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In Ciné Veritas
89 abonnés
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3,5
Publiée le 18 décembre 2020
Nous connaissons peu l’œuvre cinématographique de Semih Kaplanoglu. Ce cinéaste turc a pourtant été lauréat de l’Ours d’or 2010 pour Miel dont nous venons de rendre compte dans nos colonnes (Douceur visuelle). Sept ans plus tard, Kaplanoglu nous amène sur des sentiers bien différents avec La particule humaine. Difficile en effet d’établir une filiation certaine entre cette dernière réalisation en date et Miel, si ce n’est une appétence certaine à calibrer avec soins les compositions visuelles imaginées. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/2020/12/16/la-particule-humaine/
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1,5
Publiée le 10 août 2020
La Particule humaine passe d'une erreur à l'autre, irrationnelle et non cohérente pour la plupart. Il y avait clairement de la propagande pour l'islam car il contenait une quantité décente de lignes citées du Coran et des habitudes clairement islamiques. Il est clair que l'écrivain et le producteur étaient la même personne et c'était juste un geste terrible. Toutes les conversations tout au long du film sont prétentieuses, pas réalistes et même pas proches d'être naturelles. Les acteurs se relaient simplement pour parler. J'ai commencé ce film avec de grands espoirs mais ça ne s'est vraiment pas bien passé. Ils auraient dû y travailler plus dur...
Ce film turc de science fiction nous dépeint un monde où la terre se meurt, où les OGM ont détruit la nature... Même si le scénario est lent, contemplatif, obscur, déroutant, on se laisse prendre par cette histoire tournée en noir et blanc dans de magnifiques paysages...
Avec La particule humaine, le cinéma de Semih Kaplanoglu, l'autre grand réalisateur turc (Yumurta, Miel, Milk), se fait nettement plus ambitieux, se présentant comme une grande fresque visionnaire de SF, tourné en noir et blanc et en anglais avec Jean-Marc Barr (eh oui) dans le rôle principal. Le début du film est plutôt intrigant et cohérent, tirant le plus grand profit des splendides paysages désolés de Turquie. Et puis, peu à peu, Le long-métrage, qui déroule son intrigue sur le thème de l'infertilité inéluctable des sols avec l'utilisation massive d'organismes génétiquement modifiés, commence à dériver pour révéler sa vraie nature de manifeste écologique un peu pesant et donneur de leçon. D'ordinaire adepte d'un cinéma plutôt contemplatif, Kaplanoglu ménage le suspense mais au bout du compte, en oubliant que la suggestion vaut mieux que la démonstration, le film abandonne une partie de son mystère et de sa subtilité même si son aspect visuel ne perd pas son éclat. Trop long, en définitive, et appuyé à l'excès, La particule humaine se retrouve dépourvu de son originalité initiale et devient didactique et péremptoire. C'est fort dommage.