AlloCiné
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Votre avis sur Bulworth ?
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Une satire au vitriol de la politique et des dessous des campagnes électorales aux USA. Bien entendu, tout cela serait impensable en France...
Un film indispensable qui devrait être projeté dans les écoles. Il paraitrait - mais c'est officieux - que même B. Obama l'aurait apprécié. Enfin... peut-être pas au point de s'en être inspiré pour sa vie publique...
Un film indispensable qui devrait être projeté dans les écoles. Il paraitrait - mais c'est officieux - que même B. Obama l'aurait apprécié. Enfin... peut-être pas au point de s'en être inspiré pour sa vie publique...
Quel dommage !
Autant d'argent dépensé pour un truc (le mot "film" est de trop) aussi grotesque. On peut songer à ce qu'auraient fait les grands humoristes des années 40 d'une aussi bonne idée...
Autant d'argent dépensé pour un truc (le mot "film" est de trop) aussi grotesque. On peut songer à ce qu'auraient fait les grands humoristes des années 40 d'une aussi bonne idée...
Avec "Bulworth", Warren Beatty a visiblement pris plaisir à s'ècrire le rôle de ce sènateur amèricain si dèpressif qu'il engage un assassin pour mettre fin à ses jours! il faut dire que l'acteur-rèalisateur de "Reds" sait de quoi il parle! Très impliquè dans la vie politique, Beatty s'est inspirè de son expèrience pour livrer une peinture iconoclaste de ce milieu de requins dont il dènonce vertement les insuffisances! Mèdias et èlus sont sur la sellette tandis que ce dèmocrate, ennemi de la langue de bois, mène l'action en politicien rappeur et amoureux, frappè par une crise existentielle! Halle Berry et Oliver Platt se mettent au diapason de son dèlire revigorant! Si l'humour est la politesse du dèsespoir, "Bulworth" est l'un des films les plus polis jamais tournès sur la politique amèricaine! Un bon Beatty...
Dépressif et suicidaire, le sénateur Jay Bulworth commandite son propre assassinat devant avoir lieu lors d'un week-end. Complètement libéré de ses obligations, Bulworth décide alors d'abandonner toute langue de bois et se lâche, découvrant les bienfaits de dire la vérité. Réquisitoire assez jouissif contre la politique qui est contrôlée par l'argent, "Bulworth" est un film qui n'hésite pas à taper là où ça fait mal quitte à oublier au passage d'être subtil. Réalisateur et acteur principal, Warren Beatty porte le film sur ses épaules, se montrant tout à fait irrésistible dans la peau de ce sénateur qui s'attire les faveurs des foules parce qu'il crache dans la soupe de la politique américaine. Diablement efficace, dommage que la dernière partie s'essouffle un peu.
soniadidierkmurgia
On sait que Warren Beatty aime les comédies un peu loufoques où il peut délivrer mine de rien ses idées politiques que l’on sait démocrates. Ici, il incarne un sénateur vieillissant qui aborde sa nième campagne au bout du rouleau. Le générique avec le slogan du candidat répété à l’infini fait mouche, nous mettant immédiatement dans l’ambiance. Décidément rien ne va plus pour ce sénateur qui se met tout à coup à dire n’importe quoi devant les caméras mettant tout son staff sur le flan. Mais rien n’y fait, le sénateur n’est plus décidé à jouer le jeu et il dévoile à un public médusé tous les dessous de la politique. Il en vient même à ordonner un contrat sur lui-même afin que sa fille touche son assurance vie. Mais on le sait bien, c’est quand on va perdre la vie qu’on y tient le plus. Ayant fait la connaissance d’une jeune noire jouée par la sublime Halle Berry il lui colle aux baskets pour essayer d’échapper à son tueur. S’amorce alors une course poursuite comme en raffole les américains. On y prend un certain plaisir même si par moments, l’humour est un peu lourdaud. Quand il apprendra qu’il est sauvé l’animal politique renaîtra subitement de ses cendres pour réapparaitre à son zénith devant micros et caméras. Il faudra qu’il croise encore une fois le regard d’ange d’Halle Berry pour qu’il se souvienne qu’un moment il avait repris visage humain. Drôle et émouvant
Mixage de la politique et de la culture hip-hop, ce film m'intéressait au plus haut point. En plus d'un casting très disparate (Warren Beatty et Paul Sorvino sont associés à Wendell Pierce ou encore le très cabotin Brian Hooks), le film avait un synopsis intriguant.
Réalisé de main de maître par un Warren Beatty déchaîné dans le rôle titre, écrit par ses soins et Jeremy Pikser, et interprété magnifiquement bien par Oliver Platt, Halle Berry ou encore le très inquiétant Graham Beckel et l'effacé mais sympathique Sean Astin, ce film se pose comme un ancêtre hardcore de Président par Accident. Le scénario du film, tantôt léger, tantôt très grave est un modèle du genre et la mise en scène de Warren Beatty se marie parfaitement avec cette histoire en quelque sorte métaphorique. En effet, Bulworth est borderline, mais tout ceci n'est qu'une allégorie. La fin abrupte nous choque autant que de voir Warren Beatty rappeur nous avait amusé. Et ce qui est surtout magnifique, plus que la bande-son, encore une fois modèle du genre, c'est l'association que Beatty en fait avec les images...
Il prend la portion la plus cinématographique de "100 Miles & Runnin’" de N.W.A. et le colle sur une course poursuite, magnifique. Et tout le film est comme ça. Passionnant, abrupt, sombre mais en même temps très drôle, c'est un véritable chef d'œuvre.
Réalisé de main de maître par un Warren Beatty déchaîné dans le rôle titre, écrit par ses soins et Jeremy Pikser, et interprété magnifiquement bien par Oliver Platt, Halle Berry ou encore le très inquiétant Graham Beckel et l'effacé mais sympathique Sean Astin, ce film se pose comme un ancêtre hardcore de Président par Accident. Le scénario du film, tantôt léger, tantôt très grave est un modèle du genre et la mise en scène de Warren Beatty se marie parfaitement avec cette histoire en quelque sorte métaphorique. En effet, Bulworth est borderline, mais tout ceci n'est qu'une allégorie. La fin abrupte nous choque autant que de voir Warren Beatty rappeur nous avait amusé. Et ce qui est surtout magnifique, plus que la bande-son, encore une fois modèle du genre, c'est l'association que Beatty en fait avec les images...
Il prend la portion la plus cinématographique de "100 Miles & Runnin’" de N.W.A. et le colle sur une course poursuite, magnifique. Et tout le film est comme ça. Passionnant, abrupt, sombre mais en même temps très drôle, c'est un véritable chef d'œuvre.
Un des films les plus délirants jamais réalisés sur le monde politique ! Il est vrai que Warren Beatty n'y va pas avec le dos de la cuillère avec ce personnage qui casse brusquement son image et tire sur tout ce qui bouge, médias, lobbies et castes politiques ! Vraiment jubilatoire. Ajoutons à cela un rythme effréné, quelques scènes cultes (pamphlet politique en rap !) et une interprétation assez convaincante, voilà qui permet de passer un excellent moment !
Une pure merveille, un duo d'acteur détonnant ! Un rythme effréné, des situations comiques à tirelarigot ! Le film laisse passer, malgré son statut "Comique" un triste et pourtant réel message sur la société d'aujourd'hui ! Renversant !
Bien meilleur que le bien sage et consensuel Man of the year, Bulworth est une satire politique réjouissante et inattendue. Warren Beatty réalise là une excellente comédie en forme de pavé dans la mare, un brûlot qui résume toute l'hypocrisie de nos systèmes dits démocratiques. Mené sans temps morts et doté d'une distribution aussi prestigieuse que brillante, ce film injustement méconnu mérite amplement le détour. Faites tourner ...
Eric C.
Comédie américaine légère mais hyper sympa avec un Warren Beatty au top de sa forme en tant qu’acteur et réalisateur. Il se donne à 100 pour 100 dans un rôle délirant et déjanté de sénateur américain en campagne qui se lâche au delà de l’imaginable, persuadé qu’il ça mourir rapidement et qu’il peut enfin parler honnêtement. Il est formidable de bout en bout et est secondé par la alors très jeune Halle Berry, charmante et au double jeu troublant. Une très bonne comédie sans prétention que l’on ne regrette pas de voir et où on ne s’ennuie jamais. En bonus un message anti racisme et une incitation pour une meilleure répartition des richesses entre noirs et blancs nord américains sans tomber non plus dans un angélisme béat.
Ce film est la crise de la quarantaine la plus angoissante à laquelle j'ai eu le malheur d'assister. Après une première dizaine de minutes assez intéressantes le film plonge dans une scène de club de gangsters interminable et assourdissante où la transformation de Warren Beatty de sénateur en Whitey le rappeur drogué est complète. Il est surprenant de constater qu'il n'y a pas de scène où le bon sénateur charge la banquette arrière de sa limousine de haut-parleurs à forte teneur en basses pour qu'il puisse se promener et ennuyer tout le monde à portée de voix mais je suis sûr qu'il y a pensé. Il n'y avait tout simplement pas assez de temps car il devait courir partout sous l'emprise de la drogue et rapper. Nous ne savons rien car personne ne savaient rien. Personne ne sait rien sauf M. Beatty et les gamins armés. Chaque image de ce misérable désordre était l'une des pire torture que j'ai jamais endurée. Le fait que ce scénario ait été nommé aux Oscars en dit long sur l'état des films aujourd'hui ...
J’ai bien aimé Bullworth pour son côté franche déconnade, qui cache en fait l’opinion de son réalisateur. Warren Beatty, en grand comédien qu’il est, arrive à faire passer le message et tout le monde en prend pour son grade : les assurances privées, la presse hystérique, la trahison des démocrates à leurs idées, le cynisme des hommes politiques et de leurs conseillers, la police, Hollywood, les riches etc… le tout dans une joyeuse ambiance. Le sénateur en campagne sous acide se met au rap militant, et casse la langue de bois à coup de rimes sous les spotlights.
Une très grande critique du système politique américain et de son fonctionnement, car oui, l'amérique est un pays capitaliste. La forme de ce pamphlet est ludique, ce qui en fait une satire accessible et donc contagieuse. Elle a en effet par son extrême simplicité et son côté direct l'avantage de toucher tout le monde et de faire réfléchir sur la politique en général et sur son implication personnelle dans la vie politique. Un très grand film et une belle prise de conscience. Warren Beatty y est épatant.
BULLWORTH
Warren Beatty dans ses oeuvres !!
Un film que je ne me lasse pas de revoir, au tempo ravageur et au propos cinglant...
Un sénateur démocrate insomniaque en campagne, qui ne croit plus à ses propres sornettes, organise son propre assassinat...
C'est le point de départ de cette satire ronflante du monde politique, où tout le monde en prend pour son grade !!
Bullworth qui découvre le rap, va renouer avec ses engagements passés, et dénoncer à tout va la pourriture des politiciens démagogues de tous acabits...
Parmi des scènes d'anthologie, on retiendra la tirade aux producteurs hollywoodiens, la "craquette touffue", le rap en direct face à une journaliste bouche-bée et les gros mots du genre "médecine socialisée"...
Masquant une réalisation un peu brouillonne par un rythme d'enfer et une BO de feu ("Insane in the Brain" !!), le film nous entraine dans son sillage sans jamais nous ennuyer, et on attend toujours avec impatience le prochain discours rappé, souvent à la limite du ridicule (tant en vo qu'en vf), mais qui frappe toujours là où ça fait mal !!...
("C'est comme ça qu'il rappent les blancs ??")
Un film injustement méconnu avec un Paul Sorvino furibard, Don Cheadle en gangsta militant et Halle Berry en princesse du ghetto, qui nous laisse miroiter un candidat à l'érection pestilentielle comme on aimerait en voir plus souvent !!
Warren Beatty dans ses oeuvres !!
Un film que je ne me lasse pas de revoir, au tempo ravageur et au propos cinglant...
Un sénateur démocrate insomniaque en campagne, qui ne croit plus à ses propres sornettes, organise son propre assassinat...
C'est le point de départ de cette satire ronflante du monde politique, où tout le monde en prend pour son grade !!
Bullworth qui découvre le rap, va renouer avec ses engagements passés, et dénoncer à tout va la pourriture des politiciens démagogues de tous acabits...
Parmi des scènes d'anthologie, on retiendra la tirade aux producteurs hollywoodiens, la "craquette touffue", le rap en direct face à une journaliste bouche-bée et les gros mots du genre "médecine socialisée"...
Masquant une réalisation un peu brouillonne par un rythme d'enfer et une BO de feu ("Insane in the Brain" !!), le film nous entraine dans son sillage sans jamais nous ennuyer, et on attend toujours avec impatience le prochain discours rappé, souvent à la limite du ridicule (tant en vo qu'en vf), mais qui frappe toujours là où ça fait mal !!...
("C'est comme ça qu'il rappent les blancs ??")
Un film injustement méconnu avec un Paul Sorvino furibard, Don Cheadle en gangsta militant et Halle Berry en princesse du ghetto, qui nous laisse miroiter un candidat à l'érection pestilentielle comme on aimerait en voir plus souvent !!
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