Derniers Avis : 10 Cloverfield Lane - Page 18

Une bonne surprise ! Il est difficile de commenter Cloverield sans dévoiler l’énorme intrigue du film. Tout ce que l'on peut dire est que le mystère reste entier à tous les niveaux, entre suspens, fausse route, vérité, nous voilà transporté dans le bunker d'un sauveur qui avait prévu la fin du monde, merci à lui ...merci ...enfin merci vraiment ?

Mouais...
Un bon film, voir très bon dès le départ et pendant une bonne demi-heure. Passé ces 30 minutes assez intéressants, ce film laisse place à une intrigue un peu "bancale" et à vrai dire après 1 heure j'étais las "d'attendre la fin de l'histoire"...Et quelle fin ! ...
J'ai mis deux étoiles pour la première demi heure, pour le reste une demi étoile suffira à donner la mesure de la déception.

Film génial jusqu'à la fin, absolument pourrie. On passe le film à se demander qui dit la vérité, que se passe-t-il dehors... Le final est bâclé, sorti de nul part... C'est dommage !

J'ai vu un film... qui réussit l'exploit d'accumuler plusieurs films de genre en un seul... Je n'avais pas vue Cloverfield, et je suis rentré dans un huis-clos assez classique avec une séquestration et des rapports tordus entre un psychopathe et sa victime, mais le scénario est bien plus complexe, et les personnages se révèlent quant à eux plus intéressants qu'il n'y paraît... John Goodman est prodigieux, à la fois proche et sympa, et ensuite terriblement inquiétant... Tout au long du film, on bascule de la certitude de ce qui va se passer à l'incertitude de la situation à venir... Cette tension psychologique est particulièrement intense et forte, et jamais elle ne cesse d'étreindre. Dans la réalisation, on vit au rythme de Mary Elizabeth Winstead qui elle aussi occupe vraiment l'écran... Tout au long du film, on entre dans son esprit pour savoir interpréter la réalité afin d'en faire la vérité... Et lorsque celle-ci se révèle, on s'en étonne... Vraiment un excellent film, un peu anxiogène mais terriblement efficace.

Huit ans après un Cloverfield tout juste pas mal, un deuxième film semblant être son prélude arrive en salle dans un style largement plus axé thriller. Mary Elizabeth Winstead (Die Hard 4 et 5, Boulevard de la Mort, Scott Pilgrim, The Thing) y incarne Michelle, une jeune femme séquestrée dans un bunker fabriqué par un homme assez bourru disant la garder ici pour la protéger d'une invasion extraterrestre récente ayant contaminé l'air à la surface.

L'ambiance huit clos est bien soutenue et tout porte à croire que Michelle est bien retenue prisonnière dans une petite pièce peu accueillante, malgré les soins médicaux que lui apporte Howard, son ravisseur. Le deuxième prisonnier Emmett semble quant à lui mieux s'adapter et sympathise vite avec Michelle. De loin le plus mystérieux, Howard fait se poser plein de questions quant à ses intentions et sa façon de réagir, notamment quand il s'en prend à Michelle alors que cette dernière commence à parler amicalement avec Emmett lors d'un repas. Semblant avoir pas mal de principes, Howard leur interdit notamment de se rendre dans sa pièce personnelle et parle souvent de sa fille Megan, comme s'il reconnaissait Michelle en elle, allant jusqu'à lui faire porter ses vêtements.

Malgré une sérieuse tentative de fuite et une blessure au visage à Howard, Michelle conserve sa confiance et comprend réellement que quelque chose ne tourne pas rond dehors spoiler: quand elle voit cette femme au visage ravagé la supplier de lui ouvrir.
La violence du film est à la fois marquée par spoiler: le visage monstrueux que fait cette dernière
, par l'autorité assez imposante d'Howard et par de drôles d'indices laissés ici et là, spoiler: comme le message "HELP" gravé sur le petit velux
, qui fait repartir une forte tension après une séquence où tous semblent vivre une vie normale à savourer des repas et s'amuser devant des jeux de société connus.

On peut avoir de nombreuses suspicions sur Howard en se disant qu'il semble plutôt spoiler: avoir tué sa fille et qu'il a volontairement kidnappé Michelle car elle lui ressemblait
, sa violence avec la cuve d'acide n'étant pas plus rassurante. Si on peut se demander si Howard spoiler: n'est finalement pas un de ses extraterrestres avec sa résistance à l'acide, il n'en est finalement rien avec cette fin beaucoup plus classique, comme le laisse trop facilement présager le premier film.


Il aurait été tellement plus intéressant que spoiler: les hommes soient des martiens jouant avec les nerfs de Michelle, ou que ce soit finalement elle la martienne sans qu'elle le sache, les hommes ayant été là pour la tester.
Le film reste bien réalisé et prenant jusqu'au bout, en espérant que la suite conserve une qualité similaire avec davantage de subtilités que de simples monstres et vaisseaux extraterrestres.

franchement le film nous tiens en haleine jusqu'à la fin.... toujours dans le doute.. le jeu d'acteur est très bien. je recommande, la fin est surprenante! je me conseil fortement.

« 10 Cloverfield Lane » est un thriller ayant un fort capitale sympathie. L’intrigue tient bien la route et le final est intéressant d’originalité, permettant de faire le lien (éventuel) avec le premier « Cloverfield« . Ce métrage repose essentiellement sur la prestation des acteurs, et notamment celle de John Goodman, qui y excelle. On passe donc un agréable moment de divertissement devant ce huis clos atypique. À voir …

Ce film est une bonne surprise ! Je m'attendais très honnêtement à ce qu'il soit moyen au vu du trailer.
Et bien finalement nous sommes réellement pris dans le film ! Un excellent suspens !
Je vous le recommande !

Ça pourrait être bien. L'idée de départ nous emmène loin du dénouement final qui lui, donne à mon sens quelque chose d'incohérent et de décalé sans grand intérêt. Quelques longueurs mais un John Goodman toujours intéressant. A voir quand même.

Grosse (et peut être seule) satisfaction du casting, John Goodman a une aura impressionnante passant du sauveur un peu rustre à un homme froid et impitoyable. Personnage central de ce huis-clos, Howard Stambler se présente à Michelle comme dernier rempart d'un pays attaqué par une toute puissance qui n'a ni visage ni nom. Il distribue les cartes et toutes les réactions dépendent de lui. Sceptique, la jeune femme cherche à en savoir plus. D'abord axé sur la recherche de la vérité, le film bascule peu à peu au point de perdre sa fonction principale. Selon un schéma assez classique, un événement tragique va bouleverser l'équilibre et faire avancer l'histoire. Il est pourtant dommage que le film soit trop long de 10 minutes. Elles desservent l'ensemble et décrédibilisent un final qui aurait gagné à en montrer moins (pourquoi cette scène risible du véhicule happé par le vaisseau suivi du lancé franc par l'héroïne totalement déséquilibrée au sens propre bien entendu). Reste que 10 Cloverfield Lane, sans être novateur, parvient tout de même à nous tenir en haleine un long moment.

Il s'agissait d'une des affaires rentables de l'année 2008, Cloverfield avait su piquer la curiosité des spectateurs et on n'est pas vraiment surpris de voir un nouveau volet débarquer. Un épisode toutefois assez différent d'abord avec la réalisation de Dan Trachtenberg qui laisse de côté le Found-footage pour une réalisation plus classique. Surtout 10 Cloverfield lane introduit de nouveaux personnages qui se dévoilent au cours d'un huis-clos où la tension va grandissant. Avec une pointe d'action dans ses derniers instants, le film sait donc se montrer plutôt divertissant sans pour autant marquer nos mémoires.

10 Cloverfield Lane, issu de la société de production de J.J. Abrams, "Bad Robot" est un thriller psychologique, ponctué de science-fiction.

C'est un film agréable a regarder, John Goodman tient bien son rôle, et certaines images sont biens imaginés. Cependant ce film porte un réel bémol, une fin impitoyable, qui broie toutes les bonnes sensations qu'on avait pu ressentir durant la première heure. Ce film est haletant et très intriguant pendant 1 heure, et se termine vraiment de façon grotesque et horriblement gonflante, spoiler: Notre héroïne combat une alien a 4 pattes, puis il disparaît, puis elle détruit un énooorme vaisseau, puis continue son chemin vers Houston avec cette scène bien gonflante "Baton Rouge" = Refuge des mauviettes. "Houston" = Zone de guerre ou une femme victime d'un enlèvement deviendra probablement leader de la résistance et vaincra ces chers petits "hommes verts"
.

Pour conclure, je dirais que ce film s'est clairement perdu dans un final de mauvais goût, simplement pour coller avec l'ambiance du précédent Cloverfield de 2008.

Vincent,

Sans aucun doute le film que personne n’avait vu venir, et ce malgré son calibre (une production J.J. Abrams) ! Et pour cause, le film s’est fait dans le secret le plus total, au point de faire parler de lui via sa promotion seulement deux mois (à peine) avant sa sortie. Comme ce fut le cas pour Cloverfield de Matt Reeves, allant même jusqu’à jouer avec ce dernier en prenant carrément cet intitulé dans son propre nom. Titillant ainsi le spectateur au possible, qui pour le coup ne sait pas à quoi s’attendre : un préquel ? Une suite ? Un reboot ? spoiler: Autant casser le suspense d’entrée de jeu : 10 Cloverfield Lane n’est rien de tout cela au point d’en décevoir certains à ce niveau-là.
Mais alors, de quoi s’agit-il ? Tout bonnement d’un bon petit film de science-fiction. Une excellente surprise qui rappelle que le bon Hollywood, celui des années 80-90 qui produisait des projets à moindre coût pour un résultat prometteur, réside encore parmi cette débauche de nanars à gros budget si fréquents de nos jours.

Si l’on devait trouver un équivalent à 10 Cloverfield Lane, cela serait sans nul doute The Mist de Frank Darabont, étant donné que la structure scénaristique est quasiment la même sur le fond et la forme. Alors qu’on suivait quelques survivants cloîtrés dans une supérette entourée par une mystérieuse brume abritant des monstres sanguinaires, ici, il est question spoiler: d’un trio enfermé dans un bunker antinucléaire les protégeant d’un terrible virus ayant éradiqué toute vie terrestre.
Ainsi, pendant la bonne partie du visionnage, on reste cloisonné avec nos héros, ne nous intéressant pas spécialement à ce qui se passe à l’extérieur étant donné que le véritable danger réside entre ces murs. La tension, la folie et la paranoïa pouvant transformer un être humain en un monstre des plus cruels. Tel est donc le pitch de base de 10 Cloverfield Lane, qui s’annonce donc comme un huis clos assez étouffant et tendu au possible.

Le tout aurait très bien pu se montrer ennuyeux, rébarbatif. Surtout que sur le papier, il n’est question que de trois protagonistes devant vivre entre eux malgré le semblant d’apocalypse se déroulant à l’extérieur. Trois personnages spoiler: se remettant plus en question qu’ils ne cherchent de réponses à ce qui se passe dehors,
vivant comme des colocataires. Pas de quoi susciter l’intérêt ! Et pourtant, 10 Cloverfield Lane étonne par son habileté, aussi bien au niveau de son scénario que de sa mise en scène. Si pour le premier cas rien ne se révèle être original, l’ensemble parvient à remplir son cahier des charges haut la main. En nous dressant le portrait de personnages torturés et donc diablement humains auxquels on s’attache facilement. En jouant à fond la carte de la paranoïa pour nous faire « participer » à l’intrigue ( spoiler: est-ce vraiment un virus qui s’est répandu dehors ? Un monstre plutôt ? S’est-il vraiment passé quelque chose ?
) et rendre le rôle d’Howard Stambler inquiétant. Ainsi, en plus d’une heure et demie, bien qu’enfermés dans un seul et unique décor, nous nous étonnons à suivre une aventure qui sait être intrigante voire même palpitante. Le tout emballé avec savoir-faire !

Et pour cause, la mise en scène du réalisateur Dan Trachtenberg (dont c’est le premier long-métrage), bien qu’impersonnelle et peu novatrice, parvient à rendre toute cette tension palpable. Cela, il y parvient en filmant ses acteurs au plus près afin de renforcer ce sentiment de claustrophobie qui peut rapidement nous habiter. Nous mettant pour le coup mal à l’aise avec le danger omniprésent (Howard, ce qui se passe à l’extérieur du bunker…). Un effet qui se retrouve très vite mis en valeur par la bande son du long-métrage. Une véritable réussite technique, qui met de côté toute envolée musicale (nous n’avons droit qu’aux chansons du juke box de nos héros) pour préférer les bruitages en tout genre (courants d’air, bruits sourds à l’extérieur du bunker… le silence, même !), ce qui renforce encore plus cette fameuse tension régnant en maître dans 10 Cloverfield Lane. Et tout cela pour seulement 15 millions de dollars, s’il vous plaît !

Le casting, lui aussi, est aux petits oignons ! Un trio vraiment intéressant, composé entre autres par un étonnant John Gallagher Jr. méconnu en France (il a plutôt joué dans des séries télévisées) qui arrive à attirer notre attention par son jeu toute en sobriété et fort sympathique. Par la délicieuse et trop rare Mary Elizabeth Winstead, qui illumine chaque plan du film (la caméra est constamment braquée sur elle) par son talent à jouer cette femme à la fois vulnérable et forte, paralysée par la situation mais pleine de ressources. Et enfin par un John Goodman magistral. Comme à son habitude, me diriez-vous ! Il est vrai que le comédien n’a plus rien à prouver, ayant enchaîné les rôles avec toujours autant de prestance. Mais ici, il parvient à livrer une toute nouvelle facette de son savoir-faire en se montrant terrifiant comme jamais. Il livre en la personne d’Howard un personnage pouvant éclater à tout moment et qui peut véritablement angoisser car étant imprévisible. Impressionnant, tout simplement !

Il est dommage que tout cet excellent travail se vautre dans sa toute dernière partie (soit son dernier quart d’heure), spoiler: quand l’héroïne parvient à s’échapper du bunker et à découvrir enfin ce qui se passe dans le monde (qui, bien entendu, ne sera pas dévoilé ici).
Alors qu’on prenait notre pied dans ce huis clos poignant, on se retrouve face à un dénouement tiré par les cheveux, pour ne pas dire grotesque. Alors oui, ce dernier permet de mettre fin au développement moral du personnage de Michelle et d’offrir quelques effets spéciaux de bonne facture (surtout avec ce budget !). Mais on plonge d’un coup dans du pop corn movie grossier, avec ses séquences emplies de numériques, de bruitages à gogo et d’une caméra un peu trop hystérique pour y voir quoi que ce soit de l’action. Un virement à 180° qui gâche tout, donnant l’impression de ne pas assister au même long-métrage et dont on aurait très bien pu s’en passer.

Malgré cela, 10 Cloverfield Lane reste la bonne surprise de 2016. Un petit blockbuster aux airs de film indépendant qui parvient à nous offrir autre chose que du vide et du divertissement bas de gamme. Avec un réalisateur prometteur, d’excellents comédiens, un scénario malin et une bonne équipe, les productions hollywoodiennes peuvent encore nous donner de petites surprises de cet acabit. Cela fait un bien fou spoiler: et donne de l’espoir pour la suite du projet, à savoir une sorte de Quatrième Dimension cinématographique centrée sur cet étrange intitulé qu’est Cloverfield. Bien sûr, rien n’est encore officiel ! Mais il y a de quoi engendrer de petites intrigues qui sauront attiser notre curiosité et notre intérêt.

Ce huis clos est très bien tourné, mélant SF, thriller et anticipation. Le réalisateur arrive à nous tenir en haleine : on se retrouve dans la même position que l’héroïne à se demander si oui ou non cette histoire est vraie.
J'ai été un peu déçue par la fin spoiler: on ne sait finalement pas le pourquoi du comment de sa femme, de sa fille et de la jeune fille qui a disparue. Il n'y a pas d'explications. De plus la dernière scène laisse penser qu'il y aura une suite.

Un film comme celui-ci fait du bien car transgenre, vous ne savez pas où il vous emmène, vous vous doutez, pensez savoir et pourtant, reste biens concentrés et laissez vous porter. Du cinéma comme je l'aime.
PLV : à ceux qui aiment se laisser surprendre et passer un bon moment