Mon compte
    Au Revoir Là-haut
    Note moyenne
    4,3
    23958 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Au Revoir Là-haut ?

    1 297 critiques spectateurs

    5
    571 critiques
    4
    468 critiques
    3
    153 critiques
    2
    61 critiques
    1
    29 critiques
    0
    15 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Eselce
    Eselce

    1 402 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 novembre 2017
    Excellent ! Film plein de poésie à la réalisation et aux décors soignés. Les masques sont splendides, l'histoire tient la route et le récit nous en met plein la vue ! Les acteurs et actrices sont parfaits ! L'humour est là et la tragédie et la bureaucratie sont bien présents dans la fin du conflit de la Première Grande Guerre. J'ai un peu tiqué sur la responsabilité des uns et des autres ainsi que sur la façon dont le gouvernement français de l'époque traitait les morts et l'hommage aux soldats morts pour la France. Mais le tout est crédible et l'absurdité et le marquage du conflit sont brillamment exprimés. A voir !
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 189 abonnés 4 177 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mars 2018
    Pour son sixième long métrage en qualité de réalisateur, Albert Dupontel l'éternel sale gosse du cinéma français semble être enfin sur la voie de l'assagissement la cinquantaine venue. Une très grande majorité de la critique l'a remarqué et semble s'en réjouir. Notre époque qui voit les violences sociales remonter du fond d'un âge que l'on croyait définitivement enterré, tente à grand peine d'en nier la résurgence par une recherche frénétique du consensus mou au tamis duquel sont désormais passées toutes les interrogations qui taraudent le "peuple". Bien difficile jusqu'alors de ranger dans une case bien précise un Albert Dupontel qui est un peu à lui tout seul ce qu'il nous reste de nos plus grands iconoclastes comme Coluche, Jacques Martin ou Pierre Desproges. Depuis "Bernie" qui fit l'effet d'une bombe de mauvais goût juste à l'orée du siècle nouveau en passant par le génial et incompris " Le Créateur" en 1999, suivi de l'inconvenant "Vilain" en 2009, jusqu'au complètement déjanté "9 mois ferme" en 2013, l'ancien gagman avait rédigé lui-même (le plus souvent aidé de Gilles Laurent) les scénarios de ses films à partir d'idées originales nées dans son cerveau dont la particularité comme celui d'un Terry Gilliam ou d'un Orson Welles est de n'être pas tout-à-fait ordonné comme celui du commun des mortels. Y courent à toute vitesse et de manière un peu désordonnée des neurones que par une alchimie bizarre, leurs propriétaires parviennent à mettre au pas pour transformer en œuvre d'art la créativité qu'ils ont engendrée. Il aura fallu qu'Albert Dupontel passe sous les fourches caudines de l'adaptation pour que tout le monde se réjouisse de le voir enfin mettre sa rage créative au service d'une œuvre dument cataloguée respectable car oblitérée du Prix Goncourt 2013. La même critique rassure les fans de la première heure en affirmant que par endroits, l'arquebusier Dupontel n'a pas oublié de planter une flèche là où ça fait mal. Tout cela est vrai mais qu'en est-il de la subversion cruelle et enfantine qui nous rappelait que dans une tranchée perdue du cinéma français résistait encore un combattant de l'incorrect, seul capable d'aller chercher chez Sandrine Kiberlain (dans "9 mois ferme") toute la folie qu'elle nous cachait jusqu'alors ? Curieuse démarche qui voudrait nous faire croire que c'est un Dupontel quelque peu assagi qui tirera à lui tout seul la production cinématographique française vers la prise de risque. Ne faut-il pas davantage craindre que tel Buster Keaton auquel il rend un hommage appuyé dans son film qui s'était fait broyer par la MGM quand il avait cru y gagner davantage d'indépendance, Albert Dupontel ne se fasse rattraper par le confort avec pas très loin derrière lui son petit frère le conformisme ? Faisons donc confiance à priori à un de nos réalisateurs les plus originaux et talentueux. Son film qui reprend un peu l'imagerie des films de Carot et Jeunet ("Delicatessen", 1990) teintée de références aux grands anciens du muet (Chaplin, Keaton, Linder) ou aux westerns spaghetti de Sergio Leone, reste très agréable à suivre. L'histoire de ces deux êtres opposés socialement et culturellement qui se retrouvent dans la marginalité après le traumatisme de la Grande Guerre inspirée du roman éponyme de Pierre Lemaitre, offre un parfait mélange entre drôlerie et émotion porté à la perfection par les acteurs œuvrant chacun dans un créneau bien défini. Niels Arestrup, Emilie Dequenne et Nahuel Pérez Biscayart pour susciter l'émotion, Laurent Laffite, Michel Vuillermoz et Philippe Uchan pour insuffler un peu de légèreté au sein d'une intrigue qui démontre que le cynisme des années 1920 était tout aussi redoutable que celui qui est à l'œuvre aujourd'hui. Quant à Albert Dupontel qui a du remplacer Bouli Lanners initialement prévu, il tient le rôle du clown blanc, celui qui fait le lien entre son copain de tranchée, artiste devenu "gueule cassée" à qui il doit la vie et son père industriel qui a profité sans une once de culpabilité du conflit pour accroitre sa fortune. Techniquement les films de Dupontel sont souvent innovants et visuellement plutôt bien léchés. Ici, grâce aux effets spéciaux, il accède à une autre dimension qui semble l'avoir fasciné au point que l'ensemble parait parfois un peu empesé. Malgré la crainte exprimée plus haut et les quelques défauts dus à une reconstitution historique tirant par moment vers l'image d'Epinal, "Au revoir là-haut" n'ennuie jamais et nous emporte très loin à certains moments, tenant ainsi largement sa place au sein d'une production nationale quelque peu asphyxiée par la frilosité des producteurs à la recherche du plus plus grand dénominateur commun .
    this is my movies
    this is my movies

    706 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 mai 2018
    A. Dupontel est l'un des cinéastes les plus passionnants en France en cela qu'il maîtrise parfaitement le langage cinématographique, restituant à chaque film un univers visuel riche, avec une patte bien à lui. S'emparant d'un sujet fait pour lui, il en tire un film incroyablement maîtrisé, d'une richesse visuelle qui ravit les yeux à chaque scène. Si on peut regretter le fait qu'il joue un des rôles principaux, ce qui n'était pas prévu au départ mais il a dû s'y plier afin que le film se fasse suite à une défection de dernière minute, le défaut majeur étant qu'il a fait du personnage un décalque de lui-même et de ses rôles précédents avec ses tics de jeu trop caractéristiques, le reste du film demeure brillant, stimulant, parfois étourdissant, avec comme toujours des mouvements de caméra virtuoses, gorgés d'envie de cinéma et de sens. Les acteurs sont au top, tout juste regrettera-t-on le trop peu de présence de M. Vuilermoz et de son personnage, mais il fallait bien condenser plus de 520 pages en moins de 2h, pour un résultat vertigineux, sans réel temps mort, émouvant et engagé. Du grand et beau cinéma, qui a bien mérité un large succès public et sa pluie de Césars. Le cinéma d'A. Dupontel a donc encore un bel avenir, et c'est tant mieux. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
    titicaca120
    titicaca120

    386 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 octobre 2017
    au cinéma il ne faut pas bouder son plaisir et quand il y en a
    il faut en profiter à fond.
    là pendant presque deux heures tout est parfait que ce soit
    au niveau des costumes, des décors du jeu d'acteur du scénario
    de la musique. Dupontel nous offre une adaption soignée et pleine d'émotions
    la guerre de 14-18 fut une épreuve et on en découvre les retombées.
    magnifique.
    Ti Nou
    Ti Nou

    502 abonnés 3 502 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 mai 2018
    Brillant ! Albert Dupontel, célèbre surtout en tant qu’acteur, s’avère pourtant comme l’un des réalisateurs les plus ambitieux dans le cinéma français actuel. Jamais larmoyant, tenu par un humour très fin jamais envahissant, son mélodrame historique est porté par une formidable justesse de ton et des images sublimes.
    Nicothrash
    Nicothrash

    372 abonnés 3 034 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2020
    Un petit miracle du cinéma français, je ne connaissais pas l'oeuvre d'origine mais ce qu'en a fait Albert Dupontel est mémorable, sans aucun doute. Il maîtrise son sujet de bout en bout, entre envolées lyriques et réalisme prenant, son métrage est emprunt d'une certaine poésie, on navigue entre réalité et burlesque parfois mais toujours avec une main de maître. L'histoire est singulière et la reconstitution de l'époque formidable, Dupontel a su en outre s'entourer d'excellents comédiens, Nahuel Perez Biscayart en tête, lui n'est pas en reste d'ailleurs avec une partition une nouvelle fois particulièrement touchante. Pour une fois, la bande annonce n'était pas trompeuse, le produit final respectant parfaitement cette mise en bouche qui donnait véritablement envie, tout y est réussi. Ce nouveau long métrage de Dupontel apparait très personnel et d'une maîtrise sidérante, dommage que le rythme s'essouffle parfois avec quelques scènes moins palpitantes que d'autres mais le travail dans l'ensemble est formidable et le moment intense pour le spectateur, du grand art et une belle réussite pour Dupontel qui trouve un univers proche de JP Jeunet pour le coup. A voir !
    vidalger
    vidalger

    322 abonnés 1 251 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 octobre 2017
    Le génie baroque d'Albert Dupontel a trouvé dans le roman de Pierre Lemaitre, matière à nous parler de la difficulté des rapports humains et de quelques uns des sentiments les plus répandus, la méchanceté, la bêtise, l'âpreté au gain ou l'amour. Avec sa manière si personnelle et si attachante, il réunit quelques acteurs intemporels autour de lui, dans un théâtre d'ombres et d'explosions, dans des dialogues où la difficulté s'exprimer des idées simples crée des malentendus extravagants. L'empathie extrême du réalisateur pour ses personnages, même les plus laids moralement, finit par dégouliner sur le spectateur entré dans un film de guerre et finissant par aimer tout le monde dans un grand élan charitable, le seul vrai méchant de l'histoire s'étant puni lui-même.
    La qualité technique cinématographique est remarquable, du premier long travelling du chien dans la tranchée (des images anthologiques !) au travail sur l'image - colorisation à la façon des autochromes du début du siècle précédent - en passant par un montage intelligent et une direction d'acteurs toujours juste. Les récompenses vont je pense pleuvoir sur ce film et elles seraient plus que méritées.
    Thierry M
    Thierry M

    162 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 octobre 2017
    Chef d ' œuvre oui yas pas d autres formule pour ce film.
    Enorme claque . Dupontel se bonifie . apres le drole mais tres bon 9 mois ferme.
    c est le film de la maturité pour mr Dupontel.
    Des scènes de guerres tres réalistes de l emotion et du rire car le roman est mis a la sauce de ce realisateur particulier. c est genial et le casting grandiose emmener par ce comedien argentin tellement brillant deja dans 120 battements par minutes. courrez y. moi j y retournerait pour ressortir a nouveau avec des etoiles pleins les yeux. MERCI ALBERT DUPONTEL un es grands films de 2017
    Inglorious_Ben
    Inglorious_Ben

    61 abonnés 1 510 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mars 2018
    Le nouveau film de Dupontel s'écarte un peu de la comédie et s'oriente plutôt du côté du drame historique. Les images, décors et costumes sont magnifiquement travaillés. Scénaristiquement, c'est franchement réussi aussi, malgré un côté long et poussif en milieu de film. Les acteurs sont formidables, appuyant regards et non-dits d'une fort belle manière. Un bon drame français qui place Dupontel au niveau des très bons réalisateurs tricolores.
    novemberromeo
    novemberromeo

    43 abonnés 689 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 mars 2018
    Un film remarquable, ou quand le cinéma français est encore capable de chef d'œuvre ! Chapeau bas à tous les acteurs avec une mention toute particulière à Nahuel Pérez Biscayart qui au delà du masque réussi à transcrire toute l'intensité de son personnage.
    Fanatoile
    Fanatoile

    16 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 septembre 2017
    J'ai eu la chance de voir ce film en juillet en avant première dans un cinéma de normandie à Fécamp très exactement en présence d'Albert Dupontel qui a réalisé un très bon film sur l'exploitation des dommages de guerre avec un super casting, dont Nahuel Perez nouveau venu sur nos écrans et bien sur Dupontel lui-même qui a remplacé au pied levé Bouli Lanners .: le film n'a vraiment rien perdu au change; Je vois pratiquement tous les films réalisés ou joués par Dupontel et celui-ci est d'un nouveau genre mais très réussi.
    7eme critique
    7eme critique

    535 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 février 2018
    Une mise en scène talentueuse, une très belle retranscription de ces années (décors, costumes), une bande son de qualité qui viendra embellir les images, un scénario très original, des acteurs talentueux, de bonnes idées de scène, et une jolie dose de créativité (comme ce défilé de masques), Albert Dupontel frappe fort avec ce film maîtrisé en tout point, et viendra faire énormément de bien au cinéma français populaire.
    maximemaxf
    maximemaxf

    350 abonnés 260 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2017
    Les acteurs qui sont passé derrières la caméra pour s’exprimer ne se comptent plus sur le bout des doigts, si le phénomène ne remonte pas à hier, on en compte un bon nombre qui ont au moins essayé une fois de raconter une histoire après avoir joué un rôle devant la pellicule : Clint Eastwood, Angelina Jolie, Kevin Costner, Ewan McGregor, Ben Affleck, Robert Redford ou encore Mel Gibson pour des résultats aussi variés qu’il y a de chiffre sur une roulette de casino.

    Albert Dupontel est l’un d’eux, et si son bilan en tant qu’auteur/réalisateur est légèrement partagé, ses films sont déjà bien plus construits que l’ensemble des navets de comédie française qui sortent sur une année. Il a le mérite de prendre son temps entre 2 films et d’avoir une bonne maîtrise de l’absurde pour faire rire, même si il peut aussi bien tomber dans un excès d’absurdité maladroit et un brin écœurant (Enfermés dehors) qu’être attachant (9 mois Ferme) ou amusant dans son propre délire (Le Créateur). Et le roman de Pierre Lemaitre semble bien se prêter au cinéma de Dupontel au vu de l’absurdité du synopsis et de la situation d’Albert et d’Edouard.

    Sauf que dans le cas présent, à l’inverse d’un 9 mois Ferme, l’absurde ici n’est pas mis au service de l’humour, en tout cas presque pas. L’utilisation dont fait Albert Dupontel de l’absurde est beaucoup plus réaliste et principalement employé à la reconstitution de la France d’après-guerre et à au retour à la vie quotidienne des soldats meurtri : Albert Maillard, aide comptable contraint d’effectuer des petits boulots misérables pour gagner sa croûte ainsi qu’à faire les poches des vétérans pour soulager son compagnon de guerre, et Edouard Péricourt justement la gueule cassée réduit à l’état de Junkie du début de 20ème siècle. Deux soldats pour lesquels la France n'éprouvent pourtant aucun respect alors qu'ils ont donné leurs vie à la patrie pendant 4 ans, et dont les morts sont pas forcément si respectés.

    On pourrait résumer ce film à ses 50 premières minutes qui sont très sobre et même bien plus émotionnel que l’ensemble des films du bonhomme. Pas sans qu’il n’y ait des scènes maladroitement imbriqué bien que très belle en soit (la première rencontre entre Louise et Edouard), mais l’aspect burlesque qu’on reconnait à ses films sont extrêmement réduit. Hormis lors des quelques passages avec le lieutenant Aulnay-Pradelle et à la fin de cette première moitié, le film prend son temps pour faire ressentir le trouble interne des anciens soldats à la fois d’un point de vue professionnel mais aussi intime lorsque l’on voit Albert croiser son ex femme durant un de ses petits emplois et que celle-ci lui rend son alliance.

    Par ailleurs Albert Dupontel s’est beaucoup bonifié en tant qu’interprète de ses propres films (surtout ici ou il se montre profondément touchant), il s’est aussi amélioré un peu plus à chaque film en tant que metteur en scène. Poussant un peu plus ses travaux sur 9 mois Ferme en terme de cadrage, et cumulant ici certains plans-séquences maîtrisés et très adroit en plus de la reconstitution de l’après première guerre mondiale et de la photo plutôt assombri dés l’ouverture en fondu d’image. Mais c’est surtout Nahuel Pérez Biscayart qui m’a beaucoup ému et qui parvient à faire passer beaucoup d’émotion en dépit des différents masques qu’il cumule, aussi bien du rire par-ci que du chagrin et de la colère par-là.

    Sans oublier qu’on pourra reconnaître à Au revoir là-haut, durant sa deuxième moitié, de conserver un contrôle de ton dés lors qu’Albert Dupontel instaure certaines touches d’humour à la fois absurde mais pourtant toujours cohérent dans leur contexte, même lors de l’immense escroquerie orchestré par Edouard. Le tout aidé par un bon travail musical de Christophe Julien, de Laurent Laffite (très bien dirigé ici) qui est très souvent mis à contribution pour les quelques passages destiné à faire rire ou sourire. Et le tout soutenu des rôles secondaires également très bien dirigé et bien écrit, notamment Niels Arestrup dans le rôle du père d’Edouard, Emilie Duquenne en tant que sœur d’Edouard ou encore la jeune Héloïse Balster également bien dirigée (et un petit rôle pour Kyan Khojandi de Bref et la voix française de Baymax dans Les Nouveaux Héros qui aura nous offrira un court mais sympathique moment de rire dans le dernier tiers).

    Au revoir là-haut, en plus d’être un excellent film français (vu l’avalanche de comédie de merde dont on nous gâte chaque année, ce n’est pas de refus) marque aussi un grand pas pour Albert Dupontel vers la maturité. Au fil de ses films il a gagné en sens du dosage avec son maniement de l’absurdité et du burlesque, et semble démontrer une vraie maîtrise pour ce qui est de varier le ton de ses récits. Bref, faut le voir pour encourager ce type de projet sincère à voir le jour, personnellement j’en reprendrais bien une seconde dose.
    Claudine G
    Claudine G

    204 abonnés 494 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 octobre 2017
    Un film où s'entremêlent diverses émotions. Tout d'abord ce paysage de guerre, une bataille qui n'aurait jamais dû avoir lieu sans le machiavélisme d'un lieutenant, puisque un armistice avait été signé, laissant un terrain miné de corps sans vie et de blessés graves. Puis le retour en France avec d'un côté le chômage, la pauvreté, de l'autre un visage complètement déchiqueté par la guerre. Reste à ces deux amis de combat une amitié sincère qui fera que l'un et l'autre essaieront de se sortir du cauchemar. De très bons acteurs, un peu trop à mon goût de masques, de déguisements, mais une bonne réalisation et parfois un peu d'humour dans ce récit. A voir...
    Florian Malnoe
    Florian Malnoe

    121 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2018
    C'est simple : on avait plus vu une telle comédie dramatique depuis peut-être "Amélie Poulain". Sans atteindre non plus la magie et la poésie de l'incontournable film de Jeunet, "Au revoir là-haut" déborde de passion, d'inventivité formelle, et le sens de la mise en scène de Dupontel trouve ici toute sa pleine mesure dans cette intrigue loufoque et diablement originale; quoiqu'un tantinet brouillonne et emprunte de temps morts à mon humble avis. Le film parvient tout de même à être touchant avant tout grâce au personnage d'Edward royalement écrit et interprété et reste assez généreux dans son contenu. Le contexte des années folles est retranscrit remarquablement mais on sent aussi un parti pris qui veut contrebalancer un peu toute cette énergie démesurée avec un après-Guerre très misérabiliste pour les petites classes sociales. A voir.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top