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    The Strangers
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    3,9
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    283 critiques spectateurs

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    TchoSensei97
    TchoSensei97

    42 abonnés 167 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 juillet 2016
    Ce film réussit à mêler différents grands genres du cinéma avec énormément de succès ! Les sensations respectives que l'on peut ressentir devant un grand thriller policier et un grand film d'horreur fantastique sont très différentes, mais elles se mélangent ici à la perfection pour donner quelque chose de presque inégalable en terme de puissance et d'intensité. Car lorsque notre angoisse est suscité par un grand suspens (très bien amené et maîtrisé dans ce film) et par des visions d'horreurs complètement gores, cela nous procure des effets magistraux sur la durée, ce dont les traditionnels jumpscare en sont incapables. La mise en scène est également incroyable, comme lorsqu'elle nous présente une course poursuite haletante sous une pluie torrentielle, ou les pratiques d'un chaman qui semble lui-même complètement possédé. Les personnages sont tous très bons car ils ont chacun leur rôle : on s'attache et on soutient certains d'entre eux, ou on est très intrigué par d'autres. On ne sait d'ailleurs jamais qui est véritablement l'ennemi, ce qui rend l'intrigue captivante. Mais ce qui est très dommage, c'est qu'à la fin, il reste encore quelques points de l'intrigue qui ne sont pas très clairs, et on a encore des doutes sur la nature d'un ou deux personnages. Mais cela n'empêche pas ce film d'être une énorme claque qui s'intensifie dans la durée.
    thebest76
    thebest76

    47 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juillet 2016
    Ce film mérite d'être vu (âmes sensibles s'abstenir) mais le scénario est assez médiocre comme le montre la fin du film ! Néanmoins le jeu d'acteur est fantastique et les prises de vu à couper le souffle
    L'idée étais là mais le résultat laisse à désirer
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 septembre 2016
    un film de genre filmé à la coréenne. On se fait prendre. relecture de notre société à travers une histoire d'exorciste ! Et comme souvent avec le cinéma coréen, quand on crois que c'est fini, nous revoilà surpris par un scénario riche en rebondissements.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 11 juillet 2016
    Étant sur smartphone je ne m'étends pas, mais je conseille absolument ce film. Une orchestration parfaite, avec son petit rythme bien tranquille qui fait son bonhomme de chemin façon The Chaser pour au final vous avoir proposé un vrai grand film comme on en fait rarement.

    Que ce soit dans l'esthétique, la mise en scène, sa narration, son étrangeté... Et sa simplicité aussi. Ce film fait tout merveilleusement bien. Il faut le faire connaître, ou au moins avoir essayé déjà.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 juillet 2016
    Œuvre esthétique mystique, chamanique, sombre, gore, et poétique, aux ridicules personnages d'une tristesse sans limite, pétri de symbolique catholique et animiste coréenne, où le Japon symbolise la menace absolue...extraordinaire
    Stéphane C
    Stéphane C

    65 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 juillet 2016
    Le principal leitmotiv du thriller coréen est l'incompétence de sa Police; "The strangers" ne déroge pas à la règle et nous entraîne vers une piste ésotérique particulièrement angoissante ... Très réussi !
    Eric B. paris
    Eric B. paris

    5 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 juillet 2016
    Long. Ennuyeux. Presque ..... demembré
    Beaux paysage. Une promenade dans un coin de Corée du Sud. Peut ne pas être vu.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juillet 2016
    L'été sera coréen. The strangers est le premier choc d'un trio de films qui s'annoncent prometteurs. Le film, fait rare, est de part l'hétérogénéité de sa valeur et sa longueur assez singulier. Durant la première partie, le film apparaît assez déceptif comme si Na Hong-jin, n'arrivait pas à réussir la dualité du thriller et de la comédie qui faisait tout le charme du puissant Memory of murder de Boon Jong Hoo auquel The strangers renvoie en permanence. Cependant, les scènes violentes sont remarquablement conduites et les acteurs tous très bons, emprisonnés entre les murs de leur incompétence et le climat poisseux de la campagne coréenne. C'est alors que le film à sa moitié devient fabuleux. Une époustouflante scène d'exorcisme axée sur le chamane et l'exorcisme lui même au contraire du film de William Friedkin (L'exorciste) qui centrait l'action sur la fillette et ses convulsions. La mise en scène s'emballe de même qu'un récit sans temps mort, qui convoque le genre gore des films de morts vivants avec une efficacité jamais vue. L'action est alors trépidante. Cette seconde partie de The strangers, aussi très émouvante, doit beaucoup à Hwang Jeong-min dans le rôle du flic incompétent et surtout très pusillanime qui, devant le danger vécu par sa fille, se surpasse. Porté par une musique très à propos, The strangers, malgré ses failles du scénario lors de la première heure, est un film éblouissant dont le tragique est parfaitement assumé. Thriller, film gore, étude naturaliste de la vie de la campagne coréenne et fin psychologue, voici une oeuvre qui renouvelle les genres du cinéma avec souvent bien du brio.
    Christoblog
    Christoblog

    838 abonnés 1 688 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juillet 2016
    On ne peut qu'être stupéfait par l'incroyable virtuosité dont fait preuve le réalisateur Na Hong-jin dans son dernier opus.

    Mais avant de développer il me faut signaler que le film n'est probablement pas destiné à un public très large : il faut pour pleinement l'apprécier ne pas être réfractaire au cinéma de genre, tendance exorcisme et épouvante.

    Ceci étant dit, The strangers présente toutes les caractéristiques du film culte destiné à marquer les esprits.

    Il commence comme une comédie grinçante coréenne (c'est à dire, mettant en scène des flics incompétents), avant de basculer dans le thriller fantastique, puis de verser au final dans un sidérant huis-clos à ciel ouvert, si je peux dire, entre un policier benêt et l'ensemble des forces du mal réunies.

    Le film, dans cette dernière partie, n'évite pas une certaine confusion qui pourra dérouter. En réalité, on ne sait plus trop qui est qui, qui fait quoi, et dans quel camp se situent les différents personnages. Cette incroyable maelstrom de forces occultes plonge le spectateur dans un état de sidération qui n'est pas très éloigné de celui du héros. Na Hong-jin réussit alors un coup de maître : nous sommes nous-mêmes, en tant que spectateur, désorientés par les forces du mal.

    Le film est par ailleurs d'une beauté confondante dans tous ses aspects : utilisation géniale des décors, scènes gore parfaites de réalisme, excellents acteurs, mise en scène souveraine.

    L'interprétation globale qu'on peut avoir de The strangers pourra être très différente : chant d'amour d'un père pour sa fille, ou tableau désespérément noir de la condition humaine face aux forces qui la dépassent. C'est le propre des grands films.
    DarkAkuma02
    DarkAkuma02

    57 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 juillet 2016
    En Corée du Sud, des meurtres morbides commencent à se multiplier dans un petit village, sur lesquels intervient un policier maladroit. Des rumeurs commencent à se faire entendre, les liant à la présence d'un mystérieux japonais qui s'est installé dans une forêt à proximité.
    Cette histoire à l'ambiance surnaturelle parle de fantômes et de possessions. Une certaine tension s'installe progressivement dans ce long-métrage à travers plusieurs scènes horrifiques, contrebalancées au début par les réactions et l'attitude du personnage principal, mais qui devient plus permanente au fur et à mesure de l'avancée de l'histoire . A la fin, les réponses aux questions qui ont été soulevées ne sont pas toutes explicites et demandent une certaine interprétation. Ce film a été une excellente surprise avec un climat que j'ai trouvé vraiment unique et efficace.
    petitbandit
    petitbandit

    95 abonnés 636 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 juillet 2016
    Si vous vous attentez à un polar classique avec un tueur en série dans une atmosphère sombre et tendue, passez votre chemin. La bande annoncé et le pitch sont trompeurs, Stranger est un mélange de thriller horrifique avec des scènes d'épouvante et de fantastique. Sauf que là on a affaire à une sorte de Benny Hill aux yeux bridés qui joue dans l'exorciste avec sont lot de passages frisant l'absurde, des moments Gore de tuerie et de barbarie le tout servi par un scénario confus, une interprétation par instant grotesque. Si on y ajoute une durée excessive, des sacrifices et tortures sur les animaux mal venues et une fin en grand n'importe quoi, ce film a tout d'un navet monumental. Help !!!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 9 juillet 2016
    Je viens de sortir du cinéma, et me suis inscrit illico sur AlloCiné afin de partager mes impressions...
    Ce film est un véritable supplice , 2h36 d'inepties, de scènes grotesques...
    Comment le réalisateur de "The Chaser" a pu pondre un tel navet ?!
    dagrey1
    dagrey1

    101 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juillet 2016
    Un petit village coréen est bouleversée par une série de meurtres, sauvages et inexpliqués. La présence, récente, d’un vieux japonaisqui vit en ermite dans les bois avec son chien d'attaque attise rumeurs et superstitions. Face à l’incompétence de la police pour trouver l’assassin , certains villageois demandent l’aide d’un chaman. Jong-gu , un policier dont la famille est directement menacée à travers sa fille, décide d'élucider ces crimes et de découvrir ce qui se cache derrière ces phénomènes surnaturels...

    "The strangers" est le troisième film du réalisateur coréen Na Hong Jin, déjà réputé pour avoir tourné les excellents "the chaser" et 'the murderer". Cette fois le réalisateur ancre son action dans le domaine du fantastique et du mysticisme. Pour résoudre cette série de crimes, les habitants contactent des chamanes, évoquent la question avec des prêtres...on parle de fantômes et d'esprits vengeurs.

    Toutefois et sans spoiler, on reconnaitra une vrai filiation avec les 2 précédents films du réalisateur marqué par une certaine complexité scénaristique (comme dans "the murderer") et par un fatalisme sombre, tellement éloigné des histoires horrifiques U.S auxquelles nous sommes habitués en occident. On retrouve également une causticité et un humour décalé, dans des situations pas vraiment appropriées, ce qui est aussi une marque des thrillers coréens de ces dernières années.
    J'ai personnellement beaucoup apprécié le film, mystérieux et implacable jusqu'à son échéance.
    Les acteurs sont très bons particulièrement Kwak Do Won dans le rôle du personnage principal, Jong Goo, un policier un peu trouillard et gourmand qui vivait une vie tranquille et ordinaire avec sa famille et se retrouve confronté -de près- aux ténèbres.

    J'émettrais cependant une petite réserve qui tient à la durée du long métrage (2h30) et à certaines ambiguités scénaristiques notamment sur le dénouement de l'intrigue.
    Jorik V
    Jorik V

    1 282 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 juillet 2016
    Encore une immense claque venu du cinéma coréen ! Décidément on peut affirmer sans peine que la Corée du Sud est devenue en dix ans le pays de référence en matière de thriller haut de gamme. Les Etats-Unis sont sacrément à la ramasse en tentant de faire des polars trop sages destinés à plaire à tous les publics. Récemment d’ailleurs, hormis l’immense « Prisoners », quelle production américaine actuelle ou récente peut se targuer d’arriver au niveau de « Memories of Murder » ou du chef-d’œuvre « J’ai rencontré le Diable ». Citons aussi « The Chaser » du même Na Hong-jin que ce « The Strangers » qui avec « The Murderer » signe trois thrillers implacables, puissants et mémorables. Un véritable tour de force qui atteint son apogée ici.

    Certes le film dure plus de deux heures et demie et c’est peut-être son seul défaut avec quelques zones d’ombres inexpliquées dans l’intrigue, très dense. En effet, un bon quart d’heure en moins aurait peut-être empêché ce ventre mou en milieu de long-métrage. Mais hormis ce détail, quelle maîtrise spectaculaire du cadre, des effets et de l’intrigue. La première partie ne nous laisse pas de répit enchainant les visions effrayantes entre meurtres sauvages, maladies étranges et semblant de possession. Le film nous met mal à l’aise tout en nous captivant, pressés de savoir ce que nous réserve cette intrigue labyrinthique. L’intrusion du fantastique voire de l’horreur et du gore se fait sans aucune rupture de ton dommageable et donne à « The Strangers » un équilibre homogène.

    Les morceaux de bravoure s’enchainent après une pause relative et nous collent à notre siège. Na Hong-jin réussit le défi de rendre intriguant puis limpide un scénario à priori complexe. L’art du montage, notamment dans la scène des rites chamaniques et lors de l’épilogue, montrent toute la précision narrative du metteur en scène coréen. A celle-ci s’ajoute la beauté de ses images et l’ampleur de sa réalisation qui parvient à créer un climat anxiogène au sein de ce petit village de campagne. Cerise sur le gâteau, des traits d’humour burlesque parsèment ce polar poisseux sans que cela nuise au sérieux de l’ensemble. La conclusion, inattendue (donc jouissive), est terrifiante et remet en perspective beaucoup de choses, notamment sur la teneur théologique du film. « The Strangers » vous donne une sacrée leçon de cinéma et prend déjà la première position du thriller de l’année. Et encore une fois, il nous vient de Corée du Sud !
    ninilechat
    ninilechat

    75 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 juillet 2016
    Que dire? Rien. Charriés par les turbulences de cette oeuvre dantesque, qui renvoie à la cour de récréation tous les films fantastico /horrifiques tournés jusqu'à ce jour, recrus d'images, ballottés de parabole en parabole, nous pouvons tout juste implorer: laissez nous reprendre notre souffle!
    Que faire après ce film? Une thèse. Ah oui, il y a de quoi faire une thèse pour débrouiller les innombrables pistes de lecture qui foisonnent, qui nous envoient de droite et de gauche.... Histoire de fantômes, séances de chamanisme. Oui, mais avant tout, imprégnation chrétienne: le film commence par une lecture de St Luc, quand le Christ ressuscité dit à ses disciples: voyez, je suis vivant, vous pouvez me toucher, voyez les plaies à mes côtés, et s'achève sur une dernière scène où le héros, qui comme le spectateur n'y comprend rien, est sommé de prendre partie avant que le coq ne chante trois fois....

    Eh oui, le spectateur est placé à la même position que le héros Jong-Goo (Kwak Do-Won), petit flic dodu et nigaud d'un village originellement sans histoire, jamais pressé de se lever mais toujours prêt à se mettre à table, et dont la devise serait plutôt "courage, fuyons". Sûrement plus habitué à arbitrer des bagarres entre poivrots qu'à affronter les horreurs qui vont se succéder.... Il vit paisiblement entre une femme charmante, une belle mère autoritaire et une malicieuse fillette, So-Yeon, qu'il adore.

    D'abord, un couple est atrocement massacré. Le coupable est vite retrouvé, hagard, couvert de sang (et de pustules). Et puis, dans une maison incendiée il y a trois corps, lardés de coups de couteau. La raison dit que les coupables ont mangé des champignons empoisonnés, d'où les pustules, qui les ont rendus fous. Et les villageois: ce n'est pas oeuvre humaine! c'est un fantôme! Et, coïncidence (?), les faits ont commencé lorsqu'un étranger s'est installé au village: un bizarre et mutique japonais.... Bon, que l'étranger, bouc émissaire pour les coréens, soit un japonais n'est évidemment pas non plus un hasard. Je vous l'ai dit, il y a des pistes en tous sens...

    L'étranger est il un fantôme? Est il identifiable à cet homme nu, vu par certains chasseurs, qui dévore les chevreuils morts à même leur panse, la tête dans les entrailles, et dont les yeux rouges brillent dans la nuit...

    Tout cela se passe bien loin des grandes villes industrieuses, dans des montagnes dont on a des images sublimes, des petits hameaux disséminés autour d'un modeste centre, et partout, la forêt, dense, profonde.... Le japonais (Jun Kunimura) habite justement au coeur de la forêt, une maison isolée au dessus d'une clairière pleine de charognes....

    Et puis un jour, voilà que c'est l'adorable So-Yeon qui se couvre de boutons, qui crache des obscénités.... L'esprit mauvais s'est emparée d'elle, et là, le paisible Jong-Goo pète un cable.... Ce que fait la petite actrice est prodigieux. Mrs Linda Blair et Sissy Spacek peuvent aller se rhabiller.... Tandis qu'un jeune étudiant en prêtrise essaye d'affronter l'étranger le crucifix à la main, la belle-mère convoque un puissant chaman; élégant jeune homme qui se déplace en grosse voiture; il est vrai qu'il faut emporter tous son matos.... On sait que le chamanisme, interdit en Corée pendant la très confucianiste période Choson puis l'occupation japonaise connait une vraie renaissance et pénètre la société, même évoluée. On ne s'étonne pas que dans ces campagnes reculées, il soit pratiqué, et on assiste à d'ébouriffantes cérémonies de lutte contre les démons, de part et d'autre, à grand renfort de coqs -sale temps pour la volaille....

    Na Hong-Jin est un génie, que dire de plus. Comme Park Chan-wook a révolutionné le film noir en le portant à son plus haut point de tension, Na Hong-Jin transcende le fantastique/gore en opéra sanglant, en conte philosophique noir dont la morale est: quoique l'on sache, on ne sait rien. Quoique l'on croit voir, on ne comprend rien....
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