Mon compte
    Les Vitelloni
    Note moyenne
    4,0
    397 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Les Vitelloni ?

    34 critiques spectateurs

    5
    7 critiques
    4
    14 critiques
    3
    10 critiques
    2
    1 critique
    1
    1 critique
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    SebD31
    SebD31

    93 abonnés 553 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2008
    Un petit chef-d'oeuvre. Un grand Fellini. Inoubliable !
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 955 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 septembre 2022
    D'une très grande tendresse, ce premier grand film de Federico Fellini, qui succède à "Lo sceicco bianco" (1952), èvoque la vie cocasse et sentimentale d'un groupe de jeunes gens oisifs qui refusent de vieillir et de travailler! Les inutiles de Pesaro sont à l'image de cette comèdie quotidienne et dramatique qu'est la vie et qui effectue naturellement le mèlange de genres avec un sens de l'observation sans pareil! On regarde sans faire de bruit l'horizon sur une plage balayèe par les vents, on dèambule dans le vide de la nuit, on se dèsennuie de bals et de fêtes, avant de saluer dans l'ultime scène un enfant cheminot restè sur le quai d'une gare! C'est du beau cinèma italien comme on n'en fait malheureusement plus aujourd'hui! Les Vitelloni (Fabrizi, Interlenghi, Sordi...) sont tous inoubliables, adeptes du farniente et du système D, avec la magnifique musique de Nino Rita! Un incontournable du maestro...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 juillet 2008
    Une chronique sociale, sur une bande de copains d’une trentaine d’années, agissant comme d’éternels adolescents. Le propos est traité avec douceur, mélancolie, beaucoup d’humours et interprété par des acteurs touchants. La poésie qui ressort de ce film réussit à nous émouvoir, en grande partie grâce à son côté universaliste. Captivant du début à la fin, I Vitelloni ( Les Inutiles ), est un film qui s’avère être d’une grande sensibilité.
    Le-Droogie
    Le-Droogie

    20 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2011
    Nous retrouvons ici les petites gens du néoréalisme qui intéressait tant Fellini. Ce courant portant à se pencher vers les pauvres et les démunis. Ici, ce sont cinq grands adolescents de trente ans qui permettent au cinéaste de réaliser une satire de la société italienne, et cela sans sauvagerie, mais avec une certaine dureté !

    En effet, il n'est pas rare de partir d'un élément scénaristique comique pour arriver dans un registre pleinement dramatique, deux genres qui composent Les Vitelloni et que Fellini manie avec grande justesse. La satire de Fellini réside également dans le fait que Fausto, lâche, vaniteux et coureur de jupons, soit le meneur (j'insiste) de ces cinq gens, et que Moraldo, le plus jeune, censé être plus immature, soit le seul à trouver le courage de prendre son destin en main pour quitter leur ville et cette vie calamiteuse. Une péloche très intéressante pour quiconque étudie le comportement humain, et pour le plus grand plaisir du cinéphage, cela va de soi !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 août 2012
    Ce film était passé à la télévision en 1973, et bien qu'il ait été tourné 20 ans auparavant il semblait proche de l'atmosphère de l'après 68 : paresse et goût pour la provoc. Un film qui n'a pas vraiment vieilli car même aujourd'hui il est d'actualité.
    Jipis
    Jipis

    40 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 juin 2012
    I Vitelonni est l’épopée immature d’une certaine classe moyenne ayant échappée à la déchéance sociale préférant camoufler une grande détresse existentielle dans des comportements détachés de toutes responsabilités plutôt que d'offrir ses bras à un pays ayant besoin de se reconstruire.

    La nuit la fête est quotidienne, la récupération s’effectue le jour après un réveil bien souvent pénible, les traits tirés, le regard interrogatif et légèrement lucide sur un état parasite au repos mais de nouveau opérationnel la nuit tombée.

    Le culte de la paresse rayonne dans l’esprit de petits bourgeois miteux avec comme unique perspective la récurrence de l’ennui. Pendant ce temps-le maçon trime sur les routes en tentant de ramener par la sueur une nation exsangue à la vie.

    I Vitelonni premier chef-d’œuvre de Federico Fellini montre l'association contrastée d'un territoire dont les seuls composants ne sont plus que l'existentialiste et le travailleur de force,

    Un rapport quotidien dédaigneux entre le désoeuvré en lutte contre la pelle et la pioche sur un territoire en miettes.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    136 abonnés 1 632 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 décembre 2013
    Durant une année, dans une petite ville de province qui devient station balnéaire en été, vivent cinq jeunes hommes comparés littéralement dans le titre du film à de gros veaux qui tètent encore leur mère alors qu'ils devraient être depuis longtemps sevrés. « Ils arrivent à la trentaine bien sonnée, en pérorant et en rabâchant leurs blagues de gamins, précise Fellini... Ce sont les chômeurs de la bourgeoisie, des chouchous à leur mémère. »
    Ces cinq « vitelloni » sont Alberto, paresseux bon vivant, Leopoldo, poète raté certain d'un avenir talentueux, Riccardo, ténor amateur, Moraldo, le plus jeune d'entre eux, noctambule mélancolique. Le dernier, Fausto, a mis enceinte Sandra et est obligé de l'épouser. Marié, il ne renonce pas à sa vie de Don Juan. Devenu malgré lui vendeur magasinier dans une boutique d'objets pieux, il essaie de séduire la femme de son employeur… Deviendront-ils adultes ? C’est la question que l’on se pose tout le long du film. Malgré les coups de la vie, on les voie s’enferrer dans leur oisiveté et dés errance ou rentrer dans le rang pour satisfaire tout bonnement au carcan moral de l’Italie provinciale. Seul le plus jeune, Moraldo, mais le plus mature parvient à échapper à cette pauvre vie par la fuite vers Rome. Sans jamais juger, il aide ses amis sans compter mais aspire à une autre vie ; il est certainement aussi le narrateur du film mais aussi Fellini lui-même jeune. Ce dernier révéla une touche autobiographique dans ce film. Il est de plus issu de la ville de province où se déroule l’action, et son départ vers Rome marqua le début de sa carrière.
    L'histoire du couple Sandra-Fausto elle-même ne représente pas le fil conducteur du film. Elle passe parfois au second plan et d'autres personnages comme Alberto ou Moraldo deviennent les protagonistes de séquences entières. Il s’agit en effet d’une histoire de copain et le but est de montrer que leurs vies va prendre un nouveau tournant durant cette année ; on ne peut rester éternellement des « vieux jeunes ».
    Issu de la tradition néoréaliste italienne, Fellini décrit les réalités quotidiennes, sur un ton mélancolique et un rythme nonchalant. Un an après, il connaîtra la consécration avec La Strada après le Lion d’Argent pour celui-ci. Il s’évertue ici à décrire la société italienne dans sa globalité : le peuple comme le père de Fausto, les bourgeois comme la famille de Sandra, les paysans, le monde ouvrier,…
    Et puis surtout il montre un tissu social réparti en deux groupes autour de la morale ; d'un côté, les parents, les personnes établies, Sandra ; de l'autre, les « vitelloni ». Cependant, ces deux groupes reconnaissent les mêmes valeurs morales, soit en les respectant, soit en les transgressant de façon honteuse. Ces valeurs sont le travail, la famille et l'Église. Tout le film exprime ce qu'est la morale catholique à l'italienne : on connaît ses devoirs, mais on ne les accomplit pas toujours ; on commet des péchés ; on vit ensuite dans le repentir ; on subit les punitions, dans la douleur ; puis on est absout et tout le monde se réconcilie, afin que tout recommence. Partir dans ce contexte est la seule façon d’y échapper.
    Le tout n’est pas très passionnant hormis l’étude sociologique d’une époque. La musique de Nino Rota apporte tout de même de l’ampleur au film.
    Hotinhere
    Hotinhere

    570 abonnés 4 995 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 novembre 2013
    Dans une petite ville de la côte italienne, des trentenaires refusent de travailler et préfèrent passer leurs journées à glander. Fellini dresse un tableau sans complaisance mais chaleureux et touchant d’héros à la marge.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    NUL !! D'accord, le film est très vieux, mais ce n'est pas une raison !!

    A-t-on besoin de voir un film qui traite d'une simple vie ?? Qui plus est, est complétement banale !!
    Donc 0 étoile, et je suis bien content de faire baisser la note pour ce film bidon !!
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    202 abonnés 2 519 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 juillet 2020
    Les Vitelloni est un film plutôt pas mal de la part de Federico Fellini (même si je ne suis pourtant pas un fan du réalisateur italien).
    L'histoire est assez séduisante (un jeune homme devant faire face à la responsabilité de sa paternité alors qu'il n'en a absolument pas l'envie ni le tempérament). Les décors de petits bourgs italiens colle assez bien avec l'atmosphère assez étouffé que cherche à inspirer le réalisateur.
    Les acteurs jouent plutôt bien.
    Un Fellini qui mériterait à être un peu plus connu que les autres films du réalisateur italien (comme la Dolce Vita, le Satyricon ou Huit et Demi).
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 23 mars 2009
    Un fellini très sage avec un scénario des plus simple qui dégage malgré tout un fort sentiment de nostalgie et pour cause, on comprend peu à peu que le personnage de Moraldo représente le jeune Fellini.
    Patjob
    Patjob

    35 abonnés 601 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 décembre 2020
    Ce second film de Fellini (« Les feux du music-hall » était une coréalisation) est le portrait désenchanté d’un groupe de jeunes oisifs à la moralité souvent défaillante. Reposant sur des souvenirs personnels ou de proches, le scénario est assez banal, mais l’intérêt porté aux personnages est constant. Le film relève du style néo réaliste, mais pointent déjà celui de la comédie Italienne (la panne de voiture au moment des injures criées aux ouvriers, la raison finale de l’intérêt porté par le vieil acteur à Leopoldo) et l’univers si personnel de Federico Fellini : les séminaristes sur la plage, les places nocturnes désertes et balayées par le vent, la merveilleuse musique de Nino Rota, et surtout la fugace relation entre Moraldo (l’alter ego du réalisateur ?) et le jeune employé de la gare. La dernière scène avec ces deux protagonistes relève de la marque de fabrique du maestro, quand l’émotion naît de la simplicité de la magie créatrice.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 février 2013
    Le style vif et alerte de Fellini fait beaucoup dans la réussite de ce film. Le scénario est assez simpliste et plat mais il y a une belle réflexion. Les scènes qui se déroulent lors du carnaval sont les sommets de cette oeuvre car ont découvre déjà les thèmes de prédilections des prochains films du cinéaste.
    QBN
    QBN

    33 abonnés 147 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 septembre 2010
    Un film pas inutiles
    Framas54
    Framas54

    15 abonnés 117 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 octobre 2020
    Fellini a tourné ce joyeux film en 1953.. il y a près de 70 ans.. il est urgent de le montrer à tous les petits messieurs dames du cinéma français afin qu’ils découvrent une comédie, une vraie, gaie, un peu triste parfois aussi, qui montre les travers de la société de ce temps là, mais sans pontifier.. légèreté, fluidité,pas de prétention aucune.. et en noir et blanc qui plus est.. je crois que le cinéma était là inventé, illustré.. bien sûr c’est Fellini, et c’est l’Italie de l’après guerre, l’insouciance retrouvée..
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top