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    Ce Sentiment De L'Été
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    labellejardinière
    labellejardinière

    85 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 novembre 2016
    En fait de "sentiment", on a surtout celui d'une magistrale supercherie, quand on visionne ce machin. N'est pas Rohmer qui veut, M Bidule Chose.... Distribuer Marie Rivière ou Féodor Atkine ne suffit pas à accréditer une quelconque filiation ! Cette variation en boboland (avec "héros" fantoches et silhouettes de complément grotesques - à l'image de Kalfon perruqué....) pour 3 métropoles : quel ennui, quel vide...... Consternant !...
    velocio
    velocio

    1 302 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 octobre 2016
    Quelle déception ! Un film ennuyeux au possible. Vu le sujet, ce film aurait dû dégager beaucoup d'émotion : ce n'est pas le cas !
    cylon86
    cylon86

    2 510 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juin 2016
    Deuxième long-métrage de Mikhaël Hers, "Ce sentiment de l'été" est l'histoire d'un deuil. Quand Sasha, 30 ans, décède brutalement au beau milieu de l'été dans un parc à Berlin, son petit ami Lawrence et sa sœur Zoé doivent faire face au deuil. Ces deux êtres se rapprochent à la faveur de trois étés, à Berlin, Paris et New York. Trois étés qui permettent à la narration de faire des bonds dans le temps afin de nous montrer les protagonistes gèrent leur chagrin et mènent leur vie face à cette absence laissée par Sasha. A travers ces ellipses, le film nous montre le temps qui passe et la vie qui finit toujours pas reprendre le dessus. La force du film, c'est dans la façon dont il dépeint à la fois le deuil et la vie, sans jamais de lourdeurs. Se déroulant uniquement l'été, "Ce sentiment de l'été" a des allures de ballade mélancolique à travers des fragments de vie. Comme les personnages, on se laisse porter par des sentiments ténus mais bel et bien présents, palpables sans jamais qu'ils aient besoin d'être nommés. A travers ces fragments, le film semble aérien et léger malgré la lourdeur du chagrin qui empêche ses protagonistes d'avancer pendant un moment. Très joli dans son image au grain particulier, "Ce sentiment de l'été" parvient à mettre la main sur des émotions difficiles à exprimer, le tout en suivant de près ses personnages, interprétés par deux acteurs discrets mais à la composition pleine de fragilités. Presque trop poétique pour sembler réaliste, le film dépeint à merveille le sentiment qui peut nous envahir suivant l'arrivée de telle ou telle saison et des souvenirs que celles-ci ravivent. L'été, période estivale joyeuse, se retrouve ici marquée par le chagrin mais c'est aussi par l'été que les personnages réapprendront à vivre dans des scènes anodines mais touchantes. Si "Ce sentiment de l'été" semble parfois aussi impalpable que les sentiments qu'il exprime et qu'il n'échappe pas à la démonstration parfois illustrative, il va chercher en nous une tristesse infinie qui bouleverse et nous ramène à notre condition si simple, mais si précieuse, d'êtres vivants avec une justesse rarement vue au cinéma.
    Emma Schell
    Emma Schell

    9 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 mai 2016
    « Ce que ne prend pas l'oie plaît au canard »
    J’aurais aussi pu dire « tous les goûts sont dans la nature », mais, il m'a semblé que ce vieux dicton reflétait idéalement les réactions contraires que ma cop’s et moi-même avions eu à la sortie de la projection.
    Selon moi (l’Oie) : « Comment surmonter le deuil du point de vue d'une mère, d'une sœur, d'un conjoint ? Voici le sujet intriguant qui nous a été proposé par le réalisateur. Malheureusement, je suis restée au bord de la route, imperméable au drame qui se jouait sous mes yeux, insensible à la peine des uns et des autres, indifférente au long chemin de reconstruction intérieure...
    La faute à qui ? À quoi ? Difficile d’y répondre avec certitude, mais, à la volée, quelques pistes de réflexion :
    1 h 46 pour filmer 3 étés, ça peut sembler court Mais paradoxalement, ce fut un trop long survol des 7 étapes du deuil (choc-déni-colère-tristesse-résignation-acceptation-reconstruction),
    Les personnalités des protagonistes n’ont pas été assez développées pour me les rendre attachants et me permettre d'avoir une once d'empathie à leur égard (faute de temps ?),
    Le désarroi, la douleur toute contenue du compagnon, les innombrables non-dits ne m'ont véritablement pas parlée,
    Certains personnages tombent comme un cheveu sur la soupe, pour finalement encombrer le film : Qui est Anouk pour la défunte ? Qu’apporte le rôle de Jean-Pierre Kalfon à l’histoire ?
    Je retiendrai tout de même la dernière partie du film, plus rythmée musicalement, plus accrocheuse qui laisse à penser qu’il est possible de sourire à nouveau à la vie... du moins pour un conjoint.
    Selon ma cops (Le Canard) : « Ce film relate la tragédie du deuil d’un enfant, d’une sœur, d’une compagne, d’une amie frappée subitement et injustement par la mort en pleine jeunesse, filmée avec justesse sans tomber dans le mélo ou le voyeurisme… Une belle histoire malgré le drame et un message d’espoir subtilement mené dans la langueur de l’été… Un peu lent peut-être mais comme l’est le chemin de la reconstruction du deuil. »
    Yves G.
    Yves G.

    1 457 abonnés 3 487 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 avril 2016
    "Ce sentiment de l’été", c’est d’abord la nostalgie de ce qui était et qui n’est plus. "Ce sentiment de l’été" est un très beau film lacanien sur le "travail de deuil". Sur le chemin de son bureau, Sasha, trente ans à peine, tombe, terrassée par un mal dont on ne saura rien (AVC ? crise cardiaque ?). Son décès subit laisse en miettes un compagnon et une sœur cadette qui doivent lentement réapprendre à vivre. Le film annonce leur inéluctable rapprochement mais son épilogue nous évitera cette conclusion cousue de fil blanc.

    "Ce sentiment de l’été", c’est aussi, comme Conte d’été de Rohmer, au pied de la lettre, un film de saison. Son histoire se déroule l’été, à trois ans d’intervalle, dans trois villes différentes : Berlin où Sasha travaillait, Paris où sa sœur habite et New York d’où son compagnon est originaire.

    L’originalité assumée du scénario tient dans cette tension : comment filmer la mort dans la torpeur estivale ? comment filmer le deuil dans la liesse vacancière ? Avec une grande subtilité, Mikhaël Hers parvient à maintenir son film sur un fil. Le fil paradoxal d’un chagrin lumineux et d’un retour à la vie nostalgique.
    Cine vu
    Cine vu

    141 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 avril 2016
    Un film qui porte joliment bien son titre
    Les saisons sont aussi des sentiments et ce film nous le rappelle de belle façon.

    Berlin, Sasha décède brusquement, Lawrence son compagnon, fait ce qu’il peut de son chagrin, de sa douleur, de ce vide brutal. Il est interprété par Anders Danielsen Lie, déjà vu dans le très fort « Oslo 31 août ». Il donne à son personnage intériorité, finesse et intensité.

    Il y a aussi la famille : la sœur jouée par la subtile Judith Chemla, les parents Féodor Atkine et Marie Rivière; deux figures Rohmériennes et c’est tout sauf un hasard!

    Voici donc un film sur le deuil et ses douleurs, de prime abord, puis on entre dans un film qui nous parle surtout du lien; des liens en fait que l’on tisse au cours d’une vie. Le lien amoureux, le lien amical ou celui toujours plus compliqué du lien familial. Au gré de nos rencontres quels tisserands sommes-nous, avec l’écheveau de nos vies? Que gardons-nous? que détruisons-nous?
    Qu’oublions-nous?

    Ce film est un tissage de charmes, par ses personnages, par ses comédiens, par sa lumière puisque Michael Hers choisit l’été, quand le soleil ouvre le film, entrant par la fenêtre. Le charme des villes aussi, à travers ses parcs. Et le film a donc le charme de la délicatesse.

    Mikhaël Hers confirme (j’avais déjà beaucoup aimé son moyen métrage « Primerose hill ») un talent particulier avec une petite musique de cinéma bien à lui.
    Le film d'Ariane
    Le film d'Ariane

    77 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mars 2016
    Ça commence à Berlin, par une belle soirée d'été… Alors qu'elle rentre retrouver son compagnon après une journée de travail, Sasha s'écroule dans un parc. Son décès foudroyant et inattendu va bien sûr provoquer un violent séisme dans le cœur et la vie de ceux qui l'aimaient. Le récit s'attache plus particulièrement à Lawrence (l'amoureux meurtri) et Zoé (la sœur) qui vont, par la force des choses et l'amour qui les liait à la disparue, se rapprocher, se souvenir et se soutenir, de loin en loin, de Paris à New York. Porté par la grâce inouïe de ses deux acteurs principaux (Anders Danielsen Lie -vu dans "Oslo 31 Août"-, intense et touchant et Judith Chemla, lumineuse), le film explore avec une délicatesse infinie les tourments de l'âme, le deuil, la détresse insondable face à la perte, la douleur de l'absence et le long chemin qu'il faut parcourir pour revenir à la vie. La première partie, située chronologiquement un an après le drame, décrit cet état de demi-conscience où la plaie toujours à vif revient par à-coups vous tirer les larmes et où le chagrin entrave encore les vies bouleversées. Le rythme du film s'en ressent un peu et la lassitude pointe parfois, comme celle qui étreint les personnages. La deuxième se déploie à New York deux ans plus tard où Lawrence reprend un peu d'élan et sourit à nouveau. Tout est enfin envisageable, même le bonheur. Le tempo s'accélère, la musique revient, les rencontres et les rires s'immiscent pour de bon. Ce retour progressif à la lumière est finement dépeint, par petites touches sensibles, sans cris et sans pathos, comme cette mélancolie paradoxale du temps qui passe où chaque seconde éloigne de l'époque où la vie était légère tout en vous rapprochant de celle où la peine ne sera plus. J'ai aussi beaucoup aimé le grain si particulier de l'image qui donne aux villes et aux visages un relief inédit, un charme indéfinissable.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 12 mars 2016
    Derrière ses couleurs glacés et son délicat désespoir d'exilé, Mikhaël Hers a une mécanique précise un peu étouffante. Avant la troisième partie, il laisse peu exister les moments de grâce saisie, et transforme parfois la beauté en mélancolie un peu trop tôt pour laisser le public s'emballer. Mais là où la sincérité explose c'est dans la foie qu'il porte à ses acteurs, et par là à ce qu'il y a de plus vrai dans ses personnages.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 1 mars 2016
    Mauvaise qualité d'images, ça traine ça traine, rien pour retenir l'attention, parfois on se laisse prendre sur une scène puis ça retombe . les acteurs jouent bien mais cela ne suffit pas pour dire que c'est un bon film
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 février 2016
    Dans le nouveau film de Michael Hers, on retrouve Anders Danielsen Lie. Depuis le début de sa carrière, il n'est pas un simple acteur. Il est un phénomène assez rare dans l'histoire du cinéma. Il incarne un effet de montage. Une partie de la grammaire cinématographique. Avec son visage sage sans aspérités, il est la plaque sensible parfaite de l'effet Koulechov. Son jeu se limite à une seule expression, une mine stoïque, que l'on pense deviner triste. Son visage paraît être né pour ça. Comme celui de Bill Murray est fait pour incarner la dépression. Les énigmatiques yeux d'Anders apportent la part d'abstraction qui fait la modernité du geste. Avant, cet effet de style russe apportait une réponse. On voyait un acteur, puis un poulet rôti, l'acteur avait faim. On voyait un acteur, puis une femme, l'acteur avait faim. Maintenant ce qui se dresse devant ses yeux, ce n'est plus une réponse, mais un doute.

    Déjà, dans Oslo 31 août il engageait sa mono expression pour incarner un junky qui rentrait de cure de désintoxication. Dans les vapeurs des nuits nordiques, il était confronté aux fantômes de sa vie antérieure, les tentations lui tendaient les bras. À chaque fois, un plan avec au centre ses yeux comme deux billes de doute, auquel s'ajoutait un plan sur tout ce qui lui a manqué en cure. Une fille trop blonde, un alcool trop fort, un pote trop camé. Mais impossible de savoir si pénétrer ce contrechamp c'est reprendre goût à la vie ou en éviter les pièges.
    Dans Ce sentiment de l'été, il doit faire face à la perte de sa compagne. On voit l'évolution du deuil durant les trois étés qui suivent la mort. Du sien évidemment, mais aussi celui de la soeur de la jeune femme, Zoé et de leurs parents. Sa vie éparpillée géographiquement entre New York sa ville natale, Paris ou il a rencontré sa femme et Berlin ou il vit. Avec le minimum de mots, des larmes retenues impossibles de dire s'il se remet ou pas. Avec son visage impassible auquel se collent les villes comme des tableaux abstraits, il reste une énigme. Qu'en pense-t-il de ces cités qui s'étendent sous ses yeux ? À force l'effet Koulechov se dispense du contre champ. Il est compris dans le paysage urbain qui défile au second plan. La question et son absence de réponse sont réunies.
    La suite...
    Tchi Tcha
    Tchi Tcha

    12 abonnés 247 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 février 2016
    Un joli film sur l'absence, tourné en super 16, Mikhäel Hers, pour son deuxième long métrage, réussit à exprimer la tendresse, la nostalgie, l'absence, la mélancolie avec pudeur, silence et finesse. Dans une retranscription aseptisée et douce de Berlin, Paris et New York, l'ensemble, bien que poétique, manque malheureusement de rythme et d'émotion.
    PLR
    PLR

    466 abonnés 1 559 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 février 2016
    Un deuil qui au rythme de trois été successifs s'éloigne peu à peu, tout en restant en arrière plan. Voilà pour le fil conducteur de cet étrange scénario. Absence d'action, de rebondissements, d'intrigues, de conflits... au risque de voir le spectateur se lasser ou s'endormir. Et pourtant il se dégage quelque chose. Difficile à exprimer, mais le spectateur se sent associé au clan des personnages, vit avec eux, à leur rythme. De manière discrète, réservée... comme un ami de la famille craignant d'être maladroit. Cela dit ce n'est pas un film grand public. Pour citadin bourgeois de la classe moyenne bien payé et au mode de vie décontracté (bobo quoi !). Ou pour cinéphile averti.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 26 février 2016
    Peut se voir sans ennui, mais s'oubliera tout aussi vite. Positif : des jeunes gens, ça nous change des débats de vieillards. Les sentiments et les désirs sont traités avec une certaine délicatesse. Mais tout se passe dans ce milieu des classes moyennes supérieures, bobos à peine caricaturés : de même que - pour l'essentiel - la littérature contemporaine, le cinéma actuel ne connaît visiblement rien des difficultés sans nombre de tant de gens...
    alcast
    alcast

    2 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 février 2016
    Quel beau moment de cinéma avec ces personnages si bien campés. Des ambiances radicalement différentes entre Berlin, Paris et NY si bien rendues. Bravo et merci
    Septième Sens
    Septième Sens

    84 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 février 2016
    Une journée comme une autre. Dans les bras de son amoureux, Sasha doit se lever pour aller bosser. Après une séquence à son travail muette et pourtant pleinement vivante, la jeune femme rentre chez elle. Sur le chemin du retour, elle s’écroule par terre. La mort arrive sans raison, elle est inaltérable et c’est ce qui fait son caractère si inquiétant.

    Cette superbe représentation du deuil au cinéma s’avère être pudique, solaire, douce et douloureuse. S’étalant sur plusieurs années, le récit évite les écueils d’une nostalgie plombante pour laisser parler les images. Toujours baignées de lueurs chaleureuse et réconfortante, Sasha semble être matérialisée par ce halo de lumière discret, et pourtant si nécessaire.

    La perte d’un proche ne se résout pas en une période définie. Ici, la sensation du temps qui passe se respire à chaque chapitre. Les personnages évoluent à leur rythme, sans forcer le dialogue s’ils n’ont rien à dire. Trop peu utilisé au cinéma, le silence est, dans Ce sentiment de l’été, à sa place. C’est à dire nécessaire. Le caractère infiniment petit de ces drames du quotidien se confronte avec la peinture de ces villes immenses. Paris, New-York, Berlin et autant de rues où il est possible de déambuler pour se perdre. Autant de chemins à parcourir avant de déposer les armes. Autant de souvenirs à se remémorer avant qu’ils ne disparaissent.

    Il est amusant de voir que l’acteur Anders Danielsen Lie (incarnant le petit-ami de la défunte) et le réalisateur (Joaquim Trier) qui l’a employé pour son premier film (Oslo 31 août, stratosphérique) ont été attirés par le même sujet. Trier a en effet réalisé il y a deux mois le percutant Back Home, récit déchirant sur le décès d’une mère de famille. Avec un visage au teint brumeux, l’acteur norvégien nous désarme ici par sa capacité à tout dévoiler, sans jamais paraître dans le « jeu ».

    Mais à l’heure où oser montrer que l’on a de la peine est quelque peu entrer dans les mœurs, comment survivre face à une telle perte ? Ce sentiment de l’été nous donne quelques ingrédients : faire l’amour, danser, méditer, boire, voyager. Tout ce que symbolise cette jeunesse contemporaine, se tenant par la main du début à la fin pour faire face.
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