Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
0,5
Publiée le 25 mars 2018
Ce film est très ennuyeux, lent, qui se noie dans une surenchère de décors roccoco et de lumières jaunatres, cela sonne faux, les scènes de guerre du début n'ont aucune intensité, et le problème c'est Dupontel, ici il a l'air idiot pas du tout à sa place et quand il veut être tragique il est plutôt risible. Ce film sent la brocante et l'histoire du jeune soldat défiguré aurait mérité beaucoup plus de profondeur qu'une superposition de masques.La bande annonce donnait envie de découvrir cette histoire ,mais ne jamais s'y fier rien de plus trompeur. Je n'ais trouvé aucun intérêt dans ce film et avais hâte qu'il se termine. Je pense qu'aujourd'hui plus personne n'arrive à réaliser un film d'époque, il y plane toujours une impression fausse, et souvent un parallèle avec la société d'aujourd'hui et c'est hélas de plus en plus courant.
Film plein de poésie inspiré du roman éponyme de Pierre Lemaitre. Les décors sont soignés. Les masques sont splendides et le duo Nahuel Pérez Biscayart et Héloise Balster fonctionne à merveille. L'absurdité de la guerre, un peu d'humour, de tragédie, l'utilisation des "morts pour la France" par une tranche de la population arriviste... on est bien dans l'esprit du livre. Une excellente bande son. Si le jeu de certains avait été moins caricatural, j'aurais mis 5*.
Un très bon film, bien construit et très bien joué. Mais il y a quelques chose qui dérange et terni un peu la cohérence du film : le comportement de cette gueule cassée qui veut mourir puis changer de personnalité puis qui part en sucette dans des délires artistiques, Que veut-on nous faire comprendre ? La dure réalité de l'après-guerre des soldats brisés dans leur chair ou glisse-t-on finalement vers un divertissement un peu moins crédible car exagéré pour donner de l'intensité au film ? J'ai noté quelques longueurs aussi en première partie. Un film a voir.
Au revoir là-haut est un film français qui sort de l'ordinaire. Le scénario est riche, les personnages sont tous très bien joués. Albert Dupontel ne sur-joue pas ce qui est appréciable. Le film est cependant plutôt triste donc peu divertissant.
The Mask. C’est la grosse sensation des césars 2018, à juste titre ? L’histoire est racontée par un narrateur en voix off. Il explique son sort et celui de son ami Edouard pendant et après la boucherie de 1914. C’est aussi l’histoire d’un gars (Edouard) en conflit avec son père qui ne le comprend pas. D’emblée, ça sent le cinéma français à plein nez. L’imagerie est assez retro et le décor pas super crédible. Les effets spéciaux numériques ne sont pas de très bon goût et les choses sont parfois trop évidentes, voire un peu chichiteuses. Bon. Une fois qu’on a dit ça, on peut passer aux nombreuses qualités du film. C’est sûr qu’on perd un peu de l’âme punk de Dupontel dans une telle entreprise mais par moment, il y a quand même certaines réminiscences comme cette scène où ça dégomme les marionnettes de tenants du pouvoir ou comme ce portrait sans fard d’un pouvoir politique corrompu et nauséabond. De même on appréciera le propos très amère sur la guerre. Ici, point de patriotisme de pacotille ni de cocorico enflammé. Les soldats sont représentés comme les victimes d’une hiérarchie sans aucun bon sens. On aimera aussi le portrait d’Edouard, personnage fantasque et torturé qui ne cherche que l’approbation de ce père qu’il dit détester. Le jeu sur les masques et les émotions est très très bon. On notera aussi la fabuleuse prestation de Niels Arestrup, plus vrai que nature. Les meilleurs scènes du film sont les siennes. Alors voilà, bien que tout ça manque d’incarnation, d’émotion, de réalisme et de fraîcheur, c’est une très belle histoire fort bien racontée. Dans le même registre, j’aurais une préférence pour la guerre 14 de Jeunet mais Au Revoir là-haut reste un très bon moment pendant lequel on ne s’ennuie pas une seule seconde.
Mr Dupontel, chapeau pour votre film, qui pour moi est une très grande réussite. Le cinéma français manque de votre savoir-faire ! Vous dites avoir copié le livre ? Alors chapeau pour votre modestie. Voulez-vous que je vous dise monsieur Dupontel, votre mise en scène est époustouflante grâce à la bande son ! Votre film est réussi parce-que la bande son et l'image ne font plus qu'un ! Un film réussi c'est quand la bande son nourrissant l'image, vous pénètre sans vous déranger, même si le volume en est fort. Une bande son est réussie lorsqu'elle pénètre et s'immisce dans le film sans que l'on s'en aperçoive. Elle devient ainsi le lien indissociable de notre vue et de notre ouïe qui ne font plus qu'un seul élément. Quand cette alchimie du son et de l'image sont alors atteints, le film ne peut-être donc que réussi ! Le spectateur se retrouve alors comme enveloppé d'une sensation forte, sublime, gourmande et fasciné, il en redemande.... PS : Exemple du film ¨ Les Choristes ¨ Si vous en supprimez même en partie, la musique et les chants, le film est raté ! Je tiens d'ailleurs à signaler une anecdote à ce sujet qui lors d'un entretien de Mr Gérard Jugnot, celui-ci avait affirmé qu'il trouvait y avoir trop de musique dans ce film et que les français n'aimaient pas trop les films musicaux. C'est tout le
Un réel chef d'oeuvre ! Très poétique, très esthétique, et un jeu d'acteur fabuleux. Laurent Lafitte très surprenant dans ce rôle. Niels Arestrup toujours excellent, Nahuel Perez Biscayart topissime et remarquable. Du grand Dupontel, un film à voir et revoir.
Ensemble de scènes peu compréhensibles et peu convaincantes, que je trouve mal filmées… et où ne sort aucune émotion…. Beaucoup de décors qui masquent la pauvreté du scénario, de la mise en scène, … le résultat est confus, on s’y ennuie. Albert DUPONTEL a fait du DUPONTEL en étant toujours dans l’excès.
Très belle histoire, très bonne mise en scène, très bon acteurs ... un vrai chef d'oeuvre. Vivement la suite si Albert Dupontel reste inspiré et motivé.
Pour son sixième long métrage en qualité de réalisateur, Albert Dupontel l'éternel sale gosse du cinéma français semble être enfin sur la voie de l'assagissement la cinquantaine venue. Une très grande majorité de la critique l'a remarqué et semble s'en réjouir. Notre époque qui voit les violences sociales remonter du fond d'un âge que l'on croyait définitivement enterré, tente à grand peine d'en nier la résurgence par une recherche frénétique du consensus mou au tamis duquel sont désormais passées toutes les interrogations qui taraudent le "peuple". Bien difficile jusqu'alors de ranger dans une case bien précise un Albert Dupontel qui est un peu à lui tout seul ce qu'il nous reste de nos plus grands iconoclastes comme Coluche, Jacques Martin ou Pierre Desproges. Depuis "Bernie" qui fit l'effet d'une bombe de mauvais goût juste à l'orée du siècle nouveau en passant par le génial et incompris " Le Créateur" en 1999, suivi de l'inconvenant "Vilain" en 2009, jusqu'au complètement déjanté "9 mois ferme" en 2013, l'ancien gagman avait rédigé lui-même (le plus souvent aidé de Gilles Laurent) les scénarios de ses films à partir d'idées originales nées dans son cerveau dont la particularité comme celui d'un Terry Gilliam ou d'un Orson Welles est de n'être pas tout-à-fait ordonné comme celui du commun des mortels. Y courent à toute vitesse et de manière un peu désordonnée des neurones que par une alchimie bizarre, leurs propriétaires parviennent à mettre au pas pour transformer en œuvre d'art la créativité qu'ils ont engendrée. Il aura fallu qu'Albert Dupontel passe sous les fourches caudines de l'adaptation pour que tout le monde se réjouisse de le voir enfin mettre sa rage créative au service d'une œuvre dument cataloguée respectable car oblitérée du Prix Goncourt 2013. La même critique rassure les fans de la première heure en affirmant que par endroits, l'arquebusier Dupontel n'a pas oublié de planter une flèche là où ça fait mal. Tout cela est vrai mais qu'en est-il de la subversion cruelle et enfantine qui nous rappelait que dans une tranchée perdue du cinéma français résistait encore un combattant de l'incorrect, seul capable d'aller chercher chez Sandrine Kiberlain (dans "9 mois ferme") toute la folie qu'elle nous cachait jusqu'alors ? Curieuse démarche qui voudrait nous faire croire que c'est un Dupontel quelque peu assagi qui tirera à lui tout seul la production cinématographique française vers la prise de risque. Ne faut-il pas davantage craindre que tel Buster Keaton auquel il rend un hommage appuyé dans son film qui s'était fait broyer par la MGM quand il avait cru y gagner davantage d'indépendance, Albert Dupontel ne se fasse rattraper par le confort avec pas très loin derrière lui son petit frère le conformisme ? Faisons donc confiance à priori à un de nos réalisateurs les plus originaux et talentueux. Son film qui reprend un peu l'imagerie des films de Carot et Jeunet ("Delicatessen", 1990) teintée de références aux grands anciens du muet (Chaplin, Keaton, Linder) ou aux westerns spaghetti de Sergio Leone, reste très agréable à suivre. L'histoire de ces deux êtres opposés socialement et culturellement qui se retrouvent dans la marginalité après le traumatisme de la Grande Guerre inspirée du roman éponyme de Pierre Lemaitre, offre un parfait mélange entre drôlerie et émotion porté à la perfection par les acteurs œuvrant chacun dans un créneau bien défini. Niels Arestrup, Emilie Dequenne et Nahuel Pérez Biscayart pour susciter l'émotion, Laurent Laffite, Michel Vuillermoz et Philippe Uchan pour insuffler un peu de légèreté au sein d'une intrigue qui démontre que le cynisme des années 1920 était tout aussi redoutable que celui qui est à l'œuvre aujourd'hui. Quant à Albert Dupontel qui a du remplacer Bouli Lanners initialement prévu, il tient le rôle du clown blanc, celui qui fait le lien entre son copain de tranchée, artiste devenu "gueule cassée" à qui il doit la vie et son père industriel qui a profité sans une once de culpabilité du conflit pour accroitre sa fortune. Techniquement les films de Dupontel sont souvent innovants et visuellement plutôt bien léchés. Ici, grâce aux effets spéciaux, il accède à une autre dimension qui semble l'avoir fasciné au point que l'ensemble parait parfois un peu empesé. Malgré la crainte exprimée plus haut et les quelques défauts dus à une reconstitution historique tirant par moment vers l'image d'Epinal, "Au revoir là-haut" n'ennuie jamais et nous emporte très loin à certains moments, tenant ainsi largement sa place au sein d'une production nationale quelque peu asphyxiée par la frilosité des producteurs à la recherche du plus plus grand dénominateur commun .
Que c'est décevant ! Les 30 premières minutes du film m'ont propulsé hors du temps : c'est esthétique, dynamique, une grande histoire se prépare. Mais ensuite, ensuite... rien ! Le film n'est fait que de petits trucs ça et là. Que s'est-il passé ? Je n'ai jamais vu un décollage raté à ce point.
Quelle merveille! Quel bonheur ce film ! La mise en scène est fabuleuse..., tout comme la photographie..., la bande son est un vrai régal ! Quant aux comédiens, que d'émotion! Mention particulière à Nahuel Perez, qui , sans un mot audible quasiment , arrive à nous émouvoir...