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    Everybody Wants Some !!
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    2,9
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    54 critiques spectateurs

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    benoitG80
    benoitG80

    3 389 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 avril 2016
    "Everybody wants some !" nous replonge dans le tout début des années 80, tant dans l'ambiance de l'époque que dans la façon de penser, voire la psychologie des personnages !
    En se situant dans un campus américain juste avant la reprise des cours, Richard Linklater nous cadre précisément dans le temps sur un moment court et précis car détaillé et annoté, soit un week-end avec la présentation d'un nouveau venu, Jake, parmi cette bande de joueurs de basket et baseball...
    Soit, et de plus on s'y croirait avec ces décors, ces voitures et ces dégaines très vintage !
    Lunettes, coupes de cheveux et moustaches, pantalons ou shorts, sans compter le mobilier, les VHS et 33 tours...
    Cette sorte de chronique semblait un bon point de départ, mais hélas le réalisateur met en scène des comédiens bien trop âgés, qui théâtralisent souvent leur rôle à outrance avec des échanges très vaguement philosophiques et pas toujours passionnants, mais le plus souvent sans queue ni tête.
    Chacun y va de son ressenti, s'amuse de son attitude, jauge l'autre de haut mais pense toujours au bon plan qu'il pourrait se faire !
    Voir cette équipe de plus tout jeunes tenir ce discours, et reprendre les cours, dégage presque un côté pathétique, et l'on s'ennuie finalement un tant soit peu.
    Au fond, ce reflet de la jeunesse insouciante n'est malgré tout pas désagréable et non loin de l'état d'esprit de celle de notre époque.
    Un film qui ne semble pas vraiment abouti, par manque d'enjeu ou de dimension dramatique, ce qui fait qu'on assiste absent et détaché aux préoccupations de ces étudiants sans être un minimum ému ou amusé.
    Kitch, nostalgique mais un peu juste pour être emballé malgré une idée qui se présentait bien à priori...
    Cyril C.
    Cyril C.

    8 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 avril 2016
    Un film qui laisse la même impression qu'une fête à laquelle on assiste en s'ennuyant... On se sent exclu, c'est long et pénible... Un film sans intrigue qui ne dit rien ni sur les années 80 ni sur les étudiants américains, un genre déjà vu 100 fois en 100 fois mieux. Ni émouvant, ni même drôle. À fuir.
    Benjamin L.
    Benjamin L.

    5 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2016
    Le "feel good movie" est une expression, qui selon moi, est employée à tord et à travers. Mais everybody wants some fais exception. Dés les première minutes nous sommes transportés dans les 80's: la musique, les tenues, les lieux... L'ambiance est retranscrite à merveille. Certains pourraient critiquer un scénario creux, mais c'est ce qui fais le force de ce film. On a envie de rejoindre cette bande pleine de personnages hauts en couleurs, envie de partager leurs moments, leurs soirées. J'ai pour ma part passé 2h de pur bonheur. Quand la lumière de la salle se rallume on a qu'une seule envie: y retourner et passer le reste de l'année universitaire avec eux.
    vic-cobb
    vic-cobb

    34 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2016
    Everybody Wants Some, est porté par un très bon casting, très drôle, très bien mené et a une super bande son ! Je me suis retrouvé dans beaucoup de personnages et Finn est devenu un de mes personnages préférés du cinéma au côté du Dr King Shultz, R2D2 et Sam Gamegie ah ah ! Une très bonne découverte en somme, qui te donne la patate et qui en même temps te rend un peu nostalgique : Un très bon moment ! 8/10 !
    cinono1
    cinono1

    287 abonnés 2 037 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 mai 2016
    Richard Linklater en voulant revisiter ses années de campus en retrouve la légéreté mais pas la profondeur. Toujours aussi avare de dramatisation, cette fois-ci, ca se retourne un peu contre son film, ode sympathique mais trop anecdotique
    traversay1
    traversay1

    3 456 abonnés 4 772 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 avril 2016
    Après son très ambitieux Boyhood, Richard Linklater nous offre avec Everybody wants some une chronique dans l'air du temps jadis, une carte postale millésimée début des années 80. Rien d'extraordinaire dans la vie dans la dizaine d'aspirants joueurs de base-ball pour ce dernier week-end avant la rentrée universitaire. Des fêtes, un entrainement et, surtout, l'art de glander sans trop s'ennuyer. Faute d'éléments dramatiques, le film se révèle malgré tout sans véritables temps morts porté par une belle énergie et une direction d'acteurs d'excellente facture. Et puis, la BO est formidable, de la disco au punk, de la country à la pop. De Blondie aux Cars, en passant par Cheap Trick. Entre John Hughes et Whit Stillman, Everybody wants some distille son parfum cool avec une détermination nonchalante même si cela sonne comme un oxymore.
    cylon86
    cylon86

    2 454 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 avril 2016
    Déjà en 1993 avec "Dazed and Confused", Richard Linklater se faisait le porte-parole de toute une génération ayant été au lycée à la fin des années 70, avec toute l'insouciance et la beuverie que cela impliquait. Se déroulant durant les derniers jours de vacances scolaires avant la reprise des cours sur un campus universitaire, "Everybody Wants Some" (tirant son titre d'une chanson de Van Halen) se pose comme la suite spirituelle de "Dazed and Confused" (qui lui tirait son titre d'une chanson de Led Zeppelin). On y suit un groupe d'étudiants faisant partie de l'équipe de base-ball de l'université alors que l'été 1980 touche à sa fin. Tout dans le film fleure bon la jeunesse, les soirées arrosées et la chasse aux filles. Rien n'a donc vraiment changé entre 1980 et 2016 si ce n'est la musique (la bande-originale, allant de Devo à Blondie en passant par Queen, Pink Floyd et John Stewart, est forcément géniale) et le look des étudiants (avec chemises en soie et moustaches fournies). Mais au fond c'est toujours la même insouciance qui règne, la même sensation d'être les rois du monde avec tout l'avenir devant soi. A travers le regard de Jake, nouveau venu sur le campus, nous découvrons ce que fut la vie à l'université ces années-là avec un sens du détail saisissant. Ayant lui-même été étudiant en 1980, Linklater sait de quoi il parle et reconstitue toute cette époque en faisant aussi bien attention aux costumes qu'au langage utilisé, offrant au passage tout un panorama de la mode de cette année là. On découvre également comment fonctionne la fraternité entre les membres de l'équipe de base-ball de l’université, avec bizutages et sens aigu de la compétition à la clé mais aussi un soutien mutuel malgré les différences comme en témoigne la scène où un des étudiants peu apprécié des autres se lance dans une rixe pour vite se retrouver défendu par ses équipiers. Parvenant à donner corps à ses nombreux personnages à travers des répliques bien senties et des scènes cocasses, "Everybody Wants Some" les rend tous attachants malgré leurs défauts et leurs incessantes fanfaronnades. L'expérience, interprétée par toute une flopée de jeunes talents (Blake Jenner, Glen Powell, Tyler Hoechlin), s'avère donc grisante, portée par une énergie revigorante qui donne la furieuse envie de se replonger dans nos années universitaires pour en revivre la douce folie. En ce sens, "Everybody Wants Some" est une vraie réussite, poussée par un optimisme qui fait du bien à voir.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 avril 2016
    Dans Everybody wants Some, Linklater retourne aux sources. ♥♥♥½

    La nostalgie, la mélancolie, voilà des sentiments très puissants en art. Pour l’américain Richard Linklater, ils ont été toujours au cœur de sa démarche et de ses œuvres les plus marquantes. Que ce soit la nostalgie d’une époque (Dazed and Confused), du passé (Slacker) ou des amours perdus et retrouvés (la trilogie Before), Linklater a toujours su trouver le ton juste pour nous faire pénétrer dans ses univers sans autre objectif que de nous faire espérer faire partie de l’histoire. Malheureusement, dans son avant-dernier film, l’exécrable Boyhood, il doublait cette nostalgie d’un propos lourd, pesant et moralisateur. Les limites de l’approche Linklater étaient atteintes. Fort heureusement, son nouveau venu, l’heureux Everybody Wants Some, voit Linklater revenir dans les terreaux fertiles de ses débuts à savoir; la légèreté, l’humour et l’heureuse mélancolie.

    Après les années 1970 de Dazed and Confused, Linklater se tourne vers les années 1980 avec son Everybody Wants Some. On suit une bande d’étudiant à l’Université et joueurs de baseball durant le dernier weekend avant le début de l’université. L’obsession du temps qui passe de Linklater est toujours présente alors que l’on voit les jeunes festoyer et vivre au rythme de leur époque dans un décompte inéluctable vers le début officiel de leur vie d’adulte.

    D’entrée de jeu, il est clair que la direction artistique est au centre du récit pour faire tirer la larme à l’œil à ceux qui avaient 20 ans en 1980, à faire remémorer les bons souvenirs de leurs parents et faire rigoler leurs enfants d’aujourd’hui. Comme Dazed and Confused, tout public y trouve son compte alors que les voitures, le look et les mimiques des personnages sont savamment ancrés dans l’époque. Les moustaches et jeans serrés sont à l’honneur alors que la trame sonore ancre clairement l’époque : The Knack, Blondie, Pat Benatar, Van Halen, Cheap Trick ou Dire Straits entonnent ainsi leurs grands classiques. Si on entend à une seule reprise un classique de Pink Floyd gracieuseté du hippie de service qui semble sortir tout droit de Dazed and Confused, il sera ironiquement éjecté du récit, comme on éjecte les années 1970 au tournant des années 1980.

    Il n’y a aucun rebondissement, aucune péripétie, même pas la moindre incartade amoureuse, qui vient perturber le quotidien de ces personnages et enlever à l’histoire sa légèreté. Linklater est à son meilleur; dans la représentation plutôt que dans le propos. On sent son plaisir évident à reproduire une époque le plus fidèlement possible et ce plaisir se transmet chez tous les spectateurs. Linklater est maître dans l’art de la nostalgie et nous n’avons qu’une envie de nous retrouver parmi ses personnages, comme ce fut le cas avec Ethan Hawke dans Before Sunrise ou Jack Black dans School of Rock.

    Bien sûr, nous sommes ici dans la légèreté. Le film est plus près de Folies de Graduation dans la représentation typique d’une époque que dans les grandes questions de la série Before. Mais l’amour, le respect et l’empathie que Linklater témoigne pour ses protagonistes et cette période forcent l’admiration. Si le prix à payer pour voir Linklater faire du Linklater est cette légèreté rafraichissante, pour ma part, j’achète!
    Cinemaniakmontreal
    Cinemaniakmontreal

    18 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 avril 2016
    Dans Everybody wants Some, Linklater retourne aux sources. ♥♥♥½

    La nostalgie, la mélancolie, voilà des sentiments très puissants en art. Pour l’américain Richard Linklater, ils ont été toujours au cœur de sa démarche et de ses œuvres les plus marquantes. Que ce soit la nostalgie d’une époque (Dazed and Confused), du passé (Slacker) ou des amours perdus et retrouvés (la trilogie Before), Linklater a toujours su trouver le ton juste pour nous faire pénétrer dans ses univers sans autre objectif que de nous faire espérer faire partie de l’histoire. Malheureusement, dans son avant-dernier film, l’exécrable Boyhood, il doublait cette nostalgie d’un propos lourd, pesant et moralisateur. Les limites de l’approche Linklater étaient atteintes. Fort heureusement, son nouveau venu, l’heureux Everybody Wants Some, voit Linklater revenir dans les terreaux fertiles de ses débuts à savoir; la légèreté, l’humour et l’heureuse mélancolie.

    Après les années 1970 de Dazed and Confused, Linklater se tourne vers les années 1980 avec son Everybody Wants Some. On suit une bande d’étudiant à l’Université et joueurs de baseball durant le dernier weekend avant le début de l’université. L’obsession du temps qui passe de Linklater est toujours présente alors que l’on voit les jeunes festoyer et vivre au rythme de leur époque dans un décompte inéluctable vers le début officiel de leur vie d’adulte.

    D’entrée de jeu, il est clair que la direction artistique est au centre du récit pour faire tirer la larme à l’œil à ceux qui avaient 20 ans en 1980, à faire remémorer les bons souvenirs de leurs parents et faire rigoler leurs enfants d’aujourd’hui. Comme Dazed and Confused, tout public y trouve son compte alors que les voitures, le look et les mimiques des personnages sont savamment ancrés dans l’époque. Les moustaches et jeans serrés sont à l’honneur alors que la trame sonore ancre clairement l’époque : The Knack, Blondie, Pat Benatar, Van Halen, Cheap Trick ou Dire Straits entonnent ainsi leurs grands classiques. Si on entend à une seule reprise un classique de Pink Floyd gracieuseté du hippie de service qui semble sortir tout droit de Dazed and Confused, il sera ironiquement éjecté du récit, comme on éjecte les années 1970 au tournant des années 1980.

    Il n’y a aucun rebondissement, aucune péripétie, même pas la moindre incartade amoureuse, qui vient perturber le quotidien de ces personnages et enlever à l’histoire sa légèreté. Linklater est à son meilleur; dans la représentation plutôt que dans le propos. On sent son plaisir évident à reproduire une époque le plus fidèlement possible et ce plaisir se transmet chez tous les spectateurs. Linklater est maître dans l’art de la nostalgie et nous n’avons qu’une envie de nous retrouver parmi ses personnages, comme ce fut le cas avec Ethan Hawke dans Before Sunrise ou Jack Black dans School of Rock.

    Bien sûr, nous sommes ici dans la légèreté. Le film est plus près de Folies de Graduation dans la représentation typique d’une époque que dans les grandes questions de la série Before. Mais l’amour, le respect et l’empathie que Linklater témoigne pour ses protagonistes et cette période forcent l’admiration. Si le prix à payer pour voir Linklater faire du Linklater est cette légèreté rafraichissante, pour ma part, j’achète!
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