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« Tu m'as donné ta boue, j'en ai fait de l'or ».
La célèbre formule de Baudelaire s'applique de près à ce magnifique film d'Albert Dupontel.
Sur le thème des gueules cassées de 14 18, le réalisateur a su tisser sur l'horreur de la première guerre mondiale et ses irrémédiables et terribles dommages, dans un scénario qui allie hyper réalisme (les scènes de tranchées), humour décalé et poésie.
L'intrigue est subtilement amenée à son terme, par des acteurs dont aucun ne joue de fausse note. Même le trait du lieutenant Pradelle, alias Laurent Lafitte, un brin excessif, sera mis au compte des pointes venant toujours à propos du comique, disons plutôt du burlesque, dans cette vaste fresque de personnages et de thématiques (gueules cassées, profiteurs de guerre, lutte des classes...) peinte par Dupontel.
Niels Arestrups est bouleversant dans le rôle du père.
La célèbre formule de Baudelaire s'applique de près à ce magnifique film d'Albert Dupontel.
Sur le thème des gueules cassées de 14 18, le réalisateur a su tisser sur l'horreur de la première guerre mondiale et ses irrémédiables et terribles dommages, dans un scénario qui allie hyper réalisme (les scènes de tranchées), humour décalé et poésie.
L'intrigue est subtilement amenée à son terme, par des acteurs dont aucun ne joue de fausse note. Même le trait du lieutenant Pradelle, alias Laurent Lafitte, un brin excessif, sera mis au compte des pointes venant toujours à propos du comique, disons plutôt du burlesque, dans cette vaste fresque de personnages et de thématiques (gueules cassées, profiteurs de guerre, lutte des classes...) peinte par Dupontel.
Niels Arestrups est bouleversant dans le rôle du père.
Ti Nou
Brillant ! Albert Dupontel, célèbre surtout en tant qu’acteur, s’avère pourtant comme l’un des réalisateurs les plus ambitieux dans le cinéma français actuel. Jamais larmoyant, tenu par un humour très fin jamais envahissant, son mélodrame historique est porté par une formidable justesse de ton et des images sublimes.
Ce film à gros budget qu'est Au revoir là-haut plonge le spectateur dans un univers à priori réaliste, par une mise en scène maîtrisée et met en relief la souffrance du personnage masqué (une victime de guerre,. À partir de cette transition temporelle post-guerre, la dimension poétique et la recherche du beau dans le fantastique est exploitée dans son intégralité, et à merveille. La poésie charmante est représentée particulièrement dans les masques qui reflètent à la fois l'action dans l'intrigue ainsi que la psychologie interne, l'état d'esprit du personnage. L'ambition de faire un film grandiose est travaillée jusqu'au bout, offrant au spectateur une expérience cinématographique complète : un portrait tragique, une évolution scénaristique intime par la construction des personnages et de leurs relations, mélangée à la comédie fraîche et crue de Dupontel. L'ambition du réalisateur est récompensée dans cette œuvre d'une beauté remarquable !
Je mets seulement la moitié de la note maximale pour la simple raison que le livre à côté est un vrai chef-d’œuvre, qu'il manque l'horreur mélangé à un humour sombre
spoiler: Par exemple avec la scène du combat entre les deux hommes, lorsqu'Edouard Péricourt met pour la première fois son masque, dans le livre cette scène est censée être l'une des plus marquantes, non seulement par le poing qui s'écrase dans le trou béant de son visage mais aussi par la douleur du combat. Dans le film cela n'est représenté que par les cris de Louise. Mais la scène où le soldat Maillard souffle dans la bouche du cheval pour survivre est très fidèle au roman, quoiqu'un peu rapide... mais ça reste du cinéma.
Un deuxième gros coup de cœur pour Nahuel Pérez Biscayart (après 120 battements par minute) qui joue sans parler de manière spectaculaire !
spoiler: Par exemple avec la scène du combat entre les deux hommes, lorsqu'Edouard Péricourt met pour la première fois son masque, dans le livre cette scène est censée être l'une des plus marquantes, non seulement par le poing qui s'écrase dans le trou béant de son visage mais aussi par la douleur du combat. Dans le film cela n'est représenté que par les cris de Louise. Mais la scène où le soldat Maillard souffle dans la bouche du cheval pour survivre est très fidèle au roman, quoiqu'un peu rapide... mais ça reste du cinéma.
Un deuxième gros coup de cœur pour Nahuel Pérez Biscayart (après 120 battements par minute) qui joue sans parler de manière spectaculaire !
Les 3 acteurs Dupontel, Arestrup, Laffite sont excellents. L'histoire est originale mais assez lourde et pesante. Malgré la bande annonce la légèreté humoristique est peu précente, même s'il y a de la fantaisie et une grande recherche esthétique. Quelques scènes sont d'une grande force et très touchante.
Un très beau film français. Belle surprise, une superbe réalisation et une belle photographie. Un moment de magie pour toute la famille !
Le meilleur film Français de l'année 2017 et pour moi le meilleur film que j'ai pu voir en 2017. Même si c'est "120 Battements par Minute" qui a reçu le césar du meilleur film Français, et même si dans ma critique, je disais que j'avais adoré ce film, pour moi, le meilleur film Français de 2017 va rester "Au Revoir Là-Haut". Adapté du livre de Pierre Lemaitre, "Au Revoir Là-Haut" est un film purement magnifique, poétique, et à la fois drôle, dur et mélancolique. Alors encore une fois, j'ai pas lu le bouquin et pas mal de personnes qui l'ont lu disent que le film ne le suit pas complètement. Mais encore une fois, je me fous de savoir si le film suit le bouquin ou pas, je juge le film tel qu'il est montré, et je constate que c'est une merveille visuelle. Déjà au niveau de l'histoire, c'est hyper prenant et passionnant, c'est bien réalisé, la mise en scène est très bien gérée, les acteurs sont tous très bons et nous fait carrément attacher à leurs personnages, y'a énormément de boulot sur les décors, l'humour du film est bon et le côté dramatique a vraiment de l'impact sur le spectateur. L'aventure dans laquelle se plonge les personnages principaux nous prend bien du début jusqu'à la fin tellement les personnages s'engagent dans des chemins qui risquent de leur coûter cher. Comme je disais, le casting est très bon : Albert Dupontel, qui est d'ailleurs lui-même le réalisateur du film, est incroyable. Il a un côté Charlie Chaplin vraiment plaisant, il arrive à la fois à être drôle, sérieux, touchant et s'investit bien dans son rôle. Même chose pour Nahuel Pérez Biscayart qui lui aussi est ultra attachant. C'est son personnage qui en bave le plus, et pourtant, il est tout aussi drôle, impressionnant et touchant, surtout lorsqu'il se fabrique des masques aussi originaux les uns que les autres. Laurent Lafitte en tant que méchant est excellent, la gamine jouée par Héloïse Blaster est pas mal attachante, et les autres acteurs, Mélanie Thierry, Niels Arestup, Emilie Dequenne, Michel Vuillermoz... sont très bons aussi, sans oublier le petit rôle sympa de Khyan Khojandi. La musique aussi est très belle et apporte bien son côté à la fois amusant et mélancolique. En conclusion, "Au Revoir Là-Haut" est un film magnifique et marquant. Il est fort possible que vous ressortiez bouleversé après l'avoir vu, mais comme je disais, c'est pour moi le meilleur film de 2017, donc voyez-le absolument !
Comme à son habitude, Albert Dupontel sait comment nous raconter une histoire. Il jongle entre les rires et les passages plus poignants avec facilité pour aboutir à un superbe film.
Dupontel range son hystérie et sa frustration rageuse au placard pour réaliser un film grand public. Ça ne prend pas non plus, malgré quelques tentatives désespérées pour ne pas faire sombrer son film dans le mielleux le plus total.
Hyper grands angles comme dans les films d'horreur pour montrer les méchants (l'infirmière), des travellings ridicules et des grues quand il ne fallait pas, des mouvements de camera à vous donner des nausées et tout ça pour raconter une histoire simple mais intéressante.
Apparemment, son idole est Jeunet ( le.monsieur qui a donné le plus pire des Alien et qui filme avec un œil de jaundice).
Vous cherchez la classe ? Passez votre chemin.
Apparemment, son idole est Jeunet ( le.monsieur qui a donné le plus pire des Alien et qui filme avec un œil de jaundice).
Vous cherchez la classe ? Passez votre chemin.
Au revoir là-haut est LA pépite à la patte d'auteur et passionnée d'Albert Dupontel ! A voir et revoir, pour la beauté des décors, des costumes, des interprétations, des masques, de l'histoire ! Un coup cinématographique de maitre !
Il y a toujours, dans le cinéma de Dupontel, un "je-ne-sais-quoi" qui fait que l'on adhère ou pas. C'était le cas avec l'absurdité toute avouée de "9 mois fermes" et c'est encore le cas ici dans "Au revoir là-haut".
C'est un film de haute volée qui cherche l'esthétisme plus que tout. Ca se voit. Les images sont léchées, les plans sont parfois un peu brusques et secoués.
La scène d'ouverture est d'une grandeur infinie et d'une horreur tout aussi puissante. Au Revoir là-haut est une fable, celle de deux compagnons de galère qui se sauvèrent mutuellement la vie lors de la guerre et par après aussi. Ce n'est pas l'histoire d'une escroquerie à la manière film de braquage hollywoodien, c'est presque secondaire. Ce qui occupe vraiment une place pré-dominante c'est la psychologie, le choc post-traumatique et l'horreur de la guerre.
La guerre qui aura été la horrible période de la vie des personnages mais également celle qui aura permis aux êtres de s'émanciper : spoiler: la richesse pour Albert; la paix intérieure pour Edouard (qui, soulagé, commettra l'acte ultime).
D'une rare intelligence et conscience, Dupontel signe un grand film.
Mon seul regret, cela dit, est le fait que l'homosexualité d'Edouard, si elle n'est pas "cachée" n'est pas explicitée clairement dans le film alors qu'elle l'est dans le livre.
C'est un film de haute volée qui cherche l'esthétisme plus que tout. Ca se voit. Les images sont léchées, les plans sont parfois un peu brusques et secoués.
La scène d'ouverture est d'une grandeur infinie et d'une horreur tout aussi puissante. Au Revoir là-haut est une fable, celle de deux compagnons de galère qui se sauvèrent mutuellement la vie lors de la guerre et par après aussi. Ce n'est pas l'histoire d'une escroquerie à la manière film de braquage hollywoodien, c'est presque secondaire. Ce qui occupe vraiment une place pré-dominante c'est la psychologie, le choc post-traumatique et l'horreur de la guerre.
La guerre qui aura été la horrible période de la vie des personnages mais également celle qui aura permis aux êtres de s'émanciper : spoiler: la richesse pour Albert; la paix intérieure pour Edouard (qui, soulagé, commettra l'acte ultime).
D'une rare intelligence et conscience, Dupontel signe un grand film.
Mon seul regret, cela dit, est le fait que l'homosexualité d'Edouard, si elle n'est pas "cachée" n'est pas explicitée clairement dans le film alors qu'elle l'est dans le livre.
Véritable bonne surprise, Au revoir là haut est un coup de pied dans le cinéma dramatique français. Les décors sont somptueux, l'ambiance authentique des heures de la Première Guerre est fabuleuse, on s'y croirait, le spectateur est happé dans l'époque... Les acteurs sont eux aussi très bon avec une mention honorable pour Mr Dupontel qui crève l’écran, son film est une grande réussite . L'histoire, dramatique, mêlée d'émotions et de sourires est étonnante, presque magique. Reste une fin facilement devinable et une intrigue en demi teinte subjuguée par un récit "poétique" cousu de fil blanc, dommage. Un bon film qui mérite ses récompenses !
Xavi_de_Paris
J'avais adoré le livre, et même si l'adaptation ciné est relativement peu fidèle à l'esprit du roman, "Au revoir là-haut" reste néanmoins une belle réussite. En grande partie grâce à un casting de haut vol, qui mérite à lui seul le coup d'œil. Dupontel, Lafitte, Nahuel Perez, Arestrup... Autant d'acteurs qui portent leurs personnages avec conviction. L'histoire est quant à elle originale, très proche du livre, évidemment, mais avec quelques écarts intéressants et bien trouvés.
Un film magnifique, on voudrait que le cinéma français sort plus de films ambitieux et profondément originaux comme celui-ci. On peut cependant regretter que le film ait gommé , ou présenté de manière extraordinairement allusive et sous-entendue, l'homosexualité du personnage d'Edouard, qui rend le personnage plus complexe et permet aussi de comprendre pourquoi il a été rejeté par sa famille
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