AlloCiné
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Ralph Fiennes s'éclate dans la première partie de ce film, sorte de film de vacances traversé par la tornade qu'est son personnage. Dommage qu'après une belle (quoiqu'un peu longue) introduction et une montée progressive de la tension la partie thriller soit anecdotique. En revanche, la BO est géniale.
Xavi_de_Paris
Un remake de "La Piscine" que je trouve injustement décrié par la critique. Les acteurs sont tous excellents, même si Ralph Fiennes cabotine un peu, et a l'air de surjouer. Pour le reste, on a droit à une galerie de personnages intéressants, et leur psychologie est très travaillée, de même que les interactions entre chacun. Le film ne manque pas d'une certaine intensité latente, due aux rapports conflictuels qui lie plusieurs d'entre eux. La réalisation est impeccable, et nous donne de belles images d'Italie.
Je vais commencer ma critique par une petite anecdote personnelle. J'ai vu ce film dans un cinéma resplendissant au cœur de Times Square, dans ce New York comporte de plus agité, bruyant, démesuré et décadent. Il faut se frayer un chemin sur les trottoirs bondés, et ça n'est pas mieux dans les magasins du quartier, où il faut prendre son mal en patience pour aller d'un bout à l'autre pour accéder après de longues minutes d'attente à la caisse. Revenons-en au film. Après être monté au dernier des huit étages du cinéma pour accéder à la bonne salle, je constate que nous ne sommes que cinq dans cette belle pièce, dont ma femme et moi, ce qui tranche franchement avec le contexte ambiant. Aussi, ce film, présenté par ses producteurs comme une sorte de Woody Allen à la sauce Bret Easton Ellis, laissait envisager de gros espoirs. Et puis, il commence. On est patient, on se dit que le film pose ses jalons, que ça va démarrer. On est dans l'intimité d'une superstar de la chanson interprétée par Tilda Swinton, qui se retranche en Italie pour se reposer, et éventuellement retrouver de l'inspiration. Sauf que rien ne démarre jamais. On nous a vendu une comédie dramatique. De comédie il n'est rien, tant le film ne nous décroche même pas un sourire. Le drame survient à la mort d'un personnage qui intervient comme un soulagement, car synonyme de fin du film, et de calvaire qui prend fin. Pénible, interminable, ce film est un véritable échec dont seuls les paysages sont à sauver.
Le réalisateur italien peut dire merci à Ralph Fiennes, qui par sa prestation sauve un peu le film de la débâcle. Assez inexplicablement, malgré le cadre, le casting, le scénario, l'oeuvre ne prend pas et fait effectivement et malheureusement "plouf". Ou comment vendre du rêve dans la bande annonce et être totalement perplexe pendant tout le visionnage. Triste vu les conditions de rêve !
Benito G
Remake improbable de La piscine et un genre qui ne m'interpelle pas spécialement. Je me suis tout de même laissé tenter. Si la base était de faire un remake moderne de "la piscine', le pari est totalement raté. ICi aucune âme ne ressort du scénario et de sa mise en scène. Au point que les acteurs sont "obligés" d'en faire des tonnes pour tenter de nous surprendre afin de sauver un minimum l'histoire. Allant même jusqu'à ajouter un peu de sexe (parfois inutilement, mais bon ; sa comble la durée du film là ou sinon cela aurait été encore plus vide.) . Bref une histoire basique ou sa piaille sans trop avancer et sans que le scénario n'avance lui même également. Le basculement se fera vers la fin du film mais malheureusement il est trop tard et on s'est déjà ennuyé tout le long et on a rien eu de bien convainquant. Mais le pire est qu'il use en fond du drame des migrants sans ne jamais les mettre en avant ; au contraire, les très riches protagonistes ne paraissent avoir que faire de la misère du monde et préférer leur histoire de derrières. Alors qu'il y aurait eu matière même sans dévellopper à aborder un peu le sujet pas explicitement mais sur certains points. Ou alors dans ce cas, autant ne pas du tout exposé un bout de sujet. Bref, rien à retenir ; mise à part un pseudo remake qui ne sert à rien et qui n'amène rien. On comprend le bide cinématographique...
Cinéphiles 44
A Bigger Splash est un film ambigüe qui se voudrait être un renouveau de La Piscine de Jacques Deray. Une rock-star, jouée par l’excellente Tilda Swinton se prend des vacances au bord d’une piscine sur une île méditerranéenne avec son compagnon, Matthias Schoenaerts, histoire de se détendre et reposer sa voix. Mais son ex-mari et sa fille vont venir perturber un peu ces journées farniente. Luca Guadagnino instaure ici un climat de tension, comme on le voit de temps en temps dans les films où le soleil et la chaleur tiennent un rôle important. Ces corps en sueur se rencontrent, se touchent et se plaisent mais sans jamais nous séduire. Alors qu’il devrait régner ici une ode d’érotisme, le fil conducteur tombe tellement dans le néant, qu’on ne ressent rien qui n’agiterait nos pulsions secrètes. Même Tilda agace en pseudo David Bowie muette. Les flash-backs n’apportent d’ailleurs rien d’utile à la trame principale. Certes l’esthétisme fait rêver, mais le spectateur est à l’image des comédiens, assis, à attendre qu’il se passe quelque chose.
D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
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Je ne comprends pas tous ces vieux spectateurs qui ronchonnent en comparant obstinément ce film à la "Piscine".
Le réalisateur s'est inspiré de la "Piscine" et il n'a pas fait un remake !
Franchement, c'est largement mieux que "La Piscine".
C'est bien filmé, la bande originale est superbe (excellent le cover de la chanson de Rolling Stones) et il y a une tension savourant jusqu'à la fin. Et Fiennes. Tout simplement émouvant et époustouflant.
Le réalisateur s'est inspiré de la "Piscine" et il n'a pas fait un remake !
Franchement, c'est largement mieux que "La Piscine".
C'est bien filmé, la bande originale est superbe (excellent le cover de la chanson de Rolling Stones) et il y a une tension savourant jusqu'à la fin. Et Fiennes. Tout simplement émouvant et époustouflant.
Drame sensuel saupoudré d’une énergie rock renversante, « A Bigger Splash » avait les cartes en main pour être une excellente fiction sur fond de passion charnelle envoûtante. C’était sans compter sur son réalisateur, Luca Guadagnino, qui ne l’entendait pas de cette oreille…
On ne retrouve rien de l'atmosphère si particulière du film de Deray, la sensualité y est totalement absente, c'est mauvais et plat.
Il fait bon vivre sous le soleil de Pantelleria, là où Marianne, rock-star aphone est partie se reposer avec Paul. Jusqu'à ce que Harry, ancien amant de Marianne, débarque avec sa fille qu'il ne connaît que depuis un an. Trouble-fête à la personnalité excessive, Harry va ajouter du piment à des vacances qui semblaient pourtant bien parties. Réadaptant "La Piscine" à sa sauce, Luca Guadagnino réalise avec "A Bigger Splash" un film qui se veut sensuel, brûlant et complexe. Le problème c'est qu'il peine à trouver son rythme et vit tout de même dans l'ombre de son aîné. Matthias Schoenaerts et Tilda Swinton ont beau avoir du charisme, ils ont du mal à faire mieux que Romy Schneider et Alain Delon qui restent bien ancrés dans les mémoires. Faisant le show à lui tout seul, Ralph Fiennes offre une composition de cabotin irrésistible, bénéficiant au passage du personnage le plus travaillé. Car la psychologie est un peu laissée de côté, préférant se reposer sur une sensualité vaguement effleurée par le corps de Dakota Johnson (sympathique mais on a vu mieux) ou par le torse de Matthias Schoenaert. Si la mise en scène lumineuse et colorée parvient à donner une belle impression de farniente pendant un moment, il faut avouer qu'on s'ennuie à plusieurs reprises devant cette œuvre finalement un peu vaine, bien trop longue pour le peu qu'elle raconte, s'attachant plus à filmer les corps de ses personnages qu'à développer leurs relations. Autrement dit et sans mauvais jeu de mots, ce remake de "La Piscine" tombe à l'eau
FaRem
Je n'ai pas vu l'original donc pas de comparaison possible, mais pour un soi-disant drame policier, c'est quand même assez léger. Le synopsis résume bien la globalité du film avec les vacances et la vie de couple qui vont être bouleversés par l'arrivée d'un homme, qui est l'ex de la star, et de sa fille ce qui va faire resurgir d'anciens sentiments et de nouvelles tentations. En fait pendant près de 90 minutes tout tourne autour de ça, les personnages se cherchent et se testent jusqu'à ce que les pulsions soient libérées pour faire enfin avancer l'histoire. Ça ne déclenche pas non plus une révolution la faute à un scénario cousu de fil blanc et à une histoire globalement décevante. C'est joliment réalisé, le cadre est beau, mais il n'y a pas grand-chose qui sort du lot, ça manque de tension (sexuelle ?) et d'alchimie entre les personnages pourtant, j'ai trouvé l'ensemble plutôt captivant du moins je ne me suis jamais ennuyé en le regardant. Le film est pas mal, mais ce n'est pas quelque chose que je regarderai deux fois.
Ce fil est un navet! C'est long, et pire, mal joué.
Dakota n'était déjà pas fameuse dans les 50 Nuances, mais là, en ado qui se cherche, elle frise la niaiserie; le fait d'être peu habillée ne suffit pas à créer ni du génie, ni de l'érotisme !
Tilda n'arrive pas à transmettre la moindre étincelle de sensualité. Elle mime son plaisir comme le metteur en scène doit le lui dicter: convenu, peu crédible: haleter en fixant un plafond n'entraine pas le spectateur dans le tourbillon des sens ! Et la perte de sa voix ne mobilise en rien les tripes du spectateur.
Ralph s'agite comme un fouet assigné à la mayonnaise. Et la musique ne sauve rien. On entend bien quelques vieux vinyles, et ici encore, sans que la magie ne s'opère.
Le comble vient de l'ajout d'une touche d'émigration ... On filme, mal, à Lampedusa, alors, bien à la fin, on ajoute une pincée de misère pour tenter de provoquer un sursaut d'humanité chez ces individus friqués et glandeurs, incapables quitter leurs nombrils et leur piscine de leurs regards de myopes ennuyeux.
Dakota n'était déjà pas fameuse dans les 50 Nuances, mais là, en ado qui se cherche, elle frise la niaiserie; le fait d'être peu habillée ne suffit pas à créer ni du génie, ni de l'érotisme !
Tilda n'arrive pas à transmettre la moindre étincelle de sensualité. Elle mime son plaisir comme le metteur en scène doit le lui dicter: convenu, peu crédible: haleter en fixant un plafond n'entraine pas le spectateur dans le tourbillon des sens ! Et la perte de sa voix ne mobilise en rien les tripes du spectateur.
Ralph s'agite comme un fouet assigné à la mayonnaise. Et la musique ne sauve rien. On entend bien quelques vieux vinyles, et ici encore, sans que la magie ne s'opère.
Le comble vient de l'ajout d'une touche d'émigration ... On filme, mal, à Lampedusa, alors, bien à la fin, on ajoute une pincée de misère pour tenter de provoquer un sursaut d'humanité chez ces individus friqués et glandeurs, incapables quitter leurs nombrils et leur piscine de leurs regards de myopes ennuyeux.
J'ai beaucoup aimé ce film qui est assez différent de LA PISCINE; Le scénario est plus moderne par son environnement (le problème de l'émigration en Italie) et par son scénario qui m'a semblé plus complexe que celui de Jacques Deray. Tous les acteurs principaux sont bons et habités par leur rôle. Je ne suis pas ennuyée et tout en sachant la fin, j'ai été touchée par la problématique de chaque personnage et leur détresse émotionnelle (le rôle de la jeune fille qui perd à la fois son père et son innocence).
Avec A Bigger Splash, le réalisateur italien Luca Guadagnino réadapte La Piscine, célèbre film français de 1969 réalisé par Jacques Deray avec Alain Delon et Romy Schneider. En résulte une œuvre bancale quelque peu sauvé par son très bon casting. ♥♥½
Une célèbre chanteuse de rock interprétée par Tilda Swinton passe ses vacances dans une magnifique villa en Sicile avec son compagnon. L’escapade idyllique est perturbée par l’arrivée de son ancien compagnon et de la fille de ce dernier. Commence alors un jeu sensuel entre les quatre personnages qui résultera inévitablement en drame. Si l’alchimie fonctionne plutôt bien entre les différents acteurs, A Bigger Splash souffre de son rythme amorphe dû à un étirement en longueur de nombreuses séquences. La tension sexuelle entre les différents protagonistes est le cœur du récit mais elle est ici traitée de manière quelque peu maladroite tant les personnages à l’exception de celui interprété par Ralph Fiennes sont apathiques.
La seule vraie bonne idée du long-métrage est de situer son action en Sicile, île actuellement confrontée à une crise importante de migrants. Ces derniers restent en arrière-plan mais créent un contraste quant à la gravité de la situation de nos protagonistes. Leurs problèmes paraissent bien vains par rapport à la situation préoccupante que vit actuellement le sud de l’Italie.
Néanmoins, le film de Luca Guadagnino peine à susciter le quelconque intérêt. Le choix de ce cinéaste pour livrer prochainement une nouvelle adaptation de Suspiria chef-d’œuvre du cinéma d’horreur italien signé par Dario Argento en 1977 a de quoi grandement inquiéter. Il pose une nouvelle fois la question de l’intérêt des remakes de films indissociables de leur époque et surtout parfaits en l’état. A Bigger Splash échoue finalement à porter un regard réellement neuf sur l’histoire originale et se révèle très vite oubliable.
Une célèbre chanteuse de rock interprétée par Tilda Swinton passe ses vacances dans une magnifique villa en Sicile avec son compagnon. L’escapade idyllique est perturbée par l’arrivée de son ancien compagnon et de la fille de ce dernier. Commence alors un jeu sensuel entre les quatre personnages qui résultera inévitablement en drame. Si l’alchimie fonctionne plutôt bien entre les différents acteurs, A Bigger Splash souffre de son rythme amorphe dû à un étirement en longueur de nombreuses séquences. La tension sexuelle entre les différents protagonistes est le cœur du récit mais elle est ici traitée de manière quelque peu maladroite tant les personnages à l’exception de celui interprété par Ralph Fiennes sont apathiques.
La seule vraie bonne idée du long-métrage est de situer son action en Sicile, île actuellement confrontée à une crise importante de migrants. Ces derniers restent en arrière-plan mais créent un contraste quant à la gravité de la situation de nos protagonistes. Leurs problèmes paraissent bien vains par rapport à la situation préoccupante que vit actuellement le sud de l’Italie.
Néanmoins, le film de Luca Guadagnino peine à susciter le quelconque intérêt. Le choix de ce cinéaste pour livrer prochainement une nouvelle adaptation de Suspiria chef-d’œuvre du cinéma d’horreur italien signé par Dario Argento en 1977 a de quoi grandement inquiéter. Il pose une nouvelle fois la question de l’intérêt des remakes de films indissociables de leur époque et surtout parfaits en l’état. A Bigger Splash échoue finalement à porter un regard réellement neuf sur l’histoire originale et se révèle très vite oubliable.
Au début, ça ne raconte pas grand-chose. On ne voit pas clairement les enjeux, et il faut se forcer un peu pour porter un intérêt au film. Mais peu à peu, tout se dessine. Le malaise et les tensions s'installent. Une ambiance oppressante s'implante sous ce soleil estival d'Italie. Et on découvre de plus en plus les caractères et les intentions de ces quatre personnages forts, bien interprétés par le quatuor d'acteurs (même Dakota Johnson) qui leur donnent une intensité supplémentaire. Plus on avance dans le film, plus on apprécie. En tout jusqu'à la scène fatidique (assez jubilatoire), car passé ce cap, l'intensité retombe un peu.
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