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colombe P.
130 abonnés
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4,5
Publiée le 23 février 2016
Très beau film intéressant, sensible et délicat. Ce n'est absolument pas ennuyeux, au contraire c'est une histoire toute en finesse et en délicatesse. Film très émouvant et charmant. Du cinéma hautement appréciable.
Le début fait assez peur. On comprend pas très bien pourquoi Mikhael Hers fait traîner autant sa caméra. La chute semble être ratée, assez sèche et faussement émouvante. Mais le film prend un virage en une fraction de secondes : une larme de Marie Rivière, en mère désabusée. Et là, çà monte assez fort. Et finalement, pour qui a connu le deuil, connaît ce premier temps d'incompréhension, et le cinéaste avait vu juste. La suite se déroule en chacun vivant le chagrin. 3ans semble être la montagne moyenne à franchir pour qu'une page soit tournée. C'est joliment raconté et le film ne vit que par ce sentiment de mélancolie à chaque commencement d'un été.
Un film lumineux, tout en finesse, et retenue qui suit l’itinéraire peu commun d’un couple qui vient de perdre un être cher. Pour Zoé, c’était sa sœur, pour Lawrence sa fiancée. Zoé et Lawrence vont alors se retrouver par vouloir ou par hasard dans différentes villes du monde, afin de tenter de reconstruire ce qu’ils avaient en commun. La peine et le malheur figurent bien au registre de leurs émotions mais le cinéaste évite les larmes et le pathétique pour laisser les sentiments exprimer leur juste mesure. Ce qui donne à ce film cette lumière et cet espoir de plus en plus constant avec des comédiens, Anders Danielsen Lie et Judith Chemla, tout à fait en phase avec ce film qui de l’absence et de la disparition, révèle le bonheur possible. Rien d’illusoire, nous dit-il. Pour en savoir plus
L'expression souvent employée à tort et à travers : " faire son " deuil ", est ici le coeur du film. La disparition mortelle d'une amie conduit son ami et sa famille à envisager l'avenir sans elle. Il n'y a pas de recette particulière, il n'y a que des " trajectoires " pour y parvenir. Partir ailleurs, faire de nouvelles rencontres, garder confiance dans l'avenir. Avancer... C'est ce que tentera de faire l'ami solitaire. Pour cela, il devra rencontrer celle qui lui donnera à nouveau envie d'aimer l'été. Une femme qui ne connait rien de son histoire et qui peut lui donner ce qui, au fond, l'aidera à reprendre le chemin des moments de bonheur.
un bouleversant témoignage d’amour et une chronique du deuil en trois actes, trois étés dans trois villes, Berlin, Paris et New York. Une réussite portée par des acteurs en état de grâce.
Une journée comme une autre. Dans les bras de son amoureux, Sasha doit se lever pour aller bosser. Après une séquence à son travail muette et pourtant pleinement vivante, la jeune femme rentre chez elle. Sur le chemin du retour, elle s’écroule par terre. La mort arrive sans raison, elle est inaltérable et c’est ce qui fait son caractère si inquiétant.
Cette superbe représentation du deuil au cinéma s’avère être pudique, solaire, douce et douloureuse. S’étalant sur plusieurs années, le récit évite les écueils d’une nostalgie plombante pour laisser parler les images. Toujours baignées de lueurs chaleureuse et réconfortante, Sasha semble être matérialisée par ce halo de lumière discret, et pourtant si nécessaire.
La perte d’un proche ne se résout pas en une période définie. Ici, la sensation du temps qui passe se respire à chaque chapitre. Les personnages évoluent à leur rythme, sans forcer le dialogue s’ils n’ont rien à dire. Trop peu utilisé au cinéma, le silence est, dans Ce sentiment de l’été, à sa place. C’est à dire nécessaire. Le caractère infiniment petit de ces drames du quotidien se confronte avec la peinture de ces villes immenses. Paris, New-York, Berlin et autant de rues où il est possible de déambuler pour se perdre. Autant de chemins à parcourir avant de déposer les armes. Autant de souvenirs à se remémorer avant qu’ils ne disparaissent.
Il est amusant de voir que l’acteur Anders Danielsen Lie (incarnant le petit-ami de la défunte) et le réalisateur (Joaquim Trier) qui l’a employé pour son premier film (Oslo 31 août, stratosphérique) ont été attirés par le même sujet. Trier a en effet réalisé il y a deux mois le percutant Back Home, récit déchirant sur le décès d’une mère de famille. Avec un visage au teint brumeux, l’acteur norvégien nous désarme ici par sa capacité à tout dévoiler, sans jamais paraître dans le « jeu ».
Mais à l’heure où oser montrer que l’on a de la peine est quelque peu entrer dans les mœurs, comment survivre face à une telle perte ? Ce sentiment de l’été nous donne quelques ingrédients : faire l’amour, danser, méditer, boire, voyager. Tout ce que symbolise cette jeunesse contemporaine, se tenant par la main du début à la fin pour faire face.
Entre Paris, New-York et Berlin, les itinéraires se croisent dans le temps et l'espace pour tenter de poursuivre après la disparition prématurée d'un être cher. Le travail de deuil passe par le souvenir parfois quasi hallucinatoire de celle, qui n'est plus là. Comment poursuivre, retrouver le chemin d'un possible accès au plaisir, au désir, à l'envie de vivre encore, en supportant que l'autre ne soit plus là...
Combien de temps dure un deuil ? Pour un compagnon ? Pour une soeur ? Ce sentiment de l'été nous parle de cette douleur sans pathos parce qu'il n'y a pas besoin d'expliquer. D'où la difficulté de filmer ces moments de creux où la vie continue parce qu'il n'y a pas d'autre choix. D'un été à un autre, de Berlin à New York, en passant par Paris, Mikhaël Hers oeuvre avec délicatesse mais en contrepartie, par excès de pudeur, sans doute, le chagrin n'est pas palpable car ses personnages se révèlent insaisissables, englués dans une existence banale et un peu floue. Le film laisse une impression pour le moins mitigée donnant l'impression d'être trop évanescent, incapable de nous faire ressentir réellement le poids de la douleur.
Il ne se passe pas grand-chose dans « Ce sentiment de l’été ». Ce qui n’empêche absolument pas cette chronique d’être agréable. C’est une accumulation ou plutôt une succession de petits riens, de gestes et de regards à priori anodins. Des petits riens qui, une fois tous mis bout à bout, font ce grand tout qu’est la vie. Durant trois étés : l’un à Berlin, le suivant entre Paris et Annecy et le dernier à New York, on va suivre ces choses de la vie de deux personnages reliés par un deuil. Lawrence est en couple avec Sacha qui meurt subitement. Les parents de cette dernière et sa sœur Zoé viennent à Berlin aider et accompagner Lawrence dans les démarches post-mortem. Le réalisateur Mikhäel Hers choisit de prendre comme protagonistes Lawrence et Zoé et de les suivre dans leur rapport au deuil. Le deuil d’un amoureux pour le premier et celui d’une sororité pour la seconde. On sent que le vécu du metteur en scène est présent mais sans savoir si c’est dans l’un des personnages ou dans les deux. Le fait d’être découpé en trois parties investissant différentes grandes villes à travers le monde empêche le film de tutoyer la redondance et l’ennui. Ceci posé, tout sonne vrai dans les rapports qu’entretiennent les personnages, d’abord entre eux puis face au deuil et à l’absence. Rien n’est jamais forcé et le fait d’espacer chaque partie d’une année permet de voir l’évolution de chacun d’entre eux dans ce travail psychologique. Avec un sujet pareil, le film pourrait être triste et sombre, au contraire – et c’est sa force – il est lumineux et empreint de sérénité et de plénitude. Mais peut-être aussi parce que la mort de Sasha n’est pas forcément le sujet du film, mais que Hers nous en donne la clé tout simplement dans son titre en livrant un film contemplatif et sensitif qui alimente notre rapport à cette douce sensation de l’été. La lumière du soleil qui caresse nos peaux, l’euphorie des vacances ou la décontraction généralisée de cette saison sont parfaitement retranscrits. Tout comme les palpitations de chacune des villes, loin des clichés inhérents à chacune. Un film d’atmosphère beau et simple qui s’ignore, caché sous un drame, et touché de grâce par ses acteurs.
Un homme d'une trentaine d'années vit tranquillement à Berlin en couple avec sa compagne Sasha. Un jour, en sortant de son travail elle s'écroule et meurt soudainement. Son compagnon qui ne connaissait pas son entourage va être amené à le connaître : les parents et Zoe la soeur de Sasha. Suite à ce décès, on va suivre sur 3 étés successifs, la vie de ce compagnon et de Zoé qui ont du mal à se remettre de ce décès. L'histoire se déroule entre Berlin, Paris et New York. On va aussi voir la soeur de cet homme. Aussi il va finirspoiler: 3 ans après par rencontrer une nouvelle femme et se mettre en couple avec elle.
Zoe de son côté va quitter son mari et se retrouver célibataire. . C'est un film sur le deuil, on voit comment les proches de ce défunt essayent de vivre ensuite. Ce film est délicat, sensible, émouvant et touchant. J'ai beaucoup apprécié. L'actrice J. Chemla est parfaite.
Sacha, 30 ans meurt brutalement lors de son séjour à Berlin.
A Berlin, à Annecy, Paris et New York, son compagnon et sa soeur se rencontrent sur deux années, et partagent cette absence qu'ils ont en commun.
Le film est très elliptique et peu de choses se passent lors de ces rencontres.
Mais la magie du cinéma opère et c'est avec une douce mélancolie qu'on se laisse emporter dans les différentes villes, magnifiquement filmées, avec des couleurs saturées et chatoyantes, loin des clichés touristiques, dans des appartements agréables, sur le rythme d'une musique en adéquation avec le propos de film. Et quels sympathiques acteurs, dont la présence et les propos donnent de la proximité et du naturel à l'histoire, dans la chaleur des différents étés.
Touchant, sensible, pure, beau, une histoire difficile, une reconstruction à faire, le quotidien qui passe, le souhait de ne pas oublier tout en avançant. Film d'auteur, on se retrouve dans ces modes de vie, simples, aux 4 coins de la planète, une famille qui se voit peu mais se soutient, une belle histoire sur la Vie
Quel beau moment de cinéma avec ces personnages si bien campés. Des ambiances radicalement différentes entre Berlin, Paris et NY si bien rendues. Bravo et merci
Film très beau, mais ennuyeux sur les bords. Dommage, un film qui avait un potentiel. Film présenté en Compétion Longs-Métrages au Fifib 2015 (Festival International du Film Indépendant de Bordeaux)
Ce film est comme un tableau que l'on trouve insignifiant, on va dire qu'il est génial pour faire cool. Ici c'est pareil, il ne se passe rien, mais les acteurs sont cool, l'ambiance est cool alors on va dire que le film est cool. La réalité c'est que ce film est vide et sans intérêt.