ennuie pas du tout et le film est plutôt bien rythmé. Et pour finir, il y a Jet Li en premier ligne coté acteur donc lui coté art martiaux : il assure. Donc voila, une fresque historique des plus captivant car les scènes d’actions assure le spectacle.
Tsui Hark s’empare d’un personnage mythique omniprésent dans le cinéma chinois (il apparait dans des dizaines de films, le plus connu avant celui-ci étant "Le combat des maitres"), Wong Fey Hong, le légendaire combattant garant d'une sagesse ancestrale de la fin du 19ème siècle en donnant le rôle à l’irréprochable Jet Li. Le scénario traitant, avec plein d’émotions et d’humour, moult sujets tels que le partage coloniale d’une Chine déjà dominée par les mandchous, l’ouverture du peuple asiatique à la technologie occidental et la concurrence entre maitres en arts martiaux est clairement documentée. La narration d’une excellente fluidité, l’intrigue parfaitement cadencée ainsi que les personnages très attachants permettent au récit de devenir captivant du début à la fin. La reconstitution de la Chine et l’ampleur des enjeux font du film une fresque épique monumentale. La curiosité vient aussi des passages de combat, magnifiquement chorégraphiées, dont la mise en scène s’éloigne du schéma des codes classiques en abandonnant le montage ultra saccadé qui marquait la patte des productions de la Shaw Brothers, préférant des effets de ralentis, rappelant les films de John Woo sortis à la même période.
Un film ambitieux évoquant Wong Fei-Hung, célèbre maître chinois ayant vécu à la fin du XIXème siècle, lorsque les occidentaux envahissaient culturellement la Chine. Un sujet sérieux, politiquement fort et toujours d'actualité, mais traité ici de manière semi-burlesque. Tsui Hark oscille ainsi entre comédie et drame, avec un scénario assez bordélique (arrivée brusque ou motivations peu claires de certains personnages, pas de trame de fond, scènes répétitives, etc.). Qui plus est, si Jet Li est charismatique dans le rôle principal, la plupart des acteurs ne sont pas très fins. Le pire étant les acteurs occidentaux, franchement mauvais. En revanche, le film dispose d'un atout indéniable : ses scènes de combat inventives, chorégraphiées et montées avec soins, et jamais lassantes. Il est vraiment dommage que pour enrober cela, l'ensemble soit aussi faible (la mise en scène des séquences plus classiques ainsi que la musique sont très plates). Au final, les amateurs d'arts martiaux apprécieront beaucoup. Les autres risquent de trouver le temps long entre les scènes de combat.
Le début m'avait laissé espérer quelque chose de bien mieux. Je me suis laissé emporter par l'idée d'un film de kung-fu avec un scénario un peu développé, avec pour fond de toile la fin de monde, la fin d'une Chine traditionnelle, et l'entrée dans la modernité, et tout ce que cela entraîne. Mais très vite le tout tourne court. La trame principale ne devient plus qu'une excuse à une succession de combats - certes esthétiques -, tandis qu'un certain sentiment de confusion empare le spectateur.
Un film de kung-fu sans grand intérêt aux scènes d'action répétitives et sans originalité, c'est vite lassant, le scénario est aussi creux que le cerveau d'un participant d'une émission de télé-réalité. L'interprétation est d'un niveau proche du néant notamment de la part des acteurs incarnant les occidentaux (des inconnus soit dit en passant). En résumé un film extrêmement médiocre. A la limite cela peut plaire aux gamins de moins de 10 ans.
Les films sur ce personnage aussi mythique quambigu quest Huang Fei-Hong sont pléthore à Hongkong, mais ce "Once Upon A Time in China" sy impose comme une véritable référence. Le ton à la fois léger et enjôleur que donne Tsui Hark à cette histoire saura séduire aussi bien les habitués du genre que les néophytes. Les combats, à percevoir comme un remarquable ballet chorégraphique, doivent beaucoup à un Jet Li impressionnant. Un merveilleux classique.
Peut etre l'aurais aimé à l'époque ? Peut etre est ce le genre ? Ou le doublage ? Je ne sais pas mais en tout cas ce film m'a laissé de marbre et meme un peu déçu, il a vraiment très mal vieilli mais il y a néanmoins de belles scenes de combats (malheureusement pas assez)
Plongée dans la Chine de la fin du XIXe siècle, sur fond de colonialisme. Une fresque historique épique et captivante, remplie de combats chorégraphiés, qui révéla Jet Li avec son rôle de héros calme et stoïque.
Sublime film d'action ! Non seulement on ne s'ennuie pas du début jusqu'à la fin, mais aussi on a droit au fabuleux Jet Li et à l'arrivée historique des étrangers en chine. Génial !
Figure emblématique chinoise de la fin du XIXe siècle apparu dans un nombre incalculable de films dédiés au personnage, Wong Fei-hung revient au début des années 90 sur les écrans à travers une superproduction signée Tsui Hark. Et si cette nouvelle adaptation n'est pas forcément la plus fidèle, elle n'en demeure pas moins la plus mémorable et la plus culte, le personnage ici campé par Jet Li trouvant enfin tout son charme. Médecin mais également combattant aguerri et instructeur de l'armée cantonaise, Wong Fei-hung est un personnage respecté et aimé de tous, un pacifiste dans l'âme, patriote de surcroit, qui voit son beau pays progressivement colonisé par l'empire britannique et les Américains. Le film commence donc par la promotion du docteur en tant qu'instructeur officiel d'une nouvelle milice sensée défendre le pays en cas d'attaque de l'ennemi. Mais Wong ne va pas tarder à découvrir les plaies qui commencent à ronger sa patrie, de l'envahisseur américain sournois aux triades qui terrorisent les villageois. Petit à petit révolté contre toute cette tyrannie et l'injustice qui règne, poussé par ses valeurs morales immuables, le Dr. Wong va lever une véritable révolution et se battre enfin concrètement... Avec Il était une fois en Chine, Tsui Hark joue sur plusieurs tableaux : le drame historique et le film d'arts martiaux. Et s'il n'est pas toujours évident de suivre les différentes sous-intrigues, le spectacle est assurément envolé et palpitant. Nous suivons donc le Dr. Wong affrontant non seulement les autorités américaines mais également l'arrivée d'un rival souhaitant s'imposer comme nouveau professeur d'arts martiaux. Tsui Hark arrive ainsi à nous proposer une fresque épique alternant efficacement entre lutte historique complexe, séquences humoristiques apaisantes, romance soft et bien entendu scènes d'action câblées ici chorégraphiées par le génial Yuen Woo-ping. Jet Li, bien qu'extrêmement doublé lors desdites scènes, s'impose néanmoins comme un Wong Fei-hung charismatique au possible, dévorant l'écran de par sa présence. Ainsi, avec une mise en scène époustouflante et un sens aigu de l'esthétisme parfait, Il était une fois en Chine demeure le meilleur opus d'une saga inégale mais également une brillante vision de la Chine du XIXe siècle qui, à l'époque, se voyait appâtée par toutes les inventions modernes occidentales. Une œuvre inoubliable rentrée immédiatement au panthéon des films du genre hong kongais.
Wong Fei-hung est un personnage célèbre en Chine, ayant vécu à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. Le cinéma chinois fait référence à ce héros populaire une centaine de fois. Dans "Il était une fois en Chine", il est interprété pour la première fois par Jet Li. Il s'agit d'un très beau film sur la Chine qui se bat pour rester libre et conserver ses traditions.