Avis sur Attaque à mains nues

Cirio Santiago c’est le cinéma d’action philippin des années 80, autant le dire de suite, tout un programme !
Il livre avec Attaques à mains nues un métrage comme on peut l’imaginer, ultra-fauché, et pas vraiment très attractif, même si c’est finalement assez rigolo, et suffisamment racoleur pour séduire l’amateur très borderline de cinéma martial !
Côté acteur pas de noms connus. Enfin sauf peut-être de quelques férus des séries Z ! Le rôle principal revient à une femme, c’est suffisamment original pour être signalé dans ce registre duquel seule Cynthia Rothrock côté féminin à réussi à s’extraire de l’anonymat. Jilian Kesner n’est malheureusement clairement pas une artiste martiale, et ses combats sont plutôt des bagarres de cour de récréation face à des méchants très nigauds ! Reste qu’elle est très belle, et le réalisateur a visiblement compris que la dénuder serait une idée de choix, alors elle est souvent nue ou à demi-nue, et ce n’est pas déplaisant ! Pour le reste rien de bien notable à signaler, les acteurs sont transparents !
Le film a le mérite d’être très court, et donc d’aller à l’essentiel. Du coup de la bagarre, une scène de sexe gentiment racoleuse, et un soupçon d’émotion, et pas de chichi. En fait il n’y a pas d’intrigue, le film fait l’effort minimum, et comme niveau action ce n’est pas très bien fichu (euphémisme), Attaques à mains nues ne présente qu’un intérêt très limité au visionnage. C’est juste une curiosité, mais ni sur le plan des combats ni sur le plan de l’intrigue il n’y a de choses à récupérer. A noter quand même quelques répliques d’une évidente drôlerie !
Visuellement c’est la cata ! Santiago filme son métrage n’importe comment, avec des scènes d’action d’une rare mollesse (mais bon, il faut avouer qu’il n’a pas dû être aidé par ses acteurs !). La photographie est très vilaine, et je n’ose parler des décors plus minimalistes qu’un Malévitch ! La surprise est venue de la bande son en fait ! Elle est étonnement réussie, et donne un peu de relief à plusieurs scènes, même si elle n’est pas toujours en adéquation avec ce qui est montré à l’écran.
Bon, Attaques à mains nues n’est pas du tout un indispensable du genre, juste une curiosité que j’avais envie de tenter. C’est médiocre, mais par contre c’est du bon nanar, drôle malgré lui, généreux mais plus que maladroit. 1.5

Attaque à mains nues (1981) est une SérieB réalisée par le philippin Cirio H. Santiago & produit par Roger Corman, mettant à l’honneur la très charmante Jillian Kesner.

Cette dernière doit partir aux Philippines rechercher sa sœur (journaliste) portée disparue. Elle comprend rapidement qu’elle va avoir affaire à la mafia locale. Et cela tombe bien, elle n’est pas seulement très jolie, elle est aussi championne de karaté !

N’attendiez pas un scénario à la hauteur, il n’y en a pas, le seul et unique but du film sera de nous dévoiler Jillian Kesner sous toutes les coutures. Et surtout… en petites tenues (quand elle ne finit pas à poil). On se souviendra longtemps de la séquence où spoiler: elle se fait agresser un soir, poursuivit par ses 2 assaillants (alors qu’elle pouvait les mettre à terre en 2 secondes à l’aide du bon vieux "Mawashi-Geri", le réalisateur en décide autrement et nous entraîne dans une course-poursuite dans une usine où elle perd progressivement ses vêtement pour ne finir qu’en petite culotte, la faute à un fil barbelé qui lui arracha sa jupe (!), avant que l’un des bandit ne lui arrache le reste de sa robe avant de finir le crane scié en deux et elle, les seins à l’air en train de se fight avec le second badguy). Autre séquence mémorable, la scène de sexe entre les deux héros, qui prennent un malin plaisir à se déchirer mutuellement leurs vêtements à grand coup de couteau (!) avant une partie de jambes en l’air endiablée (plutôt que de se déssaper normalement comme le ferait n’importe quelle personne saine d’esprit).


Du cinéma grindhouse en bonne et due forme, avec des combats, des nénés, de la violence, du sang et des acteurs approximatifs. Typiquement le style de film pour drive-in et dont on prend un malin plaisir à le revoir.

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Une nouvelle fois c'est le bistrot de l'horreur qui m'a donné l'envie de voir ce film. Il est toujours amusant et difficile de prendre au sérieux ces acteurs blancs à moustache qui se prennent pour des maitres des arts martiaux,en débutant le film je voyais déjà tout l'esprit de la Canon flotter sur le film,et j'avoue qu'à un moment je me suis dit''ouais bon ce truc va un truc pénible à regarder'' on n'est pas loin d’être dans un film réalisé par Menahem Golan. On sent clairement que c'est Bruce Lee qui à inspiré ce film, enfin c'est surtout l'envie de surfer sur le phénomène qui à du déclencher ce film. Car non seulement les combats et les postures sont clairement influencés par Bruce Lee,mais il y a même un clone à la coupe playmobile qui intervient de temps à autre dans le film. Bon il ne faut pas se mentir ce film n'a rien de terrible d'un point de vue cinématographique,l'histoire est conne,les acteurs n'en sont pas,le montage et les enchainements sont fait n'importe comment,mais ça n’empêche pas que ces défauts finissent pas créer un spectacle amusant. Alors ce n'est surement pas toujours volontaire c'est évident,mais c'est une connerie réjouissante du genre de celle que l'on aime regarder car c'est profondément débile,comme lors du combat avec deux agresseurs qui cherchent à violer l’héroïne,celle ci va perdre ses vêtements en court de route pour finir par se battre seins nues. Il y a aussi ce passage qui se veut ardemment érotique,dans lequel on peut voir Chuck (tient il s'appelle Chuck?) dévêtir sa partenaire en lacérant ces vêtements au couteau,ce qui donne un résultat plus drôle et crétin qu'érotique. On verra aussi l’héroïne lors de l'apprentissage d'une technique au bâton avoir des tresses comme dans Kill Bill,la ressemblance est troublante,il ne m'étonnerai pas Tarantino ai pioché dans ses références lors de l'écriture de son script.