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Un visiteur
4,5
Publiée le 5 août 2016
Ce film est un petit bijou, pendant 2h30 il vous promène entre humour et mystère , reportage ethnographique, avec une petite dose d'horreur parfois décalée, parfois très réaliste. Qui es tu ? C'est la question qui nous est finalement posée, fantômes ou êtres réels ? Mieux vaut en rire.
Après les deux chefs-d’œuvre que sont The Chaser et The Murderer, Na Hong-jin revient avec son troisième film : The Strangers. Et comme le dit le dicton : « jamais deux sans trois ». The Strangers est un nouveau tour de force de la part du cinéaste sud-coréen. Mélangeant habilement enquête policière, fantastique, chamanisme, horreur et suspense, le réalisateur nous livre un film fort, avec une tension palpable et des scènes anxiogènes. Le film prend aux tripes, on est captivé du début à la fin par ces histoires de meurtres sauvages inexpliqués et durant les 2h30 Na Hong-jin va prendre un malin plaisir à brouiller les pistes jusqu’à la dernière demi-heure où le film remet littéralement tout en question. Ce retournement est superbe mais il en résulte aussi de nombreuses questions qu’un deuxième visionnage permettra d’éclaircir un peu car Na Hong-jin ne nous livre pratiquement aucunes réponses fiables. Et c’est tant mieux ! Une fin basique aurait gâchée l’impact et la force du film. Ceci étant, malgré sa noirceur, le film n’est pas dénué d’humour, notamment dans sa première partie où certaines scènes peuvent prêter à sourire. Mais d’autres loin de là… Voilà, je ne veux pas vous en dire plus car j’aurais peur de vous gâcher le plaisir mais sachez que The Strangers est vraiment excellent, un pur et magnifique thriller comme seul les coréens savent le faire. Na Hong-jin est vraiment un bon et j’espère qu’il ne mettra pas également 5 ans à sortir son quatrième film. Quoique que s’il faut attendre 5 ans pour voir un film de la trempe de The Strangers, je suis prêt à prendre mon mal en patience.
Devenu une valeur sûre du cinéma sud-coréen en seulement deux films, "The Chaser" et "The Murderer", tout deux présentés au festival de Cannes, Na Hong-jin s'offre un nouveau coup de maître avec "The Strangers", un thriller violent et brutal qui flirte avec le fantastique réaliste. Conjuguant plusieurs registres, la nouvelle perle coréenne oscille entre horreur, drame familial, zombie et exorcisme à travers une enquête aux airs surnaturels qui, progressivement va se muer en film de possession. "The Strangers" est une fresque horrifique sur le Mal convoquant mysticisme, superstitions, paranoïa et meurtres hardcore bousculant la vie tranquille d’un petit village reculé.Glissant progressivement dans le fantastique, l'enquête policière s'embourbe dans une distinction floue entre le bien et le mal. Une claque monumentale en soi, avec ses arcs narratifs ingénieux disséminant par-ci par-là de nombreuses fausses pistes jusqu'à ce final déroutant, son esthétique soignée et son côté artistique nous offrant une superbe photographie avec de somptueux plans sur les villages ruraux arriérés. Le récit se montre particulièrement dense, sombre et angoissant, sans jamais mollir durant les 2h36 tout en proposant des passages inattendus. Et que dire du talent de Na Hong-jin, qui livre un film quasi parfait à toutes les échelles. La maestria narrative faite de fausses pistes permanentes laisse le spectateur pantois et la mise en scène nerveuse permet d'accroître la tension de chaque scène. Vraiment, certaines scènes sont flippantes, tant le réalisme est frappant, avec des décors des plus banals qui vont être le théâtre d'événements atroces qui mettent le spectateur mal à l'aise. Les personnages sont tous très bien écrit et la mutation au cours de l'enquête force l'admiration, les rapports entre l'enquêteur (Kwak Do-Won impressionnant) et son partenaire insufflent des notes d'humour qui tranchent avec cette atmosphère oppressante. A la fois thriller horrifique et épouvante villageoise, "The Strangers" est une claque monumentale qui ne laisse pas indifférent. Un film choc déjà considéré comme un classique.
Je ne sais pas s'il y a quelquechose à comprendre honnêtement ; perso au moment où ça part dans du fantastique tout me semble totalement gratuit... bien sûr c'est une autre culture, nous ne sommes pas le public visé et c'est normal de ne pas tout comprendre, mais d'autres films sud-coréens ne m'ont pas fait cet effet. Le passage avec le zombie par exemple qu'apporte-t-il ? On peut l'enlever du film ça ne change rien, ça n'a aucun impact sur le reste.
« The Strangers » souffre d’une surenchère qui vire au grotesque et qui épuise par sa vacuité. Le film débute en reprenant les poncifs du polar coréen (des crimes atroces, un flic limite débile, un univers en déliquescence – misère sociale, pluie battante, etc), traités avec efficacité (et un beau sens du cadre) mais sans y apporter quoi que ce soit de neuf (« Memories of Murder » plantait exactement le même cadre, il y a plus de 10 ans !). Puis, très vite, Na Hong-Jin ressort sont concept habituel : le duel à mort entre deux personnages (le flic simplet et un mystérieux ermite japonais accusé de tous les maux). Bien conscient d’avoir déjà usé jusqu’à la corde ce principe (dans l'habile « The Chaser » puis dans le réchauffé « The Murderer»), le cinéaste décide de sortir du thriller pour aller vers le fantastique. Bonne idée, sauf que rien ne marche ici : l’accumulation des thématiques (la possession démoniaque, les fantômes, les zombies, le chamanisme etc etc) et la succession ad nauseam de switchs et contre- switchs, fait perdre au film toute cohérence et l’ensemble bascule vite dans le ridicule. Malgré quelques scènes virevoltantes (Na Hong-Jin sait quand même filmer et instaurer une ambiance), comme la séance de chamanisme ou les visites dans la cabane du Japonais, « The Strangers » nous épuise rapidement par son incapacité à mener une ligne dramatique et sa propension exponentielle aux revirements factices. L’ennui nous happe bien plus fortement que son intrigue qui finit par tourner à vide. Quant au sous-texte politique (l’antagonisme de la Corée avec le Japon) il tombe ici dans le rance avec la « chute » finale.
Carrément navrant et pénible ! Il est peut être politiquement incorrect de dire que ce film est nul, mais on ne peut dire que cela! Il est difficile de faire pire que ces policiers incapables, stupides et démunis de la moindre arme. Evidemment, avec un pistolet, le film aurait été résolu en 15 minutes et cela nous aurait évité 2h30 de scènes grotesques et glauques. Seuls quelques paysages magnifiques laissent entrevoir que la Corée n'est pas un pays sordide peuplé de primitifs ignares et superstitieux. A éviter.
Bon déjà le film est long. Très long, trop long. (Les fans de 2001 l'odyssée de l'ennui apprécieront), et il faudra se réveiller vers le dernier tiers du film parce que c'est là qu'il se passe des trucs.
Point positif, le lieu a l'air sympa à visiter en vacances, et les personnages sont très attachants et jouent tous biens.
Bon après niveau psychologie des personnages, eh bien... Bon bin cela va à l'encontre de la logique humaine lambda. "Oh nous tenons l'assassin ! Que fait-on ? ...Bin on part et on reviendra plus tard..." "X a poignardé Y, qu'est-ce qu'on fait ? ...Bin on la laisse en liberté, c'est écrit dans le script..." "Mademoiselle nous lance des pierres on va l'interroger ou voir pourquoi elle fait ça? ... Non on va plutot lui dire de partir..."
Pfff et puis c'est mou, et puis c'est mou... Et par pitié soyez explicatifs. Pff et la fin, ... depuis le début on se dit que c'est trop idiot si la fin est ainsi, et... et ? Et c'est comme ça
Soporifique et très frustrant. Surement pas à cause des acteurs qui sont exceptionnels. Encore moins à cause du scénario dont la matière première est captivante et sociologiquement intéressante. La culture, les traditions, les croyances Sud-Coréennes, se discernent en filligrannes. Par contre, les dialogues sont énigmatiques à souhait, de nombreux détails de l’intrigue sont éludés. Du coup, on nage, à l’aveugle, et on comprend à peine les causes et les effets des rebondissements de la fin. Fin qui nous parait non seulement énigmatique, mais complètement saugrenue. La bonne réception des critiques de la croisette pour cet embarras gastrique, est inquiétante et révélatrice de leur médiocrité de jugement, de leur conformisme, et de l’exotisme béat dont ce microcosme cinématographique français, fait preuve pour le cinéma asiatique. Un cinéaste américain, ou français, aurait pondu ce « The Strangers », on l’aurait descendu en flèche. Au lieu de cela, on juge avec une complaisance de benêt, cette œuvre, qui comme les deux précédentes œuvres de Na Hong_Jin, présentent plusieurs éléments scénaristiques archi opaques, quand ce ne sont pas des incongruités pures et simples. Un pensum, autant que ces petites sœurs.
Quel excellent film, sorte de combat baroque entre les forces du bien et du mal......Du cinéma coréen, qui prend le meilleur du cinéma américain,(on sentira quelques références) le remâche, le digère et dramatise à la coréenne une histoire policière où les inspecteurs (comme dans the host) sont en proie à des forces qui les dépassent..... Le résultat est totalement abouti, achevé, que ce soit le scénario et son imprévisibilité, le jeu d'acteur, la noirceur de l'univers proposé, l'histoire empreinte d'un réalisme sauvage et d'un mystère en perpétuelle mutation..... tout est impeccable avec des scènes d'une grande et souveraine beauté, iconoclaste et bouleversante, la scène du "chaman" a quelque chose de lancinant et d'hyperréaliste, qui est ce que j'ai u de mieux depuis plusieurs mois au cinéma.... Du polar, de l'aventure, du délire, de la perversion, dur d'imaginer qu'un spectateur lambda ne puisse s'approprier cette histoire et sa sensibilité plus que rare et moderniste......Précipitez vous, surtout si vous ne connaissez pas le cinéma coréen.....
Cette revisite du film "l'exorciste" m'a pas laissé indifférent mais comporte de nombreuses imperfections. Le point fort de ce film est la capacité du réalisateur à transmettre le climat de mystère et de terreur et nous pousse à nous poser nombre de questions tout au long du film. Mais le film est saboté par le jeu des acteurs franchement pas bons. Cela commence par un jeu typiquement asiatique : stressé, débile, blagues pourries, une grosse bande d'incapable pas utiles. Puis bizarrement, ils deviennent tous sérieux, plus calmes, plus intelligent et moins cons. Pourquoi ? Cela m'a dérangé et j'ai failli décroché après 20 minutes. Si on voulait faire un exercice de style, il aurait été plus judicieux de trancher davantage avecun début de film bien plus drôle (à la jackie chan) comme le réalisateur l'a peut-être voulu... Après, il y a beaucoup d'invraisemblances dans ce film et beaucoup de questions en suspens mais l'histoire tient le spectateur en haleine jusqu'au bout, c'est bien là tout le mérite de ce film. Une fin un peu décevante et prévisible. Un film à découvrir malgré tout.
Je viens de sortir du cinéma, et me suis inscrit illico sur AlloCiné afin de partager mes impressions... Ce film est un véritable supplice , 2h36 d'inepties, de scènes grotesques... Comment le réalisateur de "The Chaser" a pu pondre un tel navet ?!
"The strangers" est un long-métrage très entraînant (bon côté thriller) avec une ambiance convaincante. Ce phénomène étrange qui s'installe petit à petit nous saisit, et ne manquera pas, dans sa première partie, de nous faire cogiter sur son origine et le délire vers lequel se dirige le film. Zombies, sorcelleries, démons, phénomènes paranormaux etc..., "The strangers" porte bien son nom et capte le spectateur avec ce flou qui prend forme au fur et à mesure, d'autant plus quand c'est bien dirigé. Joli coup !
Thriller Sud-Coréen mâtiné de fantastique, The Strangers nous présente une enquête policière dans une ville de province où des meurtres barbares ont été perpétrés, avec comme principaux suspects des étrangers au coin. Plutôt gore et sombre, assez angoissant, le film nous prend par les tripes et nous immerge dans le quotidien d'un policier en charge du dossier. Très bon, mais aussi trop long.