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Un visiteur
0,5
Publiée le 22 avril 2015
L' Opéra de Paris essaie de transmettre ses représentations aux grands écrans et cela est quelque chose d'utile car l'opéra est plus accessible au grand public. Nous devons également souligner que le théâtre lyrique de la capitale française, une institution bien connue à l' étranger, transmet nos événements culturels dans le monde et contribue bien au rayonnement de la culture de notre pays. Cependant, quand on obtient une bonne renommée , il faut la maintenir. Hélas, cette représentation de l'opéra de Paris ne correspond pas à ces idées avec l' œuvre Le Barbier de Séville qui a débuté la saison en septembre 2014. Hélas, le cinéma de Limoges qui nous transmet les opéras de Paris nous a donné accès à cette œuvre six mois plus tard, mais ce n'est pas une grande perte. il s' agit d'une représentation qui ne tient pas compte de ce chef d’œuvre de Rossini. La mise en scène de Damiano Michieletto a été plus que décevante. D'abord l'opéra est un art complexe et on doit faire attention à l' équilibre entre la musique, l' argument et les décors. Ces derniers complètent la musique qui estbien présente dans cette œuvre. On doit également prendre en considération l'aspect comique de Beaumarchais, auteur de cette intrigue qui a inspiré Rossini. Nous n’oublions pas que l'auteur français de la pièce de théâtre homonyme fait une satire de la noblesse et le compositeur a bien maintenu ce principe. La musique reflète l' élégance du style de l'auteur tandis que l'orchestre nous fait sentir l'ironie de Rossini et de Beaumarchais. Le metteur en scène, avant de proposer une interprétation de cette pièce, il doit bien prendre en compte ces éléments et cela n'a pas été le cas de Micheletto. Le conte Almaviva dans un immeuble populaire italien équivalent à nos HLM ne peut pas nous convaincre. Cette histoire se situe dans un cadre historique précis et la pièce perd toute sa valeur lorsque on voit une telle mise en scène. Comment peut-on tenir compte de l'opéra lorsque les caractéristiques des décors ressemblent à des décors ressemblent à des films dramatiques et avec des couleurs réalistes? On cherche vainement à trouver le rapport entre l' opéra et les conclusions de ce metteur en scène, mais hélas cela nous paraît peu évident. Par ailleurs on peut se poser la question si Michieletto a bien lu l’œuvre de Beaumarchais ou s'il connaît l'opéra de Rossini. Un autre élément décevant c'est la direction de l'orchestre. On reconnaît que cette œuvre est difficile, car cette satire est traduite par une musique rapide et la cohésion entre l' orchestre et les artistes est difficile. Malheureusement Carlo Montanaro n' a pas été convaincant. La musique traduisait à peine cette satire et même et elle ne respectait pas la tonalité de cet opéra. sa présence reflète en partie les résultats de Michieletto. Quant aux artistes en général, même si ils ne présentaient pas ces défauts, dans ces conditions inadmissibles, ils ne pourraient pas interprétaient cette œuvre dans ces conditions. L' opéra de Paris cette fois a été plus que décevante. Sa mise en scène a détruit l' ensemble de ce spectacle. En plus, ces mises en scènes arbitraires sont de plus en plus fréquentes, ce qui met en question la renommée de l'Opéra de Paris puisque on doit se poser la question si on peut continuer à fréquenter les salles qui transmettent des opéras de la capitale de Française. Ces remarques concernent les opéras mais non pas les ballets.