Félix et Meira
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traversay1
traversay1

3 803 abonnés 4 925 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 11 février 2015
Au nez et à la barbe de Dolan (Mommy) et de Cronenberg (Maps to the Stars, Félix et Meira de Maxime Giroux a remporté le Prix du meilleur film canadien au Festival de Toronto. Surprenant et honnêtement incompréhensible à la vision de ce "petit" film, lointain cousin du Witness de Peter Weir et qui nous conte une histoire d'amour pas très crédible entre un oisif athée et une mère de famille juive hassidique. Laquelle semble jouir d'une liberté de mouvement peu probable dans la communauté orthodoxe où elle vit. Les voies de l'amour sont impénétrables mais le couple ainsi formé peine à convaincre de son existence même si l'interprétation est irréprochable. Maxime Giroux est très pudique dans sa narration et si la lumière qui émane de son héroïne ne manque pas de toucher, on peine toutefois à comprendre son cheminement. Il est rare que l'on demande à un film d'être plus démonstratif mais la mise en scène de Félix et Maria reste trop en dedans pour que cette confrontation de deux mondes que tout oppose soit transcendée par la fusion des sentiments.
Le Blog Du Cinéma
Le Blog Du Cinéma

113 abonnés 297 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 16 février 2015
(...) Une femme qui n’aime plus son mari et tombe amoureuse d’un autre homme. Un thème simple dont regorge le cinéma et pourtant pouvant être mis en scène de bien des manières. Construit de manière lente, provoquant parfois un certain ennui, FELIX ET MEIRA trouve sa beauté dans sa finesse. Si Félix (Martin Dubreuil) est particulièrement insouciant, voire enfantin, il comprend bien qu’avec Meira (Hadas Yaron) leurs rapports n’évolueront pas vite. Cette dernière qui a vécu toute sa vie au sein de sa communauté où les choses les plus simples lui sont interdites et inconnues (dessiner, écouter de la musique, danser) va braver ces coutumes, mais sans jamais subir l’insistance de Félix, qui se contente de recevoir ce que Meira veut bien lui offrir. Car au centre de l’histoire il y a surtout une remise en question, ou du moins une perte de foi, de la part de Meira qui ne se reconnaît plus dans sa pratique religieuse, n’éprouvant plus l’enthousiasme d’antan lors du shabbat et qui s’ennuie. Malgré l’amour qu’il lui porte, Shulem (Luzer Twersky), son mari, ne parvient pas à la comprendre et à communiquer avec elle. La rencontre de Félix n’a donc rien d’évident et le réalisateur met en scène leur relation avec une intelligente prudence. D’abord se parler, puis se regarder, enfin se toucher. Maxime Giroux suit l’évolution de leurs rapports en tournant autour de ces protagonistes, quitte à les filmer de dos, tout en les laissant vivre devant les yeux du spectateur. En suivant cette optique Giroux offre des séquences d’une grande beauté. Par exemple Meira, qui n’a pas le droit de regarder un autre homme que son mari, hésite dans un premier temps avec Félix. Le regard de la jeune femme vaque autour du visage de Félix avant de se fixer enfin sur ses yeux l’espace de quelques instants. La caméra capte chaque détails du visage sublime de son interprète, Hadas Yaon. L’actrice de 25 ans est une révélation et fait de Meira le point fort du film. Avec sa perruque plus que visible et pas le moindre maquillage, elle illumine le film par sa malice et sa beauté simple et naturel, dans un décors pour le moins terne (...

L'intégralité de notre critique de FÉLIX & MEIRA, sur Le Blog du Cinéma
Ginere
Ginere

2 abonnés 32 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 12 mars 2015
Beau film sensible. Tout est dit par petites touches, sans chercher à faire de démonstration, les personnages ne sont ni tout blancs ni tout noirs. Et l'accent québécois ajoute une petite touche d'un exotisme inattendu. Une belle réussite.
chrischambers86
chrischambers86

14 509 abonnés 12 578 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 11 septembre 2018
Même si vous n'avez rien du juif hassidique religieux et que vous n'avez pas grandi en tant que tel, vous comprendrez certainement les difficultès et le conflit èmotionnel du personnage de Shulem! Fèlix et Meira, ètouffès dans leur famille respective! Par chance, ils se sont rencontrès! Le monde est un endroit cruel pour les souris! Pour Fèlix et Meira, la vie va leur laisser une seconde chance! Concernant les acteurs, Maxime Giroux a su leur faire confiance dans un « hands off » très facile! Martin Dubreuil est convaincant dans le rôle de Fèlix mais c'est Hadas Yaron qui crève l'ècran et le cinèphile averti se souviendra qu'elle avait dèjà jouè une juive hassidique dans "Le coeur a ses raisons". Non seulement, l'actrice israèlienne a rèussi à comprendre son personnage mais aussi à comprendre la langue! Plusieurs prix et distinctions pour cette oeuvre dèlicate sur l'aube d'un amour avec peu de dialogues mais pas mal d'improvisation! La lenteur des images vènitiennes rendent le final fascinant...
I'm A Rocket Man
I'm A Rocket Man

324 abonnés 3 243 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 11 janvier 2023
Superbe film sur l'amour et la religion... ici on suit une femme juive, mariée à un homme ultra pratiquant et on voit sa souffrance quotidienne ! Puis soudain elle rencontre un homme et tout prend du sens ms que faire quand toute une communauté vous interdit d'etre vous même et d'etre heureuse ? C'est ca que ce film raconte et c'est beau et fort !! En prime on y voit Martin Dubreuil dans un role un peu différent de ce qu'il a l'habitude de faire et franchement c'est super plaisant ! Ici il est doux, gentil & patient et j'ai fondu complètement pour lui !! Bravo...
overlook2
overlook2

29 abonnés 163 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 23 septembre 2016
Il gère en dilettant sa vie de rentier, entre ennui et molle rébellion ; elle suffoque dans l’univers oppressant des juifs hassidiques. Ensemble, ils vont trouver la force de s’extraire de leur carcan respectif. Scolaire et convenu. Seule originalité : le retour final à une certaine morosité au sein du couple - on se créé toujours nos propres prisons.
Serge_la
Serge_la

7 abonnés 743 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 12 janvier 2022
L'histoire a du sens et se déroule lentement pour nous permettre de ressentir les événements. Un peu comme la vraie vie peut être lente. Cependant, la lenteur en vie réelle semble moins lente que dans les films. Mais le film avance son bonhomme de chemin et nous arrivons enfin dans un endroit lent et ennuyeux mais un cran plus libre. Dieu merci !
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 10 février 2015
Le choc de 2 cultures lorsque le hasard les fait se rencontrer.
C'est cette approche très lente, trop lente diront certains qui nous est offerte dans ce film, tout en nuances. Pas de jugement, même si la représentation de l'orthodoxie juive paraît plus qu'inquiétante, juste le temps qui passe qui fait que le cours des choses va bouger, mais pas aussi vite que l'on souhaiterait en tant que spectateur.
Nous ne sortons pas de nos carcans, surtout ceux là, sans quelques traces...
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 3 août 2017
Film trop lent, qui écoute ses silences. Lumières tristes même à Venise alors qu'elles auraient pu être gaies au Canada et grises à Venise pour ajouter un peu de subtilité au film. Narration peu explicative alors qu'elle prend vraiment tout son temps.

Ce n'est pas manichéen a priori mais ça l'est tout de même.. Personne n'a tort ou raison, le mari délaissé est admirable de noblesse d'âme mais l'héroïne qui se trouve enfermée dans une vie trop codifiée où elle ne trouve pas sa spiritualité à elle, ne paraît jamais au sein de sa communauté dont le réalisateur dit qu'il l'avait trouvée chaleureuse quand il l'avait fréquentée. A la vue du film, on a l'impression de toute la communauté hassidique est étriquée et sombre. On aurait aimé voir l'héroïne avec son vague à l'âme au milieu de festivités qui auraient montré la complexité d'un coeur frustré.
L'héroïne est très belle, c'est un plaisir de la regarder. Son amant défend son jeu. La musique est à la hauteur. L'accent canadien, euh bof.
Néanmoins, c'est l'ennui qui m'a dominée alors que ce film aurait pu avoir une autre dimension avec quelques ajouts et quelques coupures au montage.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 4 février 2015
J'ai découvert un très beau film canadien délicat, extrèmement bien joué, et réalisé par un jeune homme qui a beaucoup d'avenir. Le regard posé sur ces 2 communautés, dénué d'aprioris; fait du bien. Surtout en ce moment
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 29 janvier 2015
Le film s’est fait une réputation grâce à ses passages remarqués dans plusieurs festivals renommés tels que Chicago, Varsovie, Namur, Sarlat, San Sebastien, Hambourg, Sao Paulo et encore Toronto, où le film s’est permis de remporter le « Canada Goose Award for Best Canadian Feature Film » face au favori, le « Mommy » de Xavier Dolan. C’est donc curieux que je découvrais le film. D’autant plus qu’il s’agissait pour moi d’une découverte, n’ayant jamais entendu parler des deux premiers long-métrages du réalisateur : « Demain » et « Jo pour Jonathan » respectivement datés à 2008 et 2010 qui n’avaient pas eu le droit à des sorties françaises.

Maxime Giroux a emménagé à tout juste trente ans dans le quartier de Mile-End à Montréal où se déroule le film. C’est un lieu multi-ethnique où l’on retrouve la plus grande communauté de juifs ultra orthodoxes au monde après Jérusalem, New-York et Londres. Il confie avoir été très vite intrigué par les allers et venues, les coutumes de cette communauté dont il est quasiment impossible d’en questionner les membres. Même s’il admet avoir reçu à plusieurs reprises des accueils chaleureux lors de sa recherche de documentation afin d’accumuler de la matière pour en faire un film, l’ultra radicalisation récente du milieu à du rendre la chose difficile. Cette radicalisation dont le roman de Deborah Feldman avait fait office de témoignage lors de sa sortie. L’histoire suit cette femme racontant sa vie au sein de la communauté juive hassidique de Williamsburg, jusqu’au jour où ne supportant plus cette vie, elle réussit à s’en libérer.
Mais « Félix et Meira » n’est pas l’adaptation de cette histoire.

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anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 17 février 2015
Si vous aimez le cinéma en majuscule, allez voir ce petit bijou!!!! film d'une grande beauté, cherchant à restituer la pointe du coeur...
Courez y! Vous ne serez pas décu!..L'histoire d'une rencontre , d'une très belle rencontre..Avec une fin qui nous offre pleins de questions humaines..
Bravo!!
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 22 août 2017
D'un côté une jeune femme étouffant sous le poids de la tradition religieuse. De l'autre un homme en rupture avec son père . Deux parcours qui pourtant ne les destinaient pas à se rencontrer. Et pourtant cela C'est produit. C'est bien là toute la richesse de ce film.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 26 mars 2016
Une histoire émouvante, toute en finesse. Le jeu des acteurs est d'un réalisme touchant. Les silences nous laissent le temps d'interpréter à notre guise. Pour ma part, j'ai interprété la fin comme très morale. Meira quitte sa communauté avec sa petite fille. Mais tout d'un coup l'amour romantique est moins évident. Elle reste attachée aux traditions de sa religion, garde sa perruque, etc. S'installe un silence gênant entre les deux amants, la petite fille qui pleure ne semble pas trouver sa place dans cette nouvelle vie que lui impose sa mère. Et pendant ce temps, on voit le mari de Meira qui fait un pas vers sa femme qu'il aime tant en écoutant la musique interdite. Cette conclusion nous laisse penser que Félix est l'élément qui va aider le couple marié à se retrouver et mieux se comprendre.
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