Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
tony-76
1 073 abonnés
1 410 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 25 avril 2016
Réalisé par Dan Trachtenberg, 10 Cloverfield Lane est un film de science-fiction américain qui nous garde sur le bout de notre siège du début à la fin. La musique alarmiste, les gros plans, le jeu des acteurs et la réalisation, tout est en place pour faire sursauter le spectateur à chaque détour. Le film profite de sa tension bien installée que de ses atouts gore. Mary Elizabeth Winstead, (Die Hard 4) fait un travail admirable dans le rôle de la jeune femme, après un accident de la route secourue par un homme mystérieux spoiler: qui prétend être son sauveur. Ne tombant jamais dans la caricature, Winstead parvient à entraîner le spectateur avec elle dans son aventure. Ses émotions sont troublantes. John Goodman incarne le fataliste qui héberge la jeune femme entre les murs de son bunker post-apocalyptique. Mentionnons que John Gallagher Jr. livre aussi une bonne performance dans le rôle du troisième locataire. Dès l'introduction haletante, cette oeuvre transporte le public dans son univers inquiétant. Même s'il n'atteindra plus l'efficacité et l'intensité de ces premières minutes, elles établissent un climat menaçant duquel le long métrage ne se dénouera jamais. Malgré un manque de profondeur psychologique et un essoufflement en fin de parcours, 10 Cloverfield Lane s'avère fort efficace dans son ensemble. Une bonne surprise !
Quelle très bonne surprise que ce 10 Cloverfield Lane. La bande-annonce est parfaite : elle nous met dans l'ambiance directe en nous suscitant bon nombre d'interrogations: aurions-nous un film série B avec zombies, pourquoi cette fille ne peut-elle sortir et qui sont ces deux occupants masculins. La réponse est dans cet excellent thriller ou vos nerfs seront mis a rude épreuve. Impossible effectivement de révéler le moindre indice, il est impératif de le découvrir par soi-même. Mais la patte d'Abrahms producteur de même que l'un des mots composant le titre du film sont autant d'intérêt a déguster ce film si vous aimez vous faire peur sans pour autant avoir droit a une effusion gore. Sincèrement a recommander vivement...
10 Cloverfield Lane est un ovni. Il m'a clairement mis une claque. C'est un film qui manipule le spectateur comme jamais. Et ça commence dès le début, avec le départ de Michelle, notre héroïne. Où le réalisateur va créer du mystère autour de son personnage. Dans sa voiture, elle va être victime d'un accident. Ceci est le twist de la séquence, le film se construira comme ça tout le long. Le film ne repose pas forcément sur la mise en scène mais sur la performance des comédiens. Ils sont très bon mais celui qui brille le plus est John Goodman, qui joue un personnage très ambiguë. Ils reposent également sur le montage qui installent des changements de rythme très brusque et installe une tension angoissante. L'un des vrais succès du film est la diversité des genres, qui sert à manipuler le spectateur et à aller dans une direction narrative fausse. C'est ce que j'ai le plus admiré dans le film. Certaines scènes restent dans la mémoire comme celle des repas. Le réalisateur nous mets vraiment dans la peau de l'héroïne en nous mettant mal à l'aise dans ces gestes. Ce qui est formidable c'est que au moment où l'on découvre ce qui se passe à l'extérieur avec elle, ça marche car on a vécu son expérience et croyant comme elle ce qu'il en est (on évite les spoilers^^), on est autant surpris qu'elle des évènements se déroulant par la suite.
Cloverfield est un très très bon film, peut-être même un classique.
C'est pour moi la première grosse surprise cinématographique de l'année ! A vrai dire, je n'attendais pas grand chose de ce "10 Cloverfield lane" mais très vite, j'ai été absorbé par ce huis clos mélangeant allègrement thriller et science fiction. Pendant plus d'une heure, la question de la vérité se pose et sème le trouble dans l'esprit du spectateur. Personnellement, j'ai complètement adhéré au pitch ...
Yes yes booking point yeahhh ! Parti sur un huis clos incompréhensible (style Moon), on craint un instant l'enlisement. Décroche, décroche pas ? SURTOUT PAS !!! Car miracle, il y a un scénariste aux commandes et au bout de dix minutes on reste scotchés. La suite surprend, remue, choque... une incroyable surprise (décidément le mot Cloverfield porte chance au cinéma). On regrettera les dernières secondes du film (en mode fin de I am a legend) mais il fallait bien conclure et promettre un cloverfield lane 2.
Voilà un film qui fait plaisir ! Dans une période de suites, de reboots, de films réussis mais sans originalité, 10 Cloverfield Lane arrive à points nommés pour nous offrir du neuf ! C’est un thriller surprenant, très bien monté qui nous tient en haleine. Certains n’adhéreront sans doute pas à tout, surtout au final, mais nous nous avons été très emballés. On est sorti de la salle avec le sourire, content de voir qu’il y a encore des films qui étonnent et sortent du lot. Bref, un film à voir assurément !
Il est tellement bon parfois de rentrer dans une salle de cinéma sans savoir à quoi s’attendre ou presque. Que des bandes-annonces trop explicatives ou des spoilers ne soient pas venus entraver le plaisir de découvrir un film. Grâce à une promotion savamment orchestrée et des teasers malins, le producteur J. J. Abrahms a su insuffler à ce « 10 Cloverfield Lane » un mystère bénéfique qui joue à double tranchant dans la perception que l’on a de ce long-métrage. D’un côté, on est constamment intrigués par le pourquoi du comment mais, d’un autre côté, lorsque le générique de fin arrive, on est tenté de se dire : « Tout ça pour ça ? ». Attention, cela n’empêche aucunement de déguster ce huis-clos paranoïaque avec envie et de manière tout à fait récréative car le film remplit le cahier des charges du divertissement avec panache. Dès les premières séquences muettes, on se demande où tout cela va nous emmener. Et lorsque commence l’enfermement du personnage principal avec ses deux partenaires, le spectateur est tour à tour stressé par le climat oppressant ainsi que le personnage joué (avec brio) par John Goodman puis curieux de savoir ce qui se trame vraiment derrière la porte de ce bunker. Il n’y a aucune longueur, le décorum est original et tout cela s’inspire avec malice des théories complotistes et conspirationnistes. Pensé comme un film complémentaire à « Cloverfield », mais qui se voit tout à fait de manière unitaire, « 10 Cloverfiedl Lane » déçoit quelque peu dans sa résolution tout compte fait peu étonnante et dans un final boiteux et quelque peu déjà vu. Cependant, il est assez original et créatif pour ne pas décevoir. Il pâtit en fait de toute la communication et du marketing (très réussis) faits autour de lui et on ne pourra pas le lui reprocher. Nul doute que si le long-métrage fonctionne comme « Cloverfield », d’autres films dérivés pourrait voir le jour, créant ainsi une sorte de saga inédite et bien pensée encore jamais vue dans le septième art. Dans tous les cas, le divertissement est assuré durant près de deux heures, alors pourquoi s’en priver.
Dans quoi donc se réveille "Michelle" (Mary Elizabeth Winstead), après une violente collision en voiture ? Dans un film d'"angoisse" spoiler: (prisonnière de l'inquiétant survivaliste "Howard", alias John Goodman, avantagé au niveau des effets en ce sens par un physique raccord) , ou dans quelque chose d'autre - pas plus rassurant ?... Ce "10 Cloverfield Lane", produit par JJ Abrams, est en fait un hybride de thriller et de SF, avec une touche d'horreur. Si la mise en place est un peu lente, les trois scénaristes ont su ensuite faire monter la tension, renouveler les enjeux et faire habilement mitonner et progresser le tout (tout en introduisant même, en pointillés, une autre affaire dans laquelle Howard aurait pu s'illustrer avant...). Avec une fin très ouverte - alimentant un terreau propice à une éventuelle suite. Tout cela sent (pas mal) son formatage, et est réalisé sans grand génie par l'ancien pubard Dan Trachtenberg (pour qui, à 33 ans, c'était un premier "long" de cinéma), mais c'est honnêtement fait, et fait passer un bon moment (de divertissement) au global. En (net) bémol : la musique, surlignante et clinquante....
Malgré de mauvaises critiques, j'ai bien apprécié le film. C'est une petite production, avec 3 personnages, dans un bunker, qui ne savent pas ce qu'il se passe au-dessus (attaque chimique, nucléaire, invasion extraterrestre?). Et le jeune réalisateur à la direction a tout compris : savoir installer une ambiance, un réalisme, une gestion du temps et la manière de le montrer à l'écran et bien évidemment un talent dans la direction d'acteurs. Sachant qu'il n'y a que 3 acteurs filmés dans tout le film, il faut que cela soit réussit, que leur visage transmettent leur sentiment : l'héroïne est tantôt affolé, combattive, dissimulatrice, et veux à tout prix sortir de ce put*** de bunker! Et c'est la tout le génie du film : ne jamais savoir si le bunker ou la surface sont les plus dangereux. Faut-il s'échapper et risquer une mort certaine par contamination, ou bien rester, et être entouré de deux inconnus, dont l'un est autoritaire et flippant à mort ? John Goodman est incroyable dans ce rôle, toujours dans l'ambiguïté, chaque dialogue pouvant être à la fois totalement anodin ou au contraire, menaçant. Mary Elizabeth Winstead incarne avec justesse une héroïne qui sort du lot, car elle n'a rien d'extraordinaire et cherche toujours à fuir ses problèmes, et restera coincé sous terre contre son gré. Le final, explosif, romps soudainement avec le calme et la tension froide du bunker, pour terminer sur une touche fantastique et une dose d'action. Le scénariste faisant un parallèle entre l'indécision et l'errance dans le bunker, tandis que la surface n'est que certitude et lutte. Un premier film qui ne paye pas de mine mais qui vaut vraiment le visionnage.
Un film comme celui-ci fait du bien car transgenre, vous ne savez pas où il vous emmène, vous vous doutez, pensez savoir et pourtant, reste biens concentrés et laissez vous porter. Du cinéma comme je l'aime. PLV : à ceux qui aiment se laisser surprendre et passer un bon moment
Le suspense habilement mené est l'atout majeur de ce film, car comme l'héroïne, on ne sait jamais vraiment où est la vérité. Donc scénario efficace, mise en scène correcte, sauf quelques scènes au début où la musique est omniprésente et casting honorable. La dernière partie du film permet de donner un nouveau rythme au film et se regarde avec plaisir.
Un huis clos intense mais finalement assez convenu. Il doit surtout à la prestation du toujours excellent John Goodman (une des dernières "gueules" d'Hollywood) et à l'exaspérante M.E. Winstead dont on ne sait plus trop bien à la fin si elle nous fait envie ou si elle nous exaspère ! On sent clairement que tout est mis dans l'ambiance et que le scénario en a pris un coup. Notamment en ce qui concerne le développement des personnages... Ainsi, John Gallagher ne sert à rien (a tel point qu'un huis clos à deux eut été plus qu'envisageable) et on reste vraiment sur sa fin avec ce qui semble être une énième variation, poussive, sur le thème de Barbe Bleue. Il est intéressant de laisser de la place pour le mystère mais en l’occurrence, l'effet escompté chez le spectateur ne semble pas être celui qui était à la base... Mais dans l'ensemble, c'est parfaitement bien maitrisé et c'est d'autant plus remarquable que le huis clos est un genre difficile. C'est propre, dynamique, parfois même nerveux, et on appréciera le crédo de la série (le clover-verse, là...) qui est de faire ressentir plus en montrant moins. Un retour aux sources salutaire (le premier alien faisait peur avec quasiment rien...) qui rappellera à certains (beaucoup ?) que le cinéma, ce n'est pas juste une surenchère de groboum !
Ce long-métrage dérivé de "Cloverfield" sorti en 2008 est une belle réussite. Le réalisateur Dan TRACHTENBERG reprend avec brio l'idée originale de J.J.ABRAMS (producteur pour cette suite). Il livre un thriller claustro comme on les aime. Un huis clos à trois personnage où l'on ne sais jamais qui dit la vérité. Le suspense reste entier jusque dans les dernières minutes du film. Le rythme est haletant et ne s'essouffle jamais. Bref, c'est jouissif à souhait !
Vu hier en avant première, je conseille ce film à tout amateur de suspense en huis clos. L'actrice est vraiment bien dans le rôle de la kidnapée : pleine de ressources sans être superwoman. Le kidnapeur bien flippant, et les situations de désamorçage par l'humour ne laissent rien deviner de ce qui va se passer. A voir !
Pas vu Cloverfield mais comme ce n'est pas une suite allons y. 10 Cloverfield Lane est un mélange des genres ciblant les jeunes adultes, de grandes thématiques nées aux États-Unis sont abordées (je dis nées aux USA car aujourd'hui tout le monde en parle même les américanophobes...). Je parle évidemment des différentes possibilités apocalyptiques (ici par attaque extra-terreste) et les théories du complot. Mais le film met sans arrêt le spectateur dans l'embarras car nous ne savons pas vraiment, à l'instar de l'héroïne principale, si c'est du lard ou du cochon, à la question "l'a-t-il sauvée ou l'a-t-il privée de sa liberté ?", situation délicate et ambiance angoissante à la clé... C'est sur ce tempo que se déroule 90 % du film, et même sans avoir vu le Cloverfield tout court, on peut se douter de l'aboutissement de l'histoire en connaissant au moins le thème et le genre présenté. Le dénouement est raccord et finalement pas si étonnant que ça, disons qu'il fallait y avoir conscience en se doutant de la sauce à laquelle on s'apprêtait d'être mangé. Mais du coup ça ne correspond pas du tout au film auquel je pouvais espérer et qui aurait au moins pu dénoncer ou mettre en avant quelque chose, une psychose devenue adage des faibles, mais bon. Je n'approuve pas ce film pour ce à quoi il participe, mais sinon c'est globalement un thriller paranoïaque efficace.