Votre avis sur Los hongos ?
2,5
Publiée le 28 mai 2015
La jungle urbaine. Cali, Colombie. Deux garçons zonent dans la ville. Skateboard, hip hop et surtout tags : c'est leur mode de vie loin des discours politiques formatés et mensongers. Espace de liberté tant que la police ne s'en mêle pas. Deuxième long-métrage d'Oscar Ruiz Navia, Los hongos est convaincant dans son aspect documentaire, moins côté fiction avec certains personnages qui auraient mérité davantage de développement (la grand-mère). Il y a de la rage et des idées dans le film mais il y manque une construction plus aboutie. Manos sucias, autre film colombien qui sort dans une semaine, certes plus classique dans son apparence de thriller, captive bien davantage.
3,0
Publiée le 8 juin 2015
Film un peu décousu qui suit sur quelques jours la vie de 2 jeunes colombiens, l'un étudiant, l'autre travailleur précaire. Leur amitié, sur fond de street art, est bien rendue, de même que leurs relations familiales. Même si le tout peut paraître un peu brouillon, la liberté de ton du réalisateur opère à merveille et malgré l'inégalité des scènes, on passe un bon moment.
4,0
Publiée le 29 mai 2015
Instantané d'une société en déliquescence dont les acteurs tentent de s'extraire en donnant un sens à leur existence blêcharde. A bigler sans retenue.
3,5
Publiée le 4 juin 2015
UN film sur le street art, qui manque un peu de cohésion, mais qui porte une douce rébellion, une énergie plutôt communicative.....Deux acteurs principaux, le papa de l'un d'eux, chanteur populaire, la grand mère de l'autre qui l'héberge, la petite amie, le film et c'est un peu dommage survole les relations pour nous conter plutôt une histoire d'errance dans Cali, avec quand même un capital sympathie assez net....Le scénario manque un peu de cohésion, puisqu'il touche (cela peut être vu comme positif, je reconnais) à tout (politique locale, politique internationale (le printemps arabe), hip hop, tag sur les murs, la police, un concert, etc....).....Je reconnais que la scène de concert m'a paru un peu longuette (8 10 minutes) avec son message politique un peu édulcoré, et l'amour au féminin.......Un peu dispersé tout cela, mais malgré tout le film accroche par son rythme, sa photographie, la peinture et un message final qui vaut tout l'or du monde quand on est marginal comme les deux personnages du film.....J'ai aimé.....
3,0
Publiée le 30 décembre 2017
Los hongos relate avec une platitude narrative irréprochable le quotidien de deux adolescents colombiens dans la ville de Cali. Visuellement, le réalisateur Óscar Ruiz Navia se contente de suivre ses personnages à la manière d'un documentaire en oubliant principalement d'enrober son film de tout ce qui pourrait susciter l'émotion.
Ne reste finalement que les pérégrinations de ces jeunes et la magnifique grand-mère de l'un d'entre-eux qui se tient fièrement au centre de l'affiche. Personnage secondaire, elle n'en reste pas moins le fil conducteur des expériences artistiques de nos deux jeunes graffeurs et la conclusion à cette histoire relativement simple. Malade, ridée, recroquevillée, fébrile, son corps frêle masque une humanité débordante et une personnalité forte malgré les années. Elle représente le phare pour Calvin, son petit fils qui s'en occupe affectueusement lorsqu'il ne se met pas en quête d'un mur à peindre avec son ami skatteur Ras.
C'est sur un quotidien dans une ville bien plus tristement célèbre pour son cartel que pour le street art que s'attarde le jeune réalisateur dont c'est ici le deuxième film. Attaché à une vision très contemplative de ses personnages plutôt qu'à la structure de son récit, le rythme qui en découle peut rebuter mais ce serait alors passer à côté de la partie intéressante de "Los Hongos" (les champignons).
Le titre lui même renvoie aux propriétés de ces organismes qui poussent sur des corps morts et dont la prolifération est incontrôlable à l'image des idées qui germent dans l'esprit de nos "héros" et jalonnent leur parcours.
Car dans ce pseudo-documentaire se reflète un contexte politique et social (le printemps égyptien, les élections locales, la condition féminine, la religion) que le réalisateur se contente d'effleurer comme pour nous rappeler que la connaissance n'a pas besoin d'être complète et précise pour engendrer une action artistique.
Sans être marquant, "Los Hongos" est une fenêtre colorée sur un pays, une ville et sa culture, une parenthèse sincère de la vie de ses personnages. Les rues de Cali dans lesquelles nous déambulons s'ouvrent sur une vision plus globale du monde et, l'universalité du street art et ses codes de liberté ne font qu'appuyer le propos.
1,5
Publiée le 15 juin 2017
Difficile de saisir la connexité des séquences de ce long-métrage. On pense à l'action painting de Jackson Pollock dans la manière de pulvériser des bribes de vie. A l'inverse de Pollock, ce n'est pas une abstraction formelle qui s'y produit, mais la vision naturaliste de la jeunesse colombienne, de ses habitants. Les cultures sont diverses, la "batardise" induite par l'histoire coloniale ne suffit pas à l'extinction des cultures, de leurs différences et de leur harmonie. On se perd dans un style de vie propre à une certaine jeunesse, médiatisée lors des mouvements des "indignados"espagnols. La culture urbaine dépliée ici n'épouse pas les méandres de l'existence, mais se juxtapose en couleurs et couches de peintures modernes. Comme pour les indignados, l'actionnisme tribun ne suffit pas à l'adhésion populaire ou politique de long terme.
3,0
Publiée le 4 juin 2015
Une plongée réaliste dans le monde des jeunes graffeurs colombiens. Il faut remarquer que ces jeunes comédiens non professionnels s'en sortent très bien et sont très convaincants. Ce film souffle comme un vent de fraicheur, et les scènes avec la grand mère apportent un peu de répit et davantage d'humanité à l'ensemble. J'ai bien aimé la fin, que je n'imaginais pas ainsi vu la tournure des événements un peu avant.
2,5
Publiée le 30 décembre 2020
Los Hongos est un film intéressant, honnête et positif qui tourne autour de deux adolescents qui grandissent dans les rues de Cali en Colombie mais vous pouvez lire tout cela dans le synopsis. J'ai passé un bon moment à le regarder mais il me manquait un petit quelque chose pour l'aimer vraiment. La chose la plus importante pour moi dans un film est l'impact émotionnel et l'implication ce qui n'est pas l'aspect le plus fort de ce travail non pas qu'il n'essaie pas de l'être ou de prétendre y parvenir. J'ai dit que le film était honnête parce que c'est ce que j'ai ressenti. Je pouvais vraiment croire que les personnages de cette histoire étaient réels et que tout ce qui leur arrivait se produisait vraiment mais finalement l'absence d'événements vraiment épanouissants ou de scènes profondément émotionnelles qui sont brillamment caractéristiques de ce que vit ce genre de jeunesse perdue m'a empêché d'entrer dans le film autant que je l'aurais voulu. Je pense que cette histoire mérite un très grand éloge pour sa sincérité, sa belle simplicité, ses personnages réalistes et parfois touchants ainsi que pour son interprétation authentique d'une jeunesse à laquelle je pourrais totalement m'identifier si j'étais jeune et vivais dans un autre continent. Même si je n'ai pas été époustouflé je peux dire que je suis heureux d'être tombé dessus et que j'ai beaucoup de respect pour ce film...
2,0
Publiée le 6 juillet 2016
Le titre signifie « Les champignons », organismes qui se développent à partir de la pourriture. Le film se déroule à Cali (plus exactement Santiago de Cali), 3e ville de Colombie avec ses 2,5 millions d’habitants, à l’ouest, côté Pacifique et d’où est originaire le réalisateur. C’est l’histoire de 2 adolescents passionnés par la peinture urbaine (graffs sur les murs), spoiler: l’un vit chez sa mère et s’est fait licencié pour vol de peinture dans le chantier où il travaillait, l’autre, lycéen, s’occupe de sa grand-mère sous chimiothérapie (le personnage le plus intéressant et le mieux construit).
Il n’y a pas vraiment d’histoire : on les voit déambuler en ville, peindre les murs, se faire pourchasser et arrêter par la police et danser avec des amies. Rien de bien original. Seul le côté documentaire (le graff à Cali est déjà un vrai sujet) et la musique rythmée sauvent le film. .
Mak.Lik

7 critiques

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2,5
Publiée le 30 septembre 2018
Ce film n'est pas un film sur le graffiti, mais une histoire de potes sur fond de graffiti (et encore vite fait).
Je suis déçu du film, il est mou et les acteurs principaux ne sont pas convaincants. On dirait qu'il ne sont pas vraiment potes, il n'y a pas de blague entre eux comme dans la cité de dieu où des hommes.(c'est peut être dû à "ras" qui est trop sérieux comme le dit la copine de son pote).
Je m'attendais à un film beaucoup plus axé sur le graff.
Mais c'est plaisant de voir des film d'Amérique du Sud, ça change
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 3 juin 2015
Film magnifique avec une beauté artistique splendide, des personnages attachant. Nous voyons toute la dimension intellectuelle de la et de la rue tout en découvrant la Colombie
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 27 mai 2015
J'ai eu l'opportunité de voir ce film en avant première et je vous le recommande vivement.
A travers ce film, j'ai découvert la Colombie avec ses valeurs, celle de la famille, de l'amitié, ses us et coutumes (culinaires), à travers deux adolescents issus de deux milieux social différents mais passionnés par le même art : les graffitis.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 10 avril 2015
Pour ceux qui aiment les films d'action, armez vous de patience. Pour ceux qui aiment la culture urbaine, le street art, etc... je recommande !
Je l'ai vu en avant première en version originale sous-titrées espagnole donc je ne sais pas ce que donnera le doublage. A part ça, j'ai beaucoup aimé et je vous conseille d'aller le voir !
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