Avis sur 12 Rounds 3: Lockdown

le dernier opus de la saga qui prend un tournant mais pas spécialement dans le bon sens. Innover, certes mais là l ensemble même si le film démarre assez vite et que de l action il y en a mais pour le reste. scénario compris sa ne va pas très. On est très haut des 2 précédents et amene un 3ème un peu inutile, même en DTV.... En fond sonore pourquoi pas. Mais sinon on s ennui quand même un peu et la prévisibilité fonde certains moment n arrange pas les choses. Tout comme le casting. Bref on est content de la courte durée du film qui traite de son histoire un peu simplement en surface sans trop fouiller sur les personnages etc... Le pire des 3, sans aucun doute.
Fortement inspiré de Die Hard, ce petit film se laisse voir avec indifférence tant il est bourré de clichés et de référence plus ou moins assumé à des films d'actions musclés qui ont fait leur preuve. Seul Intérêt voir Dean Ambrose, l'ex lutteur de la WWE faire ses armes en tant qu'acteur dans une énième production sans saveur ni valeur. juste l'exposition de quelques stars du catch en future reconversion.
D'ailleurs, Ambrose ne s'en sort pas si mal dans ce Survival maintes fois vu et revu mais l'ensemble ne contient pas de surprise et comme d'habitude, la fin est plus que baclé. Dans la même veine, Michael "The Miz" Mizanin dans le même type de production est quand même largement plus convaincant, .....A voir pour les amateurs de catch seulement, ou les curieux....

Le synopsis est inexact, c'est un flic qui reprend le travail quelque temps après le décès de son partenaire et découvre, en faisant son travail, des preuves qui incriminent le flic vedette du service ainsi que plusieurs de ses collègues. Lorsque ces derniers s'en aperçoivent, ils bouclent totalement le commissariat et partent à sa recherche. Dans les précédents "12 Rounds" le choix du titre était caractérisé par les 12 épreuves que devaient faire le personnage principal, mais dans ce 3e volet tout est différent, le terme "12 Rounds" n'est plus qu'un clin d’œil avec le nombre de balles qui reste au personnage quand la situation se complique. J'avais trouvé le premier sympa, le second était un très bon divertissement, mais ce numéro trois est clairement le moins bon. C'est un film d'action tout bête qui n'est ni bon ni mauvais, tout ce qui se passe est banal, ça n'arrive même pas à être divertissant au niveau de l'action, c'est tout juste un film qui se laisse regarder.

Un film d'action sans grande promesse qui se laisse regarder facilement, surtout dans l'avion.
La "reconversion" de Dean Ambrose est intéressante ; on peut dire que c'est un acteur en devenir.
Simple et efficace.

Pas grand-chose de bien mémorable dans ce DTV d’action très classique qui poursuit une saga franchement assez médiocre, et qui en tout cas ne se redresse pas dans cet épisode.
On peut déjà regretter un casting franchement pas terrible du tout. Le muscle ne suffit pas dans l’action, il faut aussi du charisme, et force est de constater que ce n’est pas ce qui étouffe les acteurs de ce métrage. Ambrose passe son temps à se trimballer avec des airs perdus, Cross est meilleur mais son rôle est plus monolithique que le nombre de ses expressions, et on soulignera des seconds rôles vraiment pas terribles du tout, malgré la présence de quelques têtes connues : Daniel Cudmore et surtout le prolifique Lochlyn Munro, lequel n’a visiblement rien à fiche du film, et est encore plus fade que de coutume. Bref, à cela il faut ajouter des actrices juste là pour faire sexy.
Le scénario est tout à fait conventionnel. Pas d’intrigue, un huis-clos, le métrage nous promet une copie roublarde de Piège de cristal, avec plein de catcheurs se mettant sur la figure, mais en fait non. Il y a trois pauvres combats, quelques fusillades, mais le spectacle n’est pas au rendez-vous et le final est décevant. Franchement, non seulement c’est dur de faire plus déjà-vu dans le genre, mais en plus faire moins vigoureux c’est difficile. J’ai peine à croire que le casting affiche catcheurs et cascadeurs tant ça fait chochotte.
Pour la forme là aussi, rien à souligner de mémorable : scènes d’action rare et peu marquantes, décors très minimalistes (des couloirs et des pièces plus ou moins vides dans un immeuble très commun, photographie grisâtre, il y a même quelques effets numériques discutables (l’explosion).
Bref, je ne vais pas m’étendre de trop sur ce Lockdown, autrement appelé 12 round 3, et qui s’avère être un DTV d’action tout à fait dispensable, pour ne pas dire inutile. Pas nullissime, mais pas loin. 1

A la base le film devait simplement s'appeler "Lockdown" et non "12 Rounds: Lockdown". Mais il aurait été dommage de ne pas se foutre du monde en ne le raccordant pas à une franchise quelconque, histoire de thuner un peu plus sur le dos des dumbers...

Donc on a engagé une star du catch... Qu'est-ce qu'il y a de dispo et pas trop compliqué pour un mec qui sait pas lire et s'exprime avec des grognements ? ... Allez, va pour les "12 Rounds" !

- "Mais ça n'a aucun rapport. Le scénar pompe plus du côté de "Piège de Cristal". Enfermement, isolement, seul contre tous, des méchants pas sympas, etc etc, et tout et tout..."
- "Euuh, pardon tu me parlais ? J'ai pas fait attention.
Donc le gars c'est un flic pas ripoux, qui en a des tellement grosses que tu crois qu'il y a une éclipse; qui se retrouve enfermé dans une tour avec des flics tous ripoux, mais ils ont pas d'aussi grosses que lui tu vois ?"
- "Miiince alors, grave fort ! Et original en plus. ...
Mais le rapport avec "12 Rounds" ?"
spoiler: - "... Ben il en a des méga grosses pour tirer et 12 chargeurs pour son arme tu vois ?"

- "... Ah ouaiiis... ... bieeen... ?!?..."

Donc le film est déjà nanar avant même le premier clap !
Mais si encore c'était fait avec soin...
Le scénar est linéaire, beauf, sans surprise, navrant à force d'accumuler les incohérences ( spoiler: le top étant le méchant qui bute tout le monde avec son arme en croyant qu'à chaque fois il pourra faire accuser le héros... Et la balistique l'artiste, tu connais ?!?
).
La mise en scène qui abuse de la redoutable caméra à l'épaule "censée" dynamiser un film, alors que ça fait mal aux yeux et rend les séquences souvent illisibles (réservé aux incompétents donc, qui ne savent pas filmer et monter), et "torche" des scènes d'action mille fois vues et revues.

Parfois quelques fulgurances. Le metteur en scène plus inspiré parvient tout de même à présenter des moments sympas. Mais on est loin de "Piège de Cristal".

Jonathan Good (Dean Ambrose pour les intimes, et aller beugler sur les rings de la WWE) ne mérite pas vraiment son nom de naissance, mais ne joue pas si mal.
Cependant il manque singulièrement de charisme. Il est plutôt transparent même, malgré le fait d'être assez juste et attachant.

Alors quand le point fort du film c'est un méchant hyper charismatique... Ben le héros se fait voler la vedette en permanence.
Il a effectivement des c......s, mais elles sont dans le potage !

Pour résumer, un film pas bien malin, même dramatiquement stupide, écrit par un enfant de 2 ans torché à la bière frelatée, mais qui sait quand même amuser et distraire, pour peu qu'on sache à quel degré le regarder.