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Vinz1
186 abonnés
2 450 critiques
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3,0
Publiée le 18 mars 2024
« Let us prey » est une assez bonne surprise dans le paysage européen (ici l’Irlande) du cinéma dit « de genre ». Original, ce premier long-métrage de Brian O’Malley se déroulant en quasi huis clos au sein d’un commissariat (ce qui pourra rappeler aux plus cinéphiles certains métrages…) mêle thriller, drame et paranormal pour nous offrir un petit condensé de violences de toutes sortes, engendré par une montée crescendo dans la folie de plusieurs protagonistes commençant à perdre pied depuis qu’un homme étrange a été enfermé dans une cellule dudit commissariat. Et même si tous les acteurs ne sont pas au niveau et que certains personnages semblent un peu trop violents de nature qu’on en vient à douter de leur éligibilité en tant qu’agent des forces de l’ordre, ce métrage se laissera au moins visionner une fois car ce qu’il propose est relativement frais et ce, jusqu’à son final riche en révélations.
Le film aurait pu être très bon car le départ est bien lancé mais finalement l'action ne se développe pas et l'action stagne du début à la fin. C'est vraiment dommage car il y avait un fort potentiel. J'aurais aimé mettre une bonne note mais ça vaut tout juste la moyenne.
"People like to blame me, but I'm just a witness. The things that I see would make angels weep. And they have wept"...
Peu connu du grand public, "Let us prey" (2014) de Brian O'Malley est une splendeur. Dès la première minute, le film est marqué par une ambiance anxiogène et malaisante (mais poétique) qui va crescendo. La dernière demi-heure donne lieu à un déchaînement de violence sanglante débouchant sur une magnifique scène finale, dont le romantisme gothique évoque Lautréamont ou Edgar Allan Poe...Malgré la sauvagerie de certaines scènes, "Let us prey" n'est pas un banal film d'horreur mais un fascinant poème cinématographique. Outre une réalisation et une interprétation haut de gamme, la superbe bande originale de Steve Lynch contribue grandement à cette surprenante réussite. Un quasi chef-d'oeuvre, scandaleusement sous-côté.
Pollyanna McIntosh et Liam Cunningham réunis dans un tour de passe passe visuel plutôt efficace. Un rejeton à la Carpenter aux effets des plus convaincants, dans un format efficace. Let Us Prey vaut surtout pour sa dernière demi-heure.
Un film "spécial" .... Dans cette bourgade, la nouvelle recrue de la police est bien mal tombée, le diable en personne y fait un tour, tous les policiers et les prisonniers vont mourir pour expier leurs pêchers
4 723 abonnés
18 103 critiques
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4,5
Publiée le 2 mai 2020
Let us prey de Bryan O'Malley recycle en cours de route du matériel très familier, mais il a le grand avantage d'être très efficace dans ce qu'il est censé faire, "divertir". De plus, bien que l'histoire elle-même ne soit pas nécessairement nouvelle, il y a quelque chose dans la façon dont elle est racontée qui la rend très authentique. Bien qu'il y ait des scènes bâclées (des scènes que je ne mentionnerai pas parce que je veux que ce soit sans spoiler) et quelques "lynchianismes" inutiles. Mais dans l'ensemble, "Let us Prey" est un film d'horreur supérieur et l'un des bon film d'horreur des ces dernières années. Par conséquent, il est criminellement sous-estimé. Pourtant Let us prey a un ton effrayant, une performance impressionnante de Liam Cunningham et des moments de folie qui en font un moment de cinéma vraiment divertissant. Le générique (début) et la bande originale de ce film sont absolument grandiose...
J'aurais aimé le noter plus généreusement car il y a de bons éléments, des plans à l'esthétique gothique séduisante, un personnage mystérieux, un beau plan final et une idée centrale qui l'est tout autant pendant une bonne moitié de film mais passé cette moitié tout cela vire un peu au grand guignol horrifique, limite débile pour l'évolution de certains personnages, le fameux personnage principal n'en a finalement pas tant que ça sous le capot, il en devient un peu agaçant de superficialité, et l'idée qui sous tend le film s'avère au final être assez mince ou en tout cas faiblement exploitée. Ca peut se voir une fois.
Ne m'attendant pas à grand chose du coté du genre (épouvante , gore, matiné de fantastique...) depuis quelques temps déja, je dois dire que ce fût une surprise plutôt agréable. Point de spoil ici, les acteurs font bien le boulôt, l'histoire est assez glauque et le background des personnages bien amené. La réalisation sans être bluffante tient la route et on se retrouve avec peu de personnages dans cette petite ville mais largement représentatif de la lie de l'humanité. Pas besoin d'aller chercher du coté des EU pour trouver quelques productions interessantes dans le genre.
« Let Us Prey » est un film d’horreur correct clairement axé sur le gore, disposant d’une histoire qui laisse planer juste ce qu’il faut de mystère avant de déclencher les hostilités. La majorité des protagonistes passent à la trappe pour le plus grand plaisir des fans du genre. Le film oscille entre esprit maléfique et slasher, avec le balancier qui penche très vite vers cette seconde option. Le casting offre des prestations convenables et l’action est suffisamment présente pour rendre le film prenant.
Et bien... Pour le premier jour de sa nouvelle affectation dans une petite bourgade écossaise, la policière Rachel Heggie va en voir de toutes les couleurs : un commissariat rempli de types peu fréquentables (et on ne parle pas que des prisonniers) et surtout la venue d'un homme étrange accompagné de sa bande de copains corbeaux qui semble bien décidé à punir tout ce petit monde pour leurs péchés.
Passé une très chouette ouverture, soyons honnêtes, l'angle surnaturel de "Let Us Prey" a énormément de mal à prendre et inquiète même dans les premiers instants. Le fait d'introduire trop vite le caractère omniscient du personnage de Liam Cunnigham casse le mystère qui aurait fait un bien fou à une première partie pas inintéressante mais sans réelle surprise. D'ailleurs, on abandonnera très vite l'idée de croire en cet aspect fantastique tant Cunnigham en sera réduit à lancer sans cesse des regards inquiétants au milieu de répliques biblico-obscuro-inquisitrices sans saveur (les quelques jumpscares gênants et la scène finale convenue sera hélas la parfaite traduction de ce sentiment de potentiel surnaturel inexploité). L'intrigue ne parviendra jamais réellement à surpasser toutes les références auxquelles elle fait irrémédiablement penser ("Assaut" de Carpenter, beaucoup de récurrences avec certaines oeuvres de Stephen King ou même le "Maléfique" d'Éric Valette).
Mais, heureusement, Brian O'Malley va totalement se lâcher dans la dernière partie et "Let us prey" va se tranformer en un joyeux jeu de massacre gore et ultra-jouissif. L'influence de l'homme mystérieux pour révéler les fautes dont ces personnes sont elles-mêmes prisonnières va aussi en quelque sorte agir sur le film en lui-même comme une force libératrice de toutes les folies possibles. En effet, comme ce petit village écossais semble avoir la densité de décérébrés du bulbe la plus importante du pays, O'Malley va y aller gaiement dans la violence graphique en traitant leurs confrontations avec une maîtrise visuelle assez dingue (gestion du huis-clos impressionnante) dans une dernière demi-heure barrée, fun et surtout généreuse dans ses effets ! Le personnage du chef de la police, parti totalement en vrille, en sera le parfait représentant, même son acteur se lancera dans un exercice de cabotinage totalement délirant. Notons aussi l'excellence du score électro de Steve Lynch, partie prenante de l'ambiance réussie du film.
Oubliez son intrigue faiblarde, "Let Us Prey" est surtout l'occasion pour le réalisateur Brian O'Malley de briller dans un premier film dont la montée en puissance explose dans une dernière partie parfaitement maîtrisée et d'une générosité sanglante. Le tout est emmené par une belle troupe de comédiens à la tête de laquelle Pollyanna McIntosh ("The Woman") impressionne. Anecdotique mais franchement amusant pour les amateurs du genre.
Non, vraiment, c'est dommage, ce qui va suivre explique pourquoi le film est finalement mauvais : scènes de bastons pas crédible, scène d'espionnage pas crédible, jeu d'acteurs très mauvais, la dernière demi-heure (révélations) improbable. C'est dommage, sinon le fil rouge était assez intéressant (pour moi en tout cas). Mais on part dans un méli-mélo complet, tout ça... non, vraiment, ça ne marche pas. Je pourrais rajouter que les effets spéciaux et le faux-sang est très mal fait mais, bien que je ne connaisse pas le budget du film, ce serait tirer sur l'ambulance. (à noter que ce que l'on voit sur l'affiche... c'est illustratif de la morale, mais ça n'englobe pas toute la trame du film).
Plus proche d'un thriller sombre et gore, que du film d'épouvante. Un 8 clos déjanté qui plaira à l'un et déplaira à l'autre, ce qui est sur, c'est que let us prey a su se trancher un style a part entière, dans un univers glauque et envahi par le surnaturel. Il ne laisse pas indifférent mais souffre encore de quelques lacunes. Tentez votre chance 3/5
Une veritable blague ce film. Je m'attendais à voir un film d'horreur, j'ai eu le plaisir de rire du début à la fin. Entre les incohérences, les scènes gores inutiles et le manque de surprises... Sans parler de la fin complétement hors sujet. Le pire à etait l'arrivée du commissaire à la fin, entouré de barbelets... On se dit mais... Pourquoi?? D'où vient il?? Non franchement, il aurait etait mieux de ne rien faire. Enfin voila à vous de voir.