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weihnachtsmann
1 154 abonnés
5 140 critiques
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1,5
Publiée le 29 mars 2018
Découverte de la filmo du réalisateur avec « appelle moi par ton nom », petit retour en arrière et amère déception pour cette reprise vraiment laide de la « piscine ». Un climat peu engageant et une mise en scène ennuyeuse. On peut aisément passer son chemin pour retrouver une fraîcheur de l’original définitivement perdue ici.
13 747 abonnés
12 431 critiques
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2,0
Publiée le 9 août 2021
Des passions qui se dèchaînent, des rancoeurs qui rèapparaissent dans un lourd soleil d'ètè italien sur l’île de Pantelleria…Un remake, inègal, du classique par Jacques Deray en 1968, malgrè son casting allèchant : Tilda Swinton (rockstar sans voix, physique et dènuèe de charme), Matthias Schoenaerts (beau mais jamais concernè), Ralph Fiennes (à poil la plupart du temps), Dakota Johnson (ni bonne ni mauvaise)...Un tourbillon de jalousie et de passion qui peine à convaincre! La frustration liè à ce thriller virtuose rèalisè par Luca Guadagnino en est donc d'autant plus grande! Le rèsultat tient à moitiè la route et ne respecte pas toujours l'esprit et l'ambiguïtè des personnages de la version originale! Dommage pour l'auteur de "Amore". On se dit que s'il voulait...mais Guadagnino ne veut pas ou ne peut tout simplement pas! Reste le style habile du rèalisateur, en particulier la scène du meurtre par noyade...
N'ayant pas vu l'original, A Bigger Splash est le remake du film La Piscine de Jacques Deray sorti en 1969. Mais, ce remake vaut surtout le détour en particulier pour la performance des comédiens, superbement dirigés, ainsi que pour la splendeur des images de ce coin d'Italie. Une chanteuse populaire qui a perdu la voix (Tilda Swinton) avec son amoureux protecteur (Matthias Schoenaerts) tombent sur un vieil ami charismatique à l'aéroport (Ralph Fiennes) accompagné de sa fille (Dakota Johnson). Les relations qui s'établissent entre ces quatre individus sont étendues spoiler: de non-dits, d'amitié, d'amours interdites et de désir afin de se replonger dans le passé... Le cinéaste italien Luca Guadagnino maîtrise son art dans sa façon de filmer ce lieu paradisiaque. La luminosité est forte, l'humidité est elle aussi, élevée et donne des coups de chaleurs aux protagonistes ! Une photographie riche et expressive avec des retours en arrière dans le passé. On a une seconde partie plus chargée dramatiquement spoiler: qui se déroule sous la pluie et les nuages. Il y a des métaphores comme spoiler: le serpent omniprésent dans quelques scènes au bord de la piscine. La caméra est survoltée, les musiques sont assez plaisantes mais le rythme vient plomber cette ambiance... Mais le récit laisse sa marque grâce au brio de ses interprètes. Ralph Fiennes offre une composition communicatif ! Il manie la comédie avec aisance. Tilda Swinton possède un rôle muet et elle transmet des émotions à travers son refus de mimiques. Plus physique est Matthias Schoenaerts, qui est charismatique et Dakota Johnson change de registre à côté de Cinquante Nuances de Grey, il n'y a pas photo ! Nettement plus convaincante. Un quatuor savoureux !! La conclusion s'avère ahurissante et s'apparente à une satire de société spoiler: - l'Italie est pris avec la crise des migrants et des sans-papiers, les d'individus célèbres sont les seules choses qui intéressent les policiers -. Enfin, A Bigger Splash s'amuse à faire patauger ses personnages dans une piscine pleine de désirs et de mensonges de toutes sortes. Malgré certaines longueurs, il mérite d'être découvert.
Beaucoup de close up et d’accélérations du plan pour se pencher sur des détails qui ne prennent de l'importance qu’auprès de son réalisateur. L'intrigue n'est pas des plus alléchantes et vaut surtout pour la présence de chacun des acteurs. Même si Dakota Johnson n'est pas la femme fatale attendue et que Ralph Fiennes est magnifique en exubérant il fini forcément à agacer sur la longueur. Parfois magnifique et souvent enquiquinant.
Un gros gros Plouf... A Bigger Splash ou Comment rendre encore plus inoubliable "La Piscine" de 1969 : tout simplement en allant voir voir ce "remake" décevant (même en essayant d'oublier un peu l'original...). Sur fond de premier rôle aphone, de camps de migrants, de lenteur de police locale, de confection de Ricotta (sexy ou bio ?...) et de scènes de nus ou à moitié (ridicule, Harry, le pantalon en bas des jambes), la sensualité ne transpire pas (et pourtant il fait chaud). L'aspect psychologique a disparu : ça ne doit quand même pas être évident de se reprendre après ce jeu morbide de liquider son meilleur ami/ennemi..., et de retourner tranquillement au lit en le laissant assis au fond de l'eau, non ? ...
4 575 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 5 juillet 2020
Fondamentalement tous les protagonistes de ce film sont extrêmement ennuyeux. Le pire est Ralph Fiennes en tant que Harry Hawkes. Son jeu était bon mais le personnage a été écrit d'une mauvaise façon. Il y avait deux raisons pour moi de rester jusqu'au bout dans ce film. J'espérais que Paul donnerait un coup de pied au derrière de Harry alors j'attendais ça. Et la deuxième raison était que je voulais voir un autre film par la suite. Je pouvais donc tuer un peu de temps en attendant. Ce qui aurait pu quelque peu sauver ce film ce sont de bons plans de paysages et une bonne cinématographie. Mais même pas. Regardez plutôt l'original de Jack Hazan (1973)...
On est d'abord dans un oasis au parfum sicilien. Une promenade en Mehari, des corps nus et couverts de boue. Film farouchement esthétique, qui se veut hautain et contemplatif. C'est les vacances en mode "rêve". Comment bronzé librement dans une villa en pierre de taille, couché au bord d'une piscine qui flaire l'accent méditerranéen, snobant les migrants prient en porte à faux. Mais le cinéaste italien avait de l'or dans les mains pour monter en mayonnaise ce remake. Il rate son envolé lyrique et splash (smaller) dans le banal.
Ralph Fiennes s'éclate dans la première partie de ce film, sorte de film de vacances traversé par la tornade qu'est son personnage. Dommage qu'après une belle (quoiqu'un peu longue) introduction et une montée progressive de la tension la partie thriller soit anecdotique. En revanche, la BO est géniale.
Présenté comme le remake de La piscine de J. Deray (1969), L. Guadagnino sait filmer le désir dans chacun de ses plans, aidé par le cadre superbe de cette île italienne. on aura rarement vu. R. Fiennes dans une composition aussi exubérante. En revanche, la réaction des autres personnages et leurs intéractions entre eux suite au drame manque de crédibilité. Pris pour ce qu'il est, ce film manque de relief, sur un scénario finalement faible.
Remake baroque de « La piscine » de Jacques Deray, en beaucoup moins glamour et surtout moins abouti car l'alchimie et la tension entre les les personnages ne fonctionne pas. Seul Ralph Fiennes parvient à tirer son épingle du jeu.
Je n'ai pas vu l'original donc pas de comparaison possible, mais pour un soi-disant drame policier, c'est quand même assez léger. Le synopsis résume bien la globalité du film avec les vacances et la vie de couple qui vont être bouleversés par l'arrivée d'un homme, qui est l'ex de la star, et de sa fille ce qui va faire resurgir d'anciens sentiments et de nouvelles tentations. En fait pendant près de 90 minutes tout tourne autour de ça, les personnages se cherchent et se testent jusqu'à ce que les pulsions soient libérées pour faire enfin avancer l'histoire. Ça ne déclenche pas non plus une révolution la faute à un scénario cousu de fil blanc et à une histoire globalement décevante. C'est joliment réalisé, le cadre est beau, mais il n'y a pas grand-chose qui sort du lot, ça manque de tension (sexuelle ?) et d'alchimie entre les personnages pourtant, j'ai trouvé l'ensemble plutôt captivant du moins je ne me suis jamais ennuyé en le regardant. Le film est pas mal, mais ce n'est pas quelque chose que je regarderai deux fois.
Je vais commencer ma critique par une petite anecdote personnelle. J'ai vu ce film dans un cinéma resplendissant au cœur de Times Square, dans ce New York comporte de plus agité, bruyant, démesuré et décadent. Il faut se frayer un chemin sur les trottoirs bondés, et ça n'est pas mieux dans les magasins du quartier, où il faut prendre son mal en patience pour aller d'un bout à l'autre pour accéder après de longues minutes d'attente à la caisse. Revenons-en au film. Après être monté au dernier des huit étages du cinéma pour accéder à la bonne salle, je constate que nous ne sommes que cinq dans cette belle pièce, dont ma femme et moi, ce qui tranche franchement avec le contexte ambiant. Aussi, ce film, présenté par ses producteurs comme une sorte de Woody Allen à la sauce Bret Easton Ellis, laissait envisager de gros espoirs. Et puis, il commence. On est patient, on se dit que le film pose ses jalons, que ça va démarrer. On est dans l'intimité d'une superstar de la chanson interprétée par Tilda Swinton, qui se retranche en Italie pour se reposer, et éventuellement retrouver de l'inspiration. Sauf que rien ne démarre jamais. On nous a vendu une comédie dramatique. De comédie il n'est rien, tant le film ne nous décroche même pas un sourire. Le drame survient à la mort d'un personnage qui intervient comme un soulagement, car synonyme de fin du film, et de calvaire qui prend fin. Pénible, interminable, ce film est un véritable échec dont seuls les paysages sont à sauver.