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Un visiteur
5,0
Publiée le 28 août 2017
Un film qui à attiré mon attention du fait de sa renommé, quelque chose d'assez rare pour un film étranger. Le film touche a beaucoup comme la superstition, la croyance, l'amour, le péché. Je commence à vraiment penser que c'est les coréens qui ont les meilleures histoires d'épouvante.
Film après film, Na Hong Jin a su s’imposer aux comme l’un des auteurs les plus intéressants du cinéma contemporain sud-coréen. Réalisateur des polars The Chaser et The Murderer, le cinéaste parachève de livrer sa vision nihiliste et désenchantée du monde avec le définitif The Strangers. Polar burlesque glissant petit à petit vers le thriller surnaturel, le film s’avère être une expérience inoubliable et surtout immanquable dans les salles obscures. ♥♥♥♥♥
Dans une petite bourgade tranquille de la campagne coréenne, un policier naïf et maladroit se retrouve confronté à une série de meurtres semblant être commis par des personnes habitées par un mal étrange. Tentant de composer avec cette force démoniaque qui s’invite jusque dans son foyer, l’homme va alors mener une enquête cauchemardesque et labyrinthique sur l’origine de ces incidents. Nihilisme et désolation sont les mots qui semblent le mieux caractériser The Strangers. Le film cherche à montrer comment le mal contamine tout sur son passage, comment celui-ci s’accommode de chaque situation et n’épargne rien ni personne. Chef-d’oeuvre de noirceur, le film de Na Hong Jin semble cristalliser tout ce que le film de genre coréen a pu nous offrir de meilleur ces dernières années. A la fois chronique sociale, polar tragi-comique et film d’épouvante, The Strangers navigue entre les genres avec une justesse étourdissante. Si l’on pense au génial Memories of Murder durant la première heure dans la capacité que le film a à nous faire rire dans un contexte lugubre, Na Hong Jin nous emmène ensuite vers les terrains plus glissants du film de possession démoniaque. Le cinéaste coréen lorgne à ce propos du côté du grand William Friedkin, L’Exorciste en tête. Car les deux films ont de nombreuses thématiques en commun, la contamination par le mal tout d’abord puis la spiritualité comme rempart fragile aux travers et vices de l’être humain et montre le foyer familial comme terreau idéal de la propagation démoniaque.
Et c’est dans la destruction interne du noyau familial que le film fait le plus mal. Quand la fille du policier se retrouve affectée par une souffrance non-identifiable, le combat de ce dernier devient véritablement bouleversant. Ne versant pas non plus dans un sentimentalisme exacerbé, The Strangers touche au coeur son spectateur qui souffre de voir le protagoniste mener cette lutte si injuste pour sauver son enfant. Na Hong Jin effectue également un travail remarquable sur l’atmosphère et la lumière, à la fois crépusculaire et mortifère. Le tout est également sublimé par une bande originale anxiogène qui rappelle les grandes heures des compositions horrifiques. Mais là où le film se distingue d’autant plus du tout-venant est dans sa capacité à établir des ilots de légèreté dans cet océan de noirceur. Doté de séquences hilarantes, le cinéaste coréen laisse par moment respirer son spectateur pour ensuite mieux le faire replonger dans les abîmes de l’enfer. Le récit se révèle totalement imprévisible et ne cesse jamais d’emprunter des chemins annexes pour aboutir au final à une sorte de film-somme que l’on pourrait aisément qualifier de définitif. Sidérant de maitrise, The Strangers s’impose d’ores et déjà comme l’un des meilleurs films de cette année. Le film porte la marque des grands films d’horreur, proposant un spectacle ludique et attrayant tout en distillant des thématiques fascinantes. Un futur classique en somme.
"The Strangers" multiplie les genres cinématographiques et ne cesse de nous surprendre, cependant il est bien long et se perd dans sa narration. Malgré ses défauts, c'est avec plaisir qu'on profite de ce cinéma qui s'amuse avec les genres. Un grain de folie qu'on ne retrouve plus qu'en Asie.
Les passionnés ont l'air d'aimer. Je reste plus sceptique devant ce film dont le scénario et les comédiens ne me paraissent pas à la hauteur. Quand la fin arrive, on a un peu le sentiment du "Tout ça pour ça". Quand on connaît le double twist final, on ne comprend plus certaines scènes, ce qui accrédite l'idée d'un scénario pas si bien ficelé que cela. Le comédien principal n'est pas très très bon, ni très charismatique. La petite fille donne tout ; on peut lui reconnaître ça. Le diable existe, reste à savoir sous quelle forme... Bon courage pour deviner...!
La capacité du réal à varier les ambiances et les genres fait de ce film une oeuvre incroyablement chelou certes mais captivante du début à la fin . Beaucoup de choses à en dire , un film à voir , à revoir et surtout à discuter entre amateurs . Je le trouve bien plus intéressant que Murderer , entre autres . Certains passages sont réellement anthologiques , je suis ressorti de la salle complètement à l'envers
Un film qui part comme une simple enquête de police et défit les lois du genre puisque le flic perd progressivement tout sens commun et nous avec , une demi étoile en moins uniquement parce que comme lui j'ai pas tout compris sur la dame en blanc ( mais c'est pas grave comme dirait le chanteur Arno ) et que le coût du râteau dans le crâne c'était vraiment tout much . Ne mourrez pas avant d' avoir vu ce film .
Le cinéma sud coréen me réussit plutôt bien en général, mais celui-ci ne fera clairement pas partie de ma sélection. Les phénomènes d'états possédés sur les villageois sont trop nombreux et identiques (puis les exorcismes sont du même acabit), cela sert-il à quelques choses d'en voir autant (?), du coup nous avons un film de 2h40 qui pourrait bien être écourté de trois-quart d'heure voir une heure sans que cela ne change le résultat. Les explications sont compréhensibles de tous mais il était déjà trop tard. A voir par curiosité.
Après les "Gendarmes à St Tropez" voici les "Gendarmes en Corée"!... Je pense qu'il y a une erreur car le film est classé dans "drame" alors que c'est une "comédie burlesque".... Bref ce film est du grand n'importe quoi mis à part la mise en scène et la photographie qui sont absolument superbes et les les acteurs notamment la petite filles qui jouent très très bien, on ne comprend rien au film, aucune explication et même à la fin on ne comprend toujours pas. L'histoire s'arrête en plein milieu on ne sais pas pourquoi tout cela c'est passé et surtout que va t il advenir par la suite. Il y a en plus de cela un tas de scènes qui ne servent à rien c'est pour cette raison que le film est si long. C'est dommage car il y avait tous les ingrédients pour faire un excellent film mais tout est gâché par le ridicule de certaines scènes et des lacunes dans le scénario. Je ne peux que vous déconseiller ce film
Un thriller passionnant, teinté de surnaturel et d'horreur. On est tenu en haleine du début à la fin tant les rebondissements sont légion. Entre une mise en scène implacable et des plans séquence très travaillés, ce film coréen est un petit bijou du genre. Chaudement recommandé.
Après deux thrillers urbains, The chaser (2008) et The murderer (2011), Hong-jin Na livre un thriller rural mais pas seulement. En référence avouée à L'exorciste et Rosemary's baby, The strangers est un excellent film de genre, de plusieurs genres - thriller noir, horreur, épouvante, gore, zombies... - sur fond de drames sociologiques et d'humour noir. Hong-jin Na confirme son sens inné du cadre et du rythme dans un film ambitieux méticuleusement pensé et magistralement réalisé. Sa mise en scène demeure très maîtrisée, fluide et d'une redoutable précision. Pour In Ciné Veritas, nul doute possible, The strangers sera un des sommets cinématographiques de l'année 2016. Plus de détails sur notre blog ciné :
Un film qui ne peut laisser indifférent. Pour ma part, une forte expérience cinématographique, très belles images, très bon son, une atmosphère à la fois envoûtante et oppressante, pour un film atypique, difficile à qualifier car touchant plusieurs univers (comique, policier, thriller, fantastique, gore...) sans jamais se perdre. Un film qui vous met une claque et auquel on pense encore longtemps après avoir quitté la salle.
Film glacial et glaçant. The Strangers commence par de l'horreur, continue dans l'horreur et fini dans l'horreur absolu. Le cinéaste coréen Na Hong-Jin n'a vraiment pas froid aux yeux et se donne les moyens de réussir son pari. Véridique, les 2h36 passe comme une lettre à la poste, tant on est déconcerté par l'histoire. On rit et la salle rit ! Oui, oui, on est bien sur un film d'épouvante. Mais la langue asiatique nous réserve des ruptures de ton, toujours en décalé avec le propos, ce qui rend des passages drôles. Angoissant. Les séances du chaman m'ont cloué au siège. C'est une expérience de cinéma qu'il faut vivre. *TOP 9 FILM 2016*
Film réussi qui glisse rapidement du policier vers le fantastique (possession démoniaque, exorcisme, voire vampirisme et loup-garou) sur fond de culture animiste et rurale.
Bizarre et énigmatique, le réalisateur se joue de nous. Au début le film nous berce dans une comédie un peu bouffonne et puis petit à petit, sans même que l’on arrive à le percevoir, on tombe dans l’horreur. On ressort du film avec une sensation très bizarre !
The strangers nous emmène dans une thriller profond, savoureux de part la complexité son histoire et le mélange subtil de genres cinématographiques que tout oppose, l'humour et l'horreur. Les plans sont travaillés comme des photos, c'est beau, l'ambiance de la campagne coréenne est là, les acteurs sont justes. Le seul bémol viendrait de la durée du film qui aurait mérité d'être réduit d'une demi heure. Mais finalement, on s'attache à cet anti héros avec lequel on rit et on prend peur jusqu'à un final soulevant un millier de questionnements.