Le Président suit le parcours d’un ancien dictateur après sa destitution et s’intéresse à la violence à laquelle il fait ensuite face, violence qu’il a lui-même engendrée. Le réalisateur Mohsen Makhmalbaf déclare que ce sujet de film lui a été inspiré par les récentes destitutions de dirigeants arabes (Ben Ali, Mubarak, Kadhafi) et par le constat de la prolifération de la violence dans ces pays après leur chute.
Le film se déroule dans le pays imaginaire du Caucase. En réalité, Le Président a été tourné en Géorgie au début de l’année 2014.
Mohsen Makhmalbaf, a quitté son pays, l’Iran, il y neuf ans pour protester contre la censure qui y sévit. Depuis son départ, le cinéaste a tourné dans de nombreux pays tels que l’Inde, l’Afghanistan, Israël ou encore la Corée du Sud.
Dachi, le petit-fils du tyran déchu peut-être vu selon le réalisateur comme sa part d'innocence et d'humanité. Il symbolise également sa part de regret puisqu'il ne cesse de questionner son grand-père sur les atrocités qu'il a pu commettre.
Une partie de la famille du réalisateur Mohsen Makhmalbaf l'a aidé à mener à bien ce projet. Sa femme Marziyeh l'a aidé à écrire le script tandis que sa fille Hana a fait le montage du film. Son fils Maysam était producteur du projet et assistant du réalisateur sur le tournage.
Le Président est le premier film du réalisateur iranien Mohsen Makhmalbaf en langue anglaise.