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    Au Revoir Là-haut
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    1 298 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 11 octobre 2018
    Film intéressant, mais je n'ai pas réussi à accrocher. Certaines scènes me semblent particulièrement inutiles comme spoiler: les scènes entre le père et le maire qui se veulent drôles sans vraiment l'être ou la scène ou le personnage enfile une tête de cheval (WTF??)
    . Le film semblent aussi vouloir faire passer des messages mais ne les soutient pas vraiment. Ajoutons à cela des incohérences de scenario ( spoiler: comment le lieutenant arrive-t-il à tirer sur les 2 soldats au début du film sans que personne dans la tranché ne le voit ou l'entende alors qu'il régnait un calme plat???
    ), moyen pour moi...
    Estonius
    Estonius

    3 404 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 octobre 2018
    On se calme ! Disons le d'emblée, il s'agit là d'un très beau film et bien sympathique en plus. Mais de là à crier au chef d'œuvre, faut pas pousser non plus. Commençons déjà par les critiques inutiles : Oui il y a des anachronismes : la publicité n'existait pas, du moins telle qu'on la conçoit aujourd'hui et à l'époque on appelait ça de la réclame ; une fiesta antimilitariste et antipatriotique en 1920 dans un hôtel huppé, je demande à voir ! Mais qu'importe le film n'a pas l'ambition de faire de la reconstitution historique mais s'inspire d'événements historiques, ce n'est pas la même chose. On est au cinéma, ici ! De même certaines critiques techniques n'ont aucun sens, on accusait le cinéma des années 70 de faire trop de zoom, on accuse celui d'aujourd'hui d'abuser de l'usage de la steadicam (en plus ça fait branché d'en parler), pour filmer un mouvement dans une tranchée c'est pourtant bien pratique, non ? A croire qu'il y en a qui préfèrent la caméra à l'épaule qui donne le mal de mer ! Non s'il a critique à faire elle n'est pas là, mais serait plutôt au niveau de la fluidité du récit, on aurait aimé savoir d’où sort cette petite fille qui joue merveilleusement bien, de même les magouilles de Lafitte dans les cimetières restent complètement opaques. Il reste aussi sans doute un problème au niveau de la diction de Dupontel parfois peu évidente. Mais cela dit ne boudons pas notre plaisir, c'est bon !
    tostaki
    tostaki

    3 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Pourquoi seulement trois étoiles...

    Et bien en voyant ce film, je me suis rendu compte que je l’avais vu il y a à peine quelques mois et que pourtant je n’en avais plus souvenir...

    Pourtant c’est magnifiquement interprété, bien réalisé mais il manque quelque chose: de l’émotion.

    Sans doute un peu sévère.
    mimid'paris
    mimid'paris

    7 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 septembre 2018
    Encore une fois, je suis bluffé par le jeu d'Albert Dupontel.
    J'avais déjà beaucoup apprécié "Deux jours à tuer".
    Il joue le simplet avec brio. Il s'efface derrière son personnage et ne joue pas du Dupontel. .
    Non seulement il joue, mais il co-écrit le scénario et dirige les acteurs.
    Les maquillages sont surprenants, d'une beauté rare.
    Le chapeau de Buster Keaton lui va comme un chef.
    BOUILLE49
    BOUILLE49

    11 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 septembre 2018
    bonjour à tous
    découvert (un peu tard)magnifique désespoir "au revoir là haut" le retour après la GRANDE GUERRE, des soldats mutilés, oubliés des politiques magouilleurs qui ne s'occupaient (ça continu) que de leurs bien êtres,et "oubliant" à ces revenants mutiles ou pas de leur octroyer une pension pour avoir été au champs d'horreur.
    le jeu des acteurs ! Nahuel Perez Biscayart incroyable de réalisme d'un rôle difficile, Dupontel Albert que j'avais découvert comme comique , et après comme réalisateur/acteur succès qui ne se dément pas, Heloise Balster bravo :comme au" vil" Laurent Lafitte, le "cynique" Niel Arestrup et sa" fille" Emilie Duquesne et l' "amoureuse" Melanie Thierry , et le plaisir de revoir "l' encorné" André Marcon
    Marc L.
    Marc L.

    45 abonnés 1 591 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 septembre 2018
    C’est la première fois depuis bien longtemps que j’observe une organisme modèle naître au sein du du cinéma français, quelque chose qui ne soit ni trop élitiste ni trop blaireau, quelque chose qui puisse à la fois séduire les critiques (quitte à ce que ce soit avec les réserves de rigueur), convaincre le public sans le prendre pour un demeuré et s’exporter à l’international tout en traitant d’un sujet profondément français et en n’oubliant jamais que pour l’écrasante majorité du monde connu, un bon film, c’est avant tout une bonne histoire. Parce que bon, franchement, pour l’instant, les grosses productions françaises sont soit des Bessonneries décérébrées qui font simplement du blockbuster hollywoodien en moins bon, soit des comédies lourdaudes et friquées soit des adaptations de BD foireuses qui ne s’exportent pas...et c’est souvent dans les recoins peu fréquentés de la comédie dramatique qu’on écope des meilleures surprises : autant dire que pas grand monde n’en entend parler ! Revenons-en à ce ‘Au revoir là-haut’, que je ne suis pas loin de qualifier d’oeuvre “universelle� en ce sens que son rythme, son scénario, sa mise en scène, son ambiance me semblent à même de séduire un Américain autant qu’un Brésilien, un Russe ou un Chinois et qu’il balaie la plupart des principaux genres cinématographiques de sorte que fans de comédie, amateurs de drames et passionnés de films historiques n’y verront sans doute pas le même chose mais en tireront le même niveau de satisfaction. Revenons-en au film proprement dit, qui s’attarde effectivement sur des faits historiques d’une indéniable gravité : la souffrance et l’impossible réinsertion sociale des gueules-cassées, défigurées par la guerre et les balbutiements de la chirurgie réparatrice et les arnaques au patriotisme qui prirent place dans les immédiates années d’après-guerre, qu’on découvre ici sous la forme de rapatriements de cercueils remplis de cailloux ou d’Allemands auprès de familles françaises éplorées (véridique!) ou de vente de monuments aux morts qui ne seront jamais construits (inventé par Pierre Lemaître pour les besoins de son bouquin, prix Goncourt 2015). Et pourtant, ‘Au revoir là-haut’ ne s’arrête certainement pas à cet aspect mémoriel : on y trouve tellement d’autres choses qu’on peut aisément comparer la séance à un livre, qui vous ouvre potentiellement toutes les portes d’assimilation et de ressenti de son contenu et vous laisse choisir laquelle vous préférez emprunter. C’est un film qui dénonce : la guerre, les profiteurs de guerre et les autorités plus efficaces pour honorer les morts que pour tendre la main aux survivants, à laquelle Dupontel parvient à donner une coloration actuelle implicite. C’est un film qui émeut, avec ce mélodrame familial qui vous saisit à la gorge sans crier gare. C’est une galerie de personnages inoubliables : des salopards hauts-en-couleur - Lafitte est décidément né pour jouer les ordures! - , des honnêtes qui marchandent leur morale, des innocentes qu’on bafoue, des froids et des cyniques qui se fissurent. Et puis, malgré tout ce qui pourrait laisser penser le contraire, c’est un film souvent drôle, qui déborde d’humour noir avec cette arnaque peut-être trop ambitieuse pour ses instigateurs, ses remarques vachardes, son ton pince sans-rire et ses personnages aux réactions presque cartoonesques. Avec ‘Au revoir là-haut’, Dupontel sonne juste, tombe juste, filme juste : s’il n’est plus le punk qu’il était à l’époque de ‘Bernie’ et ‘Enfermés dehors’, s’il tente de s’imposer comme quelqu’un qui vise un certain mainstream en s’efforçant de ne pas être accusé de simplisme, c’est aussi un réalisateur qui estime que tourner ne se limite à planter une caméra dans un coin et à laisser les acteurs assumer tout le reste. Il y a des choses à filmer et il les filme, quitte à user d’effets et de mouvements de caméra tape-à-l’oeil que les plus snobs ne manqueront pas de taxer de cache-misère. Ces artifices n’en constituent pas moins un des grands atouts du film, capable d’inclure le spectateur très rapidement dans un Paris des années folles qu’on voit pourtant fort peu, alors que la sobriété aride de tant de productions historiques hexagonales se muent d’ordinaire en faiblesses impardonnables dès lors que les acteurs ou l’histoire ne convainquent plus totalement (et soyons réalistes, c’est presque toujours le cas). Ce soin apporté à l’aspect plastique du film se mesure aussi aux décors, aux objets, aux costumes qui ne se limitent pas à singer la précision et à la rigueur britannique ou la luxuriance hollywoodienne, mais y adjoignent une bonne couche de poésie et de fantaisie, qui évoque autant le Guillermo del Toro des débuts que Terry Gilliam : tout cela fait que Dupontel, même assagi, reste un phénomène atypique au sein du cinéma hexagonal. Bref, ravissement esthétique, montagnes russes émotionnelles, musculation à zygomatiques, tout en restant simple et accessible, ‘Au revoir là haut’ est sans conteste l’un des meilleurs films français de ces dernières années et constitue, même s’il doit beaucoup à la personnalité de son auteur, un modèle à suivre pour un cinéma autrefois universel et universellement apprécié mais qui a tendance à se replier de plus en plus sur son pré-carré et les recettes éprouvées et courtermistes.
    Vrakar
    Vrakar

    42 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 septembre 2018
    Parfois, il y a quelques ovnis qui survolent la planète Cinéma Français. Parfois, l'on croise une comédie enfin originale, décalée et subtile, loin des thèmes récurrents et traitée avec beaucoup de dérision. Bref, une bouffée d'air frais dans ce conformisme. En tant que réalisateur, il est tout simplement dommage que Dupontel ne soit pas plus prolifique.Comme qui dirait, mieux vaut la qualité que la quantité. Merci Albert!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 septembre 2018
    Excellent film ! Réalisation impeccable, on se fait vite embarquer dans la belle poésie de ce film. Décor magnifique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 septembre 2018
    C'est simplement poétique, subversif, beau, iconoclaste, beau et dingue à la fois avec le final bouleverse l'âme.
    Au revoir et merci monsieur Dupontel et à bientôt
    videoman29
    videoman29

    247 abonnés 1 833 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 septembre 2018
    Il y a des films qui laissent sans voix, ils sont bien peu nombreux mais ils existent et « Au revoir là-haut » est de ceux là, sans la moindre discussion possible. Puisqu'il m'est impossible d'en parler (rappelez-vous, je suis sans voix), je me jette donc sur mon ordinateur pour écrire tout l'admiration que je porte à M. Albert Dupontel. Cet artiste de génie nous sort cette fois de son chapeau une œuvre forte qui rend un hommage juste et mérité aux combattants de la grande guerre. Certes, nous fêtons cette année le centenaire de l'armistice... mais son film n'a pas grand chose à voir avec les habituelles reconstitutions historiques qui jalonnent l'histoire du cinéma. On reconnaît immédiatement la touche légèrement décalée et acide de ce cinéaste à part qui parvient à sublimer les thèmes qu'il choisit de mettre en lumière. L'histoire qu'il nous raconte aujourd'hui est belle et poétique mais également empreinte d'une triste réalité qu'il dénonce avec une incroyable justesse (justice). Du coup tout le monde en prend pour son grade (surtout les plus grands) et le résultat est totalement jubilatoire. Il faut également signaler l'incroyable qualité de la distribution, tous les acteurs prenant un visible plaisir à donner vie aux personnages de cet hallucinant conte moderne. Les Césars 2018 ne s'y sont pas trompés en lui décernant 5 statuettes dont celle du meilleur réalisateur... Du grand art, tout simplement !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 septembre 2018
    Malgré un début où j’ai eu un peu de mal à rentrer dans le film, j’ai ensuite été captivé par ce « Au revoir là-haut ». A la fois drôle, touchant et dramatique, Albert Dupontel (Albert Maillard) nous plonge une nouvelle fois dans un récit riche en émotions où l’on pointe du doigt la bêtise humaine mais aussi la solidarité le tout avec une excellente mise en scène ainsi qu’une photographie soignée. Les décors et les costumes sont très beaux et mettent bien en valeur cette galerie de personnage très bien interprété. Mention spéciale pour Nahuel Pérez Biscayart (Edouard Péricourt) qui fait passer énormément de choses à travers son regard et Niels Arestrup (Marcel Péricourt) toujours aussi charismatique.
    Nicolas H
    Nicolas H

    10 abonnés 309 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 septembre 2018
    Il existe de ces moments de grâce que l'on ne retrouve que devant un film parfait; et si film parfait existe, celui de Dupontel en fait partie...
    Quelle merveille cinématographie le réalisateur nous a sorti de sous son masque? Bluffant à tous les niveaux, que ce soit à la réalisation, à la direction d'acteurs, aux acteurs et actrices eux même, au chef décorateur, à la musique, au scénario, à la lumière...Et sans oublier bien sur les techniciens et tous ceux dont on oublie le travail...Au revoir là-haut entre dans le panthéon des films français... Et Dupontel vient de gravir une marche supplémentaire dans l'industrie du Septième Art; et l'on attend avec impatience (déjà) les prémices de son nouveau projet!!!
    Nood
    Nood

    4 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 août 2018
    Le film démarre en trombe et se termine en eau de boudin. Je ne comprends pas l'engouement envers ce film très moyen.
    Antoine C.
    Antoine C.

    12 abonnés 65 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 août 2018
    N'ayant pas lu le best-seller de Pierre Lemaitre, ma note aurait pu être tout autre comme il arrive souvent dans ces cas précis où l'œuvre portée à l'écran n'arrive que très rarement à transcender le roman original. Je ne le saurai jamais mais peut importe, "Au revoir là-haut" m'a transporté dans un tourbillon d'émotions, de couleurs, de féerie et même d'effroi rarement égalé. L'action prend place tout juste au lendemain de l'armistice du 11 Novembre 1918, scellant la fin des hostilités entre la France et l'Allemagne. Il n'en reste pas moins qu'à travers le prisme de nos deux héros, on ressent les tourments, le désarroi et le sentiment d'abandon qu'on pût éprouver beaucoup de "poilus" et notamment "Les Gueules Cassées" dont Édouard, l'un des protagonistes principaux en est la victime, au terme de cette tragédie mondiale. Ces laissés pour compte de la France des "Années Folles" auront de terribles difficultés à retrouver une vie normale si cela est encore possible, après les 4 ans qu'ils ont eu à passer dans l'enfer des tranchées. Pour ce qui est du long-métrage en lui-même, les personnages sont particulièrement succulents, avec une étude de caractère bien loin d'être laissée de coté. J'ai trouvé Laurent Laffite extrêmement convaincant dans la peau de cet officier brutal reconverti en homme d'affaires cynique n'ayant aucun scrupule pour amasser un joli pactole au détriment de la détresse humaine engendrée par ce terrible conflit. Albert Dupontel quant à lui fait preuve d'une sobriété, d'une pudeur, d'une retenue que je ne lui connaissais pas du fait des autres rôles dans lesquels il m'avait été donné de le voir (La Proie, Bernie, 9 mois ferme). Il a un coté presque candide qui n'en est que plus émouvant. Le véritable cerveau de l'histoire étant son comparse Édouard, notamment à l'origine de cette arnaque aux monuments aux morts, pari sacrément culotté et crime de lèse-majesté en ces temps troublés. La réalisation est somptueuse, les décors sont magnifiques, l'attention portée au détail (costumes et autres objets d'époque) est stupéfiante. En outre, il est aussi question de la dénonciation d'un capitalisme sauvage qui nivèle déjà les individus vers le bas. L'Amour, la réconciliation, la rédemption (Rédemption dans un sens tragique du terme) sont par ailleurs des vecteurs forts de ce long-métrage. "Au revoir là-haut" est un chef d'œuvre bouillonnant, empreint d'une fureur de vivre, d'une poésie mais aussi d'une mélancolie malheureusement trop rare au cinéma. Bravo Monsieur Dupontel.
    DarioFulci
    DarioFulci

    105 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 août 2018
    Albert Dupontel trouve dans l'adaptation de livre de Pierre Lemaitre une belle façon de s'écarter des comédies décalées pour donner libre champ à la poésie qu'il affectionne autant. On sent à nouveau l'influence des Monty Python sur son cinéma. Et avec cette histoire parfaitement contextualisée dans la Grande Guerre, cet héritage prend tout son sens.
    Une belle réussite, sans chichis inutiles comme dans ses précédents films. La mise en scène est un beau cadeau pour les acteurs, il n'oublie pas les réalités de cette guerre et de la société française de l'époque. Et son adaptation n'est pas qu'une vulgaire illustration d'un roman réussi.
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