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maxime ...
240 abonnés
2 069 critiques
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3,5
Publiée le 16 octobre 2022
Leatherface, si l'idée de tiré la genèse du Géant Horrifique à dans une moindre mesure un intérêt plus que moindre à mes yeux, son rendu m'a fait changer d'avis !
Je tiens tout de suite à le dire, ce film n'a évidemment rien d'une master class immaculé, sa ribambelle de casserole est en revanche " optimisé " par des petites mains qui se relèvent les manches, s'usent à développer, raconter la trajectoire de l'horreur ... Alors pour tous cela, merci car au final je suis à fond tant j'y crois !
Pour résumer le film m'a embarqué, bien avant même son retournement de situation qui m'a bien eu toutefois. Le film perd un peu de substance derrière ce gros point, mais pour tout ce qui s'y passent au préalable, la violence à cette fois autre dessin que de triper un soir comme çà ... A chacun ses délires !
Sans faire du cas par cas, Leatherface embarque et emballe son affaire sans fioritures esthétiques, le réel et la souffrance son sans cesse invoqué. Les marques sur les corps abimés, l'enivrement de la colère qui soulage autant qu'elle condamne, les silences que l'ont gardent et la rudesse des coups que l'ont portent percutent sincèrement !
Du coté des interprètes, le cahier des charges riment avec conditionnement, la qualité est toutefois de mise ! Un numéro que l'on connait par cœur, une valeur sure ! J'épingle le même constat pour sa mise en scène soignée, le taf est fait.
Un film qui m'a secouer, un préquelle contestable mais assez fiévreux pour m'attraper et suivre cette course que l'on sait folle et torturé ...
Une préquelle simpliste et un peu inutile. Si le premier film est toujours un grand classique grâce à son esthétique et sa violence brute, il aura fallu attendre le reboot et ses suites pour voir quelque chose de correct (et de même bon, je dirais). Alors que personne ne demandait a voir la tronche de Leatherface, ni a connaitre ses origines, on se retrouve avec un film dynamique mais paresseux qui s'embourbe dans un gore bas de gamme, éparse et inefficace car désireux de choquer à tout prix (une scène de nécrophilie...franchement ?!) mais sans aller jusqu'au bout. Le casting est bon mais en dehors de l'identité de Leatherface, rien à se mettre sous la dent. Même le personnage de Stephen Dorff est sans relief alors qu'il y avait matière à plus de tensions. Ce n'est pas une catastrophe, c'est regardable, mais on échappe pas à la sensation d'être face à un produit marketing plus qu'a un film avec une vraie vision, une âme.
"Direct to dvd" et c'est bien tout ce que mérite ce film qui tente uniquement de surfer sur la vague de succès de la franchise mais qui ne sera rien d'autre qu'un (très pale) film d'horreur du Dimanche soir aussitôt vu et aussitôt oublié. Acteurs mauvais, scénario accumulant les invraisemblances, le réalisateur original, Tobe Hooper, qui nous a quitté en 2017 aurait mérité meilleur hommage.
Ce huitième film de la saga "Massacre à la tronçonneuse" réalisé par Alexandre Bustillo et Julien Maury est très mauvais, voir même le pire de la saga. Cela fait longtemps que je ne m'étais pas replongé dans cette saga car je ne la porte pas dans mon cœur tout simplement mais j'étais tout de même curieux de voir les "origines". Bon alors oui, forcément, quitte à exploiter le filon jusqu'au bout, autant nous présenter quelque chose de différent qu'une simple suite ou qu'un énième remake. Nous nous retrouvons donc avec un film nous présentant l'enfance de Leatherface, enfin plus précisément la façon dont il est devenu ce qu'il est. Bon, enfin ça c'est ce que le film nous promet. Je ne peux pas dire que je sois spécialement déçu car n’appréciant déjà pas tellement la saga de base, je ne m'attendais pas à sauter au plafond devant ce film. Malgré tout, je ne m'attendais pas à un résultat aussi mauvais ! Pourtant, le film commence plutôt bien avec une introduction assez "instructive" sur le personnage et son environnement et surtout prometteuse. Puis après cette dernière, on se retrouve finalement devant un film d'horreur bas de gamme classique qui laisse de côté toute trace d'originalité. Du coup, on s'ennuie car le film n'est pas spécialement mal rythmé mais c'est plutôt un problème de vide narratif qui se fait beaucoup ressentir. On n'a effectivement rien à se mettre sous la dent (sans aucuns mauvais jeux de mots) si ce n'est des situations débiles avec des personnages très mal écrits et clichés. On ne prend donc aucun plaisir à suivre cette histoire bidon qui reprend tous les codes des précédents films mais ici, la sauce ne prend plus. Il n'y a peut-être que la fin qui peut être intéressante car elle se focalise un peu plus sur Leatherface. Le côté gore est quant à lui très présent et il ravira les fans du genre. En ce qui concerne les acteurs, nous avons uniquement Lili Taylor qui est marquante car elle tient bien son rôle mais en dehors de cela, le reste du casting est très oubliable. De plus, la VF est très mauvaise, ce qui n'arrange pas le tout. "Leatherface" est donc un très mauvais film dont la saga aurait très bien pu se passer !
Non content de signer des œuvres de plus en plus médiocres en France (on songe notamment au raté Aux yeux des vivants), voici que le duo français Bustillo / Maury se charge d’exécuter une bonne fois pour toute la franchise de Massacre à la tronçonneuse. Certes, le budget offert par la firme Millenium ne devait pas être grandiose, mais le duo se révèle toujours incapable de construire une intrigue qui tienne la route. Ici, le prequel qui cherche à nous montrer la création du monstre Leatherface est surtout terriblement ennuyeux, dépourvu de la moindre tension et surtout d’une histoire qui nous capterai. On se contrefiche des personnages principaux, tous plus horribles les uns que les autres. De plus, le gore n’est qu’occasionnel et sensationnaliste. Il ne sert jamais à accroître la tension, mais bien à alimenter le voyeurisme de bas étage du spectateur. Bref, entre un scénario inexistant, des acteurs médiocres et une réalisation souvent illisible, il ne reste pas grand-chose à sauver de ce naufrage.
Ce film est très moyen car il n'apporte pas grand-chose quant aux origines de Leatherface semblant bien malingre au vu de ce qu’il deviendra plus tard ! Seules nouveautés : la vengeance du shérif (interprété par un très bon Stephen Dorff) et l'asile psychiatrique où notre ami amateur de tronçonneuses a séjourné. En revanche, sont dispensables : certaines scènes comme celle du massacre dans le restaurant ressemblant étrangement à du Tarantino de bas étage. Mais pour les fans d’hémoglobine, c’est assez gore mais tellement loin de Tobe Hooper que l’on s’interroge quand même sur la nécessité de l’avoir fait. Peut-être l’appât du gain vis-à-vis d’une franchise hyper connue, qui sait ?
Loin du film catastrophique auquel je pouvais m'attendre au vu des choses négatives que j'ai pu entendre à son sujet, ce film n'est évidemment pas exceptionnel et à des années lumières d'être une pépite. Cependant il dispose d'un bon nombre de choses positives, en premier lieu je dirais la réalisation, la photographie est de toute beauté, les plans sont travaillés et il est très agréable à suivre, ensuite on peut y trouver un lot de scènes assez folles, certaines ne sont pas convaincantes il est vrai mais tout de même, en se laissant plonger dans l'univers que l'on nous propose on a le droit pas mal de scènes pouvant nous donner des hauts le coeur. Je reconnais que le scénario n'est pas travaillé comme on aurait pu l'espérer, les facilités s’enchaînent et il nous est difficile de s'accrocher à quelconque personnage, pourtant j'ai trouvé que ce film essayait de nous montrer des choses, parfois maladroitement mais je ne me suis pas ennuyé comme je l'aurais pensé, il mérite tout de même le visionnage et même si ce n'est probablement pas à la hauteur des origines d'une telle saga, je n'en ressort pas mécontent.
Tou comme "Piranha 3D", mis en boîte par des français ayant une vision bien précise du mythe de l'horreur pure et dure. Ces derniers nous livre l'origin story d'un malade mental qui de base, n'en est entre petites guillemet, pas un. Mais je pourrais simplement dire que comme tous criminels qui se respecte, le truant l'ai devenu ainsi par sa famille elle-même dégénérée de base. Un enfant que l'on force à perforer à la tronçonneuse un innocent, puis devenue près ados, s'y met tous naturellement et puis, vient l'âge fatidique ou ni la mère ni les frères et encore moins le grand-père n'ont besoin d'en faire la demande. Un origin story surtout mis en scène tel un thriller implacable, des petits effets sonores et musicaux par ci par là faisant de la première grande partie du film un thriller stressant magique. Le jeu des actrices/acteurs de premiers et seconds plan sont eux, impeccable, efficace, rien de trop ou d'insuffisant, mais qui ne jouent pas directement les personnages que l'on croirait puisqu'il s'agit du premier film "Leatherface" tourner en asile pour mieux nous montrer la psychologie dérangeante des futur associés du crime non organiser. Une douce romance de départ qui ne durera pas très longtemps entre l'infirmière débutante et notre futur icône, mais une sorte d'amitié entre camarade de cellule. Une réflexion, une sympathique aventure démarrant très bien et concluant sur les premiers sinistres de la légende vivante fictive, avec en "Guest Star", Lily Taylor que j'aurais personnellement découverts dans "Conjuring" premier du nom. Un jeu impeccable pour une atmosphère stressante parfaitement bien huilée. Je tiens surtout à précisé le fait que cette première famille n'à strictement rien à voir avec celle que l'on aperçois dans les films d'origine ainsi que les remakes/reboot.
Depuis 1974, la saga "Massacre à la tronçonneuse" s'affirme comme une valeur incontournable et mythique du genre "horreur". Cette saga nous a offert du bon (les 2ers opus) et du mauvais (les opus 3 et 4), jusqu'à qu'elle nous apporte un peu de fraicheur plutôt bien réussie via le remake de 2003 et le moins bon pseudo préquel de 2006. L'opus 3D de 2013, quant à lui, tombe dans la médiocrité et multiplie les incohérences. On aurait pu croire que la franchise allait s'achever là, jusqu'à que nous arrive ce "Leatherface", version 2017. Force est de constater que les deux coréalisateurs ne se sont pas foulés et ont amplement pillé dans divers long-métrages tels que "Tueurs Nés", "Hannibal les origines du mal" ou encore "Halloween". Au final un résultat plat, sans saveur, avec de nombreuses incohérences scénaristiques, scènes inutiles et absurdes, ainsi qu'un choix autant ridicule qu'incompréhensible concernant l'incarnation du personnage de Leatherface. (le personnage de Bud était incontestablement la représentation parfaite de Leatherface, point de vue carrure, attitude, etc.) Surtout, ce film ne dégage aucune atmosphère et d'état d'esprit en lien avec la saga culte. Bref, un film qui se révèle être un plantage total et qui ne se démarque en rien de beaucoup d'autres longs-métrages similaires (pire, il re pompe allègrement dans certains d'entre eux). On ne peut qu'être très déçu des choix pris dans ce film à de nombreux points de vue, regrettant amèrement que le résultat soit aussi fade et décevant à ce point...
Plaçant le Massacre à la Tronçonneuse, version de 2003 (par Marcus Nispel) au panthéon des meilleurs films d'horreur de tous les temps, j'attendais beaucoup de cette variation sur l'enfance de "Leatherface". Après une scène d'ouverture très peu crédible, le film offre une deuxième scène plutôt bien faite d'attaque en bord de route, qui lui vaut mon étoile. Puis tout va de travers. On a une drôle d'impression lorsqu'un personnage se fait tuer "les dents sur le trottoir", exactement comme dans American History X (Tony Kaye, 1998). S'agit-il d'un hommage ? Un peu plus loin, il y a la mort dévoré par des porcs, avec le gros plan sur le visage ensanglanté qui disparaît entre deux mâchoires, exactement comme dans Hannibal (Ridley Scott, 2001). Coïncidence ? J'ai plutôt l'impression que la paire de réalisateurs s'est dit : "Tiens, cette mort là aussi est cool, mettons la dans le film." Eh bien messieurs, si vous n'inventez même plus vos propres mises à mort, le cinéma d'horreur est vraiment en panne d'inspiration. Au final, qu'est-ce que Leatherface a à dire qui n'ait pas déjà été dit cent fois ? spoiler: Peut-être une scène nécrophile assez horrifique, même si les moins jeunes se souviendront de quelque chose d'approchant dans Dellamorte Dellamore (Michele Soavi, 1995). Bref j'encourage à mieux employer son temps en (re)visionnant l'un des classiques du genre.