Plongée dans le cinéma italien des années 60, le plus beau du monde.
Une ouverture inoubliable, inouïe, audacieuse, bouleversante, qui convoque tout l’univers de Pasolini : la gouaille, la spiritualité, le lyrisme, le désespoir, la dérision, l’audace, le grotesque …
Au centre du dispositif une actrice, que dis je … L’actrice avec un grand A, la Magnani, frontale, entière, faite d’éclats de rires, de colères et d’espoirs
Si vous ne l’avez jamais vue déambuler, dans Rome, au beau milieu du cadre,pour tirer sa carriole, courir vers son fils ou arpenter, prostituee royale, vous n’avez rien vu.
Et ces plans de la banlieue romaine en pleine reconstruction, à deux pas du Colisée ou de la basique St Pierre … le tiers monde en lisière du sacré, sur une musique déchirante de Vivaldi.
Que vais je pouvoir regarder après cela ??