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FaRem
8 784 abonnés
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3,0
Publiée le 29 août 2016
"Popstar: Never Stop..." est construit comme un documentaire qui suit Conner, un chanteur qui vient de se lancer en solo, lors de ses bons comme mauvais moments. Cette comédie satirique et parodique du milieu est hyper chargée à tous les niveaux, il n'y a vraiment rien qui est laissé au hasard ce qui donne un film très riche qui est intéressant sur le fond et sur la forme. Si tout est tourné en dérision, le film n'en reste pas moins réaliste avec de bonnes scènes de concert et des musiques certes "ridicules", mais très efficaces. Le milieu est bien montré avec tous les requins profiteurs ainsi que les ficelles utilisées pour relancer une carrière en faisant un scandale ou en jouant sur la vie privée. Le casting, maintenant, est très impressionnant que ça soit les guests ou ceux qui font un caméo, c'est une vraie pléiade de stars qu'on voit défiler ce qui d'une certaine façon contribue à crédibiliser l'ensemble même si c'est une parodie. C'est un bon divertissement bien déjanté qui est bourré de seconds degrés et de références. Il n'y a rien de vraiment négatif à dire, c'est un gros délire auquel il faut bien sûr accrocher et si c'est le cas, il y a tout pour passer un bon moment.
Retrouver Judd Apatow à la production de ce mockumentary musical renvoie forcément à un autre modèle du genre : "Walk Hard", un biopic parodique hilarant sur un chanteur américain légendaire (et imaginaire) Dewey Cox interprété par John C. Reilly. Prenant bien évidemment comme point de départ de moquerie le documentaire "Never Say Never" sur Justin Bieber, le trio "The Lonely Island" (Andy Samberg, Jorma Taccone et Akiva Schaffer connus pour leurs sketches au Saturday Night Live) en signe en effet une sorte de version nouvelle génération très réussie reprenant les mêmes ingrédients : même humour absurde et ravageur qui n'épargne personne, un défilé absolument incroyable de guest-stars à l'écran (d'Emma Stone en passant par Justin Timberlake jusqu'à Pharrell Williams, "Popstar : Never Stop Never Stopping" doit probablement exploser un record !) et une bande originale composée de chansons toutes aussi merveilleusement débiles les unes que les autres ("Not Gay" et "F***ed Ben Laden" sont vraiment des hits du genre !).
Le petit bémol provient sans doute d'un schéma scénaristique qui n'a plus rien d'original à trop se répéter en ce domaine (la déchéance d'une star au firmament avant son éternel retour sur le devant de la scène grâce à un retour aux sources de son art, cela renvoie trop à "Walk Hard" ou à d'autres monuments de la comédie US comme "Zoolander" par exemple) mais on pardonne assez aisément cette facilité tant "Popstar..." enchaîne une myriade de scènes vraiment hilarantes : si vous voulez connaître les origines improbables des cicatrices du chanteur Seal, entendre les catchphrases les plus nonsensiesques de l'univers ou voir un poisson géant jouer de la guitare, bref, si vous êtes amateurs de bonnes comédies US brillamment stupides, "Popstar : Never Stop Never Stopping" est incontestablement fait pour vous !
Hormis un bon casting et de nombreux caméos de star, cette comédie sur le bling bling de la célébrité n'a hélas rien d'innovant, l'humour tombe à plat, le côté trash est plus gênant qu'autre chose et la fin est prévisible. Bref, passez votre chemin, vous ne raterez pas rien de sensationnel.
Une comédie américaine qui ressemble, en moins bien et avec plus de moyens, à ce que peut faire chez nous Mickael Youn. Les scènes s'enchainent en mode vidéo clip, entre caricature et parodie, avec une ribambelle de stars qui viennent faire un caméo, entre deux chansons toutes plus mauvaises les unes que les autres. Une coquille bien vide dans laquelle l'acteur principal joue très bien le légume.
Mais qu'est-ce-que c'est que ce truc? Un mockumentary ou quoi??? En tout cas on dirait bien. Un pseudo-documentaire sur des stars de la chanson mélangeant télé-réalité avec la pauvreté d'intellect qui va avec et une partie fiction qui tente par tous les moyens de nous intéresser mais rien, nada, que dalle, ça ne prend pas, c'est mauvais, mal filmé, mal joué, ordurier concernant les textes des chansons. Si satyre il y a, il aurait fallu que cela soit mieux fait car là, c'est juste une très grosse nullité sans intérêt, comme les télé-réalité en général, c'est d'ailleurs ici le seul point fort!
Le monde de la musique, du rap et de la téléréalité étant particulièrement indigent, il est paradoxalement plus difficile de créer un décalage humoristique en marquant encore davantage le trait. Le scenario sans intérêt (gloire et chute d'une star) n'est qu'un prétexte pour aligner des vannes et Never stop never stopping n'en manque pas. Mais malgré quelques bonnes idées : le bébé batteur les chansons "Not Gay" et "F***ed Ben Laden" c'est trop souvent insuffisant : le BFF tortue, le mariage, le fermier...
Précédemment, je lançais Hot Rod, premier film réussi de cette bande de jeunes foufous. Forcément, ça donne envie de voir ce qu’ils ont en magasin. N’ayant pas trouvé leur deuxième création, voici la troisième.
Sous la forme d’un documenteur, on suit la star de rap/pop Conner Friel, ses succès, ses flops, ses rapports avec le show-biz et son entourage.
Ça démarre à toute vitesse. C’est sous-titré de partout et il faut être ultra concentré pour piger où nous sommes. Mais une fois qu’on a pris le rythme (effréné), on est bon. Documenteur donc. Sur la forme, ça ressemble effectivement aux nouveaux docs de témoignage du génie de telle ou telle star du moment. Des trucs comme on en voit de plus en plus sur Netflix et ailleurs. Des guests interviennent pour souligner à quel point l’artiste au cœur du projet est fabuleux. Ici, on pourra citer, excusez du peu, Pink, Usher, Nas, RZA, 50 Cent et même Ringo Starr. Enfin ça c’est pour ceux que j’ai reconnu. Car oui, il est indispensable d’avoir une connaissance correcte de l’industrie musicale et télévisuelle américaine des 20 dernières années, au risque de passer à côté d’une bonne partie des blagues. Les blagues justement, elles sont étonnamment drôles et passent même par moment de drôles à hilarantes (la dédicace dans la voiture, la demande en mariage avec les loups …). Et ça fuse pendant 1h30. La forme est certes fatigante mais le jeu en vaut la chandelle. Pour le fond, c’est une parodie assez vacharde d’un pop-business basé sur le vide dans lequel le mythe du self-made man se heurte à un système qui s’autoalimente en bêtise. Ce que ça dit, c’est que ce n’est pas tant le talent qui compte que la communication autour de l’image de marque de l’artiste. Et dans le même temps, les créations musicales de Schaffer, Taccone et surtout Samberg sont tout à fait convaincantes voire percutantes. On pourra en profiter pour louer les talents d’acteurs de nos trois compères, ils sont réellement bluffants. On l’aura compris, dans ce mix entre le Fatal de Michaël Youn (pour l’univers culturel – film plutôt sympa rappelons-le) et le culte Spinal Tap (pour la forme), il n’est pas tant question d’originalité que d’une bonne réappropriation.
En bref, si vous êtes en forme et si le concept vous tente, n’hésitez pas à jeter un œil à cette comédie foutraque qui vaut son pesant d’éclats de rire.
Popstar Never Stop Never Stopping est le second film du trio The Lonely Island. J'avais loupé ce film, mais vu en boucle leur musique Equal Rights (Not Gay). Autant le dire de suite. Il ne plaira certainement pas a tout le monde. Faut déjà connaitre un minimum leur taf..
Perso j'adore leur boulot dans le SNL. Et j'ai surtout adoré "Palm Springs" Qui reste leur œuvre la plus aboutie. Tant dans le domaine du divertissement, du genre qu'il touche ou des thématiques. Petite bombe que je recommande. A voir encore Et encore ... Et encore ^^.
Malgré tout, j'ai beaucoup aimé ce GROS délire de faux docu sur la musique (qui n'est clairement pas loin de la vérité par rapport a TELLEMENT de personnalité, dingue xd). Ensuite, y a des gags qui tombent à plat, et d'autres ou j'en ai pleuré. Clairement pas fin pour un sou.
Mais je m'en tamponne, ça fait plus que le job. Et rappel certaines comédies de l'air 2000's. Bref, un bon moment de connerie avec un Andy Samberg qui impose son style. Et une petit moral aussi simple que l'ait vraiment ce groupe. Ce qui est la vraie force du long métrage.
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5,0
Publiée le 30 juillet 2020
Bien que nous ayons vu beaucoup de faux documentaires avant ce n'est pas chaque année que nous en voyons un nouveau. C'est un genre qui reste pour la plupart inexploré en particulier dans le cinéma grand public. Popstar: Célèbre à tout prix suit Conner4real de Samberg un interprète ressemblant à Justin Bieber avec un statut de célébrité de premier ordre. Le film fonctionne comme une satire hilarante sur l'industrie de la musique tout en étant une parodie des documentaires de tournée de concerts que nous sommes venus voir de divers artistes tels que Katy Perry, One Direction et The Jonas Brothers. Les vétérans de la comédie Sarah Silverman et Tim Meadows font des apparitions de soutien. Toutes les blagues du film m'ont touché il y en a qui m'ont fait presque tomber de ma chaise de rire. Popstar: Célèbre à tout prix est un moment de plaisir global de cinéma. Hilarité du début à la fin...
On retrouve Andy Samberg (Brooklyn Nine-Nine) dans cette comédie vraiment "WTF" et parodique. Des guests, des musiques et des répliques épiques ainsi qu'une histoire d'amitié entre trois ex boys band. Dommage qu'il soit peu connu en France car il possède de bonnes notes aux USA. Un film à voir.
Une comédie déjanté sous forme de mockumentaire, un casting incroyable appuyé par des guests de haut vol ! Une bonne dose d'absurde qui sent le SNL, on n'a pas vraiment l'habitude de ce genre de production en France et ça fait du bien ! Ce qui pourrait s'en rapprocher le plus ici serait potentiellement "Fatal" de Michael Youn (s'étend déjà pas mal inspiré du travail d'Andy Samberg). Le film traite avec satyre des dessous de l'industrie musical américaine, avec ses caprices de star, son jusqu'au boutisme à outrance pour vendre et ses faux engagements dans les problèmes de société, sans en comprendre les messages et toujours pour une course au profit. Sans compter les nombreuses critiques faites au monde des réseaux sociaux et à l'affichage de la vie privée sur internet. Tout ça pour dire que vous pouvez foncer voir ce film, qui a bien plus à vous montrer que ce que la moyenne allocine du film peut faire croire.