Petit film d’action de base signé par un petit faiseur expérimenté, Ernie Barbarash, Falcon Rising tient plutôt bien ses promesses, grâce au toujours très athlétique Michael Jai White.
Je dis bien « plutôt », car il faut bien le dire, Falcon Rising ne séduit pas pleinement. Déjà car l’intrigue n’a rien de franchement surprenant, on retrouve les lieux communs du genre avec pour moi une seule bonne surprise, le personnage de Neal McDonough qui a un parcours plus étonnant que celui que je lui supposais. Pour le reste c’est basique, alimentaire même, mais surtout, au-delà de cela qui est une récurrence dans le cinéma d’action, le rythme n’est pas très égal. Il n’y a pas tant de combats que cela, notamment dans la première partie, et pour la bonne raison que le film essaye de structurer son histoire. Seule souci cette histoire n’a guère besoin d’être épaissie vue qu’elle est très prévisible et déjà vu.
Le casting peut compter sur la présence du charismatique Michael Jai White, que je considère comme une sorte d’équivalent noir de Scott Adkins. Très talentueux dans le domaine martial, il est certain que ses qualités d’acteurs sont plutôt limitées ici, son personnage n’aidant pas forcément à l’expressivité. Mais niveau combat rien à redire. Présence intelligente aussi de Neal McDonough, habitué à jouer des rôles ambigus, et donc sa présence est avantageuse pour maintenir un petit suspens. L’acteur en lui-même est surement le meilleur du film.
Sur la forme on appréciera surtout les combats, de qualité et mené par un solide White et une mise en scène assez fluide et claire pour nous permettre de profiter de ce qui se passe. Après pour le reste c’est de la petite série B d’action roublarde, donc niveau décors, photographie, bande son on a joué la carte de l’alimentaire, sans grande recherche. Dommage d’ailleurs un petit dépaysement au sein des favelas un peu plus réaliste n’aurait pas été de refus.
Globalement Falcon Rising est à réserver aux amateurs du genre. Ça reste assez efficace le film profitant de la présence de White, indéniablement. Je donne 3.