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moket
524 abonnés
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2,0
Publiée le 24 avril 2021
Genre malheureusement un peu oublié de nos jours, le péplum a tout de même accouché de quelques chefs d'œuvre du septième art (Spartacus, Ben-Hur, Gladiator...) et c'est toujours un plaisir d'en voir un qui commence plutôt bien. Un personnage fort, une enquête, le décor est planté... Puis le film vire dans le mysticisme (logique pour un péplum biblique !) et même dans le prosélytisme. Dès lors, on voit surtout des disciples niais s'émerveiller devant leur sauveur et le film perd toute saveur.
Débutant comme une enquête policière à travers le regard neutre d'un tribun, le film laisse présager le meilleur, aidé par le regard intense de Joseph Fiennes. Cependant l'intervention des disciples ressemblant à de débiles illuminés entraîne une seconde partie prosélyte, ne laissant aucune place à la foi véritable puisque les miracles sont présentés comme réels tandis que le Romain se convertit instantanément. Ne disposant ni de la force de la réalisation de Mel Gibson ni de la délicatesse scripturale d'Eric-Emmanuel Schmitt (L'Evangile selon Pilate) qui tous deux s'appuyaient sur un cadre historique en laissant leurs interlocuteurs libres de croire ou pas, cette prétendue aventure en période antique sombre dans le catéchèse sans être sauvée par une réelle proposition cinématographique. Bien peu charitable pour les spectateurs!
Le film retrace toute la période entre la mort de Jésus et l Ascension. Ce péplum biblique raconte cette histoire compliquée ( la Résurrection du Christ) par le regard d un tribun romain. Je craignais que l on parte sur un côté fantôme ou homme bien vivant, mais pas du tout Kévin Reynolds parvient à laisser un doute sur ce qu est Jesus ( ses disciples peuvent le toucher mais il disparait quand il en a envie). Le film parvient à mélanger les genres sans pour autant perdre sa cohérence Clavius le tribun cherche des réponses et enquête sur ce qui s est passé puis rentre dans un parcourt initiatique de la foi. Les doutes de Clavius qui pourtant à vu renvoi le spectateur à sa propre foi, et ses propres croyances créant en lui une forme de réflexion.
FIlm dans la lignée des bons péplums des années 50-60 qui se laisse regarder avec émotion quelquefois et qui peut intéresser les croyants mais aussi les non croyants
Hormis la bataille du début du film, il ne se passe pas grand-chose par la suite. On retrouve globalement le récit biblique de la crucifixion du Christ, de sa résurrection, de son apparition aux disciples et finalement de son ascension, tout en donnant le message aux disciples de répandre l’évangile (mot qui signifie « bonne nouvelle ») sur toute la Terre. Sauf bien sûr le tribun Clavius Aquila Valerius Niger qui évidemment ne se trouve pas dans la Bible. Il joue en quelque sorte le rôle de témoin oculaire des événements au travers de son enquête, vus par un « païen », un « goy », mot hébreu caractérisant les non-juifs. Quelques arguments en faveur de la résurrection du Christ, et non du vol de son corps, sont exposés au fur et à mesure de l’enquête, de même la mise au jour des faux témoins. Le point de vue est à mon goût trop catholique dans un sens où, à un moment donné, on voit le visage du Christ imprimé sur le suaire, ce qui évidemment réfère au suaire de Turin (c’est exactement le même visage). Pour ma part, en tant que chrétien « indépendant » n’appartenant à aucune église, je peux affirmer que, en lisant les évangiles, il en ressort clairement que le suaire de Turin ne peut pas être authentique pour une bonne raison, c’est que le récit de la résurrection de Jésus dans les évangiles fait apparaître un détail qui a toute son importance : les juifs de cette époque enveloppaient le visage et le corps du défunt dans DEUX sortes de linges séparément, alors que le suaire de Turin est en une seule pièce. Le suaire était en réalité le linge enveloppant la tête du mort, tandis le corps était enveloppé par des bandelettes. On trouve ces détails deux fois dans les évangiles, le premier concernant la résurrection de Lazare (évangile selon Jean, chapitre 11 verset 44) et le deuxième à la résurrection de Jésus (évangile selon Jean chapitre 20 versets 6-7). En conclusion je dirais que ce n’est pas un film transcendant (Il y a beaucoup mieux en matière de film relatant les évangiles) surtout si on s’attend à une sorte de « Ben Hur » ou « Gladiator » ! Ce film va bien au-delà du spectaculaire. En effet, le point de vue particulier, celui d’un romain enquêtant sur la disparition du corps de Jésus, fait ressortir l’importance de certaines questions soulevées, comme la foi. Ce romain, témoin de la résurrection de Jésus, voit toutes ses croyances mises à mal et remises en question. Tout comme d’ailleurs les disciples juifs, qui attendaient un Messie qui allait triompher des romains et redonner gloire au peuple d’Israël et non être mis à mort par eux. La même remise en question nous est proposée. Devant les évidences des évangiles, si on veut bien les étudier honnêtement, sommes-nous prêts à abandonner nos fausses croyances, qu’elles soient politiques ou religieuses voire même politico-religieuses, pour croire en Jésus et en Jésus seul ? C’est Lui qui bientôt sera notre Juge. Pour l’instant, il veut être notre Sauveur, pendant qu’il en est encore temps.
Cliff Curtis nous gratifie d'un Christ plus vrai que nature. L'ouverture du film sur la crucifixion, hors combat bien inutile, évoque admirablement la figure. Longtemps à l'écart, Kevin Reynolds pose son édifice, entre enquête et personnification, cette résurrection laisse un sentiment de quiétude et de légèreté, loin de la violence de La Passion de Mel Gibson qui donnait à croire tant il ne pouvait en être autrement face à une telle endurance. Cette suite, comme il pourrait en être question, nous renvoie à une festivité et au pardon, sur une production honnête et un Joseph Fiennes de nouveau convaincant.
Ce film de drame américain de 2016 réalise par Kévin Reynolds est excellent ! Il retrace parfaitement le récit biblique de la résurrection, les personnages sont superbe ainsi que le casting. Clavius incarné par Joseph Fiennes il représente bien l'archétype du guerrier solitaire et virile et le personnage lui va très bien. Lucius incarne par le célèbre Tom Felton, Tom est un super bonne acteur pour jouer les antagonistes. La scène du film qui m'a le plus marqué c'est quand Lucius regarde Jesus alors qu'il est crucifié cette scène est juste belle et émouvante. Pour ma part ce film est à voir au moins une fois dans sa vie car elle nous fait réfléchir sur la foi en la religion (elle nous obliges en rien à y croire mais nous fait juste réfléchir).
Film desincarné servant un récit prenant au pied de la lettre l'épisode le plus fondamental de la bible et du christianisme. On frôle parfois le ridicule. Kévin Reynold est un faiseur, parfois habile créateur de produits pas inintéressants mais sans âme ! Cela se regarde avec curiosité et s'avère tout au plus un aimable divertissement.
Vu le 09/04/2020 Je suis assez surpris de certaines critiques négatives sur ce film surtout de la part de gens qui disent connaitre les évangiles. Etant protestant évangélique, je pense connaitre assez bien les Ecritures et honnêtement, à la vue de ce film, je n'ai pas grand chose à redire sur le respect biblique des passages mis à l'écran dans ce film par Kevin Reynolds Alors bien sûr le personnage principal Clavius Aquila (très bien joué par Josph Fiennes) est un personnage fictif qui a été ajouté pour les besoins du scénario mais hormis ce détail, je trouve que le film coule bien et est très ressemblant à ce qui a pu se passer en réalité. Certains pensent par exemple que l'acteur incarnant Barthélemy (Stephen Hagan) ressemble un peu à un hippie plein de peace and love. J'ai eu cette impression au début mais n'oublions pas que ce personnage a vécu 3 ans avec Jésus, il le voit mourir, on imagine son désarroi et d'un coup, il le voit ressuscité. On peut comprendre qu'il soit au comble de la joie, sur un nuage. J'ai beaucoup aimé le personnage aussi de Marie-Madeleine (Maria Botto), très sobre, loin de ce qu'à pu nous dépeindre Dan Brown par exemple. Le personnage de Jésus (joué par Cliff Curtis), je le trouve aussi très bien, sobre, aimant, regard paternel, ce n'est pas un rôle facile à jouer et je trouve que Curtis s'en sort très bien. On a droit à un film beaucoup moins violent que le terrible "la Passion du Christ" de Mel Gibson mais il touche son auditoire je trouve. On voit par exemple toute l’émotion du centurion au pied de la croix, on le sent touché au plus profond de lui. Les pharisiens et Pilate, je les trouve assez proches de ce qu'en disent les évangiles et c’est bien que des éléments qui ne sont pas dans la Bible puisse apparaitre dans ce film de façon assez réaliste. On a aussi le début du film avec le sentiment anti-romain qui habitait le peuple juif à Jérusalem, on voit une rébellion orchestrée par Barabbas qui montre bien l'attente d'un messie qui délivrerait Israël de l’oppresseur romain. Au final, j'ai passé un excellent moment et que je recommande chaudement ce film que l'on soit croyant ou non.
J'ai trouvé ce film intéressant. Tout d'abord, le cadre, les décors, les costumes sont excellents, avec un vrai souci du détail; je me suis senti transporté dans la Judée de l'Antiquité entre affirmation de la présence romaine (bâtiments romains, caserne, colonnades, toges, l'attaque des légionnaires contre les fanatiques juifs...). Cela donne un vernis réaliste au film. Par ailleurs, la première partie, si elle est parfois un peu ennuyeuse (il s'agit surtout d"une enquête, parfois peu intéressante), elle montre le scepticisme des Romains face à l'avènement du Messie et le contexte politique et religieux (rabbins qui sont contre Jésus, Pilate qui joue sa propre partition) La seconde partie est quant à elle excellente, avec effectivement Jésus qui apparaît aux apôtres. Les apôtres, justement sont conformes à ce qu'ils étaient sans probablement: plutôt marginaux, sans ressources, pas forcément crédules mais subjugués par les miracles et en fait par un phénomène qu'ils n'arrivent pas à totalement appréhender. Le message religieux, s'il est peut-être un peu convenu, n'est pas oublié (même s'il aurait gagné à être développé), avec cette notion de charité, d'aider les autres, de recherche de la paix...et donne une fin magnifique....Donc un film qui est plutôt bon...
Très bon film , fidèle aux écritures contrairement à beaucoup de films.On voit bien Jésus cloué sur un poteau et non une croix.Tres belle réalisation et bons comédiens notamment Clodius excellent dans son rôle.J'ai adoré.
Un film oubliable... Si Joseph Fiennes tire son épingle du jeu, il ne m'a aidé à rester dans le film malheureusement. Si le point de départ est intéressant, le reste l'est beaucoup moins, surtout à cause du rythme du film, de la réalisation plutôt classique de Kévin Reynolds. Pourtant, celui-ci nous avait gratifié de films épiques et tenant en haleine comme Robin des Bois et Waterworld (quoiqu'on en dise, il reste une de mes péchés mignons). Sa mise en scène n'est pas non plus aidé par la photographie dégueulasse, sur exposée. Reste un bon casting et une musique agréable.
Tout ce passe médiocrement, mais gentiment jusqu'au moment ou Jésus ressuscité et les disciples débarquent : et coté disciples tu vois des mecs ahuris qui joue la fraternité genre -fait tourner le spliff-, quand à Jésus c'est Edouard Baer à qui on aurait demandé une parodie. Pardonne leur ils ne savent pas ce qu'lls font.
Alléluia ! ... Que dire ... L'idée de départ est originale. Malgré une mise en scène "agitée" (défaut typique des cinéastes qui ne maîtrisent pas l'image), le scénario de la première partie est intéressant : on suit une (classique) enquête policière, avec quelques moments cocasses, en se demandant où cela va nous mener ... Et ... on bascule dans de belles images évangéliques, plutôt niaises (avec LA musique vintage qu'il faut pour cette sympathique ambiance entre potes). Mon dieu ! que j'ai souri ... ! (ai-je été touché par la grâce ?). Bref, ce film est médiocre, mais - je me confesse bien volontiers - il m'a fait rire. Je ne crois pas que c'était l'intention du cinéaste ...