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Michel Gillen
23 abonnés
155 critiques
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5,0
Publiée le 16 juillet 2024
Un film poème qui traite de l'amour, du désir, de l'amitié avec une sensibilité qui prend aux tripes. Vigo exprime un amour pour ses personnages qui ne sont jamais jugés. Un Michel Simon admirable, génial qui donne à cette histoire toute sa richesse. une direction d'acteurs avec une histoire d'une extrême banalité par la magie de la realisation ce film atteint le sublime
Bon d'accord je suis un petit-bourgeois inculte engoncé dans son train-train confortable qui va voter UMP aux prochaines élections (euh, là je m'égare... !!!) et incapable de comprendre le dernier élan poétique d'un jeune cinéaste anarchique au style unique valétudinaire qui ne verra jamais ses trente ans, mais voilà ce film ne me touche pas comme il touche de nombreuses autres personnes. Il y a des idées brillantes comme la scène où les deux époux se font l'amour à distance, Michel Simon est comme à son habitude génial mais je n'ai jamais été vraiment emporté par l'histoire ou par la mise en scène. Histoire de subjectivité sûrement, difficile de balayer avec des arguments fades et peu consistants (si on part du principe que ce sont des arguments !!!) une oeuvre considérée comme un classique.
On ne présente plus l' atalante , considérée comme un classique du cinéma français des années 30. Le film a été restauré en 2017 et est proposé aujourd'hui dans la version la plus complète. Il faut rappeler que le réalisateur Jean Vigo décèdera très jeune et ne laissera qu'une petite filmographie par le nombre. Ajoutons que dans la mythologie grecque Atalante est une héroïne de la mythologie grecque qui refusait le mariage avant de l'accepter grâce à un subterfuge d'Athèna. Ici, le film nous raconte l'histoire d'un marinier qui commande une péniche baptisée " l'Atalante" avec à son bord un mousse et un matelot expérimenté ( interprété par michel Simon)qui épouse une jeune et jolie femme. A l'occasion d'une escale à Paris, elle se laisse entraîner par un bonimenteur. Le mari mécontent décide de larguer les amarres sans l'attendre. Il tombe en dépression.... Michel Simon est , une fois encore, exceptionnel dans le rôle.
Jean Vigo est un cinéaste mythique : avec style et originalité, il n’a tourné que deux longs métrages, il est tombé malade pendant le tournage du second, n’a pas pu en réaliser le montage et est décédé, à pas encore tente ans, au moment de sa sortie. Ce second film est « l’Atalante », tout aussi mythique, car, découpé voire dépecé pour sa sortie, effectuée sous un autre titre (Le Chaland qui passe), il n’a été reconstitué après diverses longues recherches, que bien des années plus tard. Un travail sur la bande son aurait peut-être été utile, car il est parfois difficile de comprendre les dialogues. Sur une intrigue on ne peut plus simple, Vigo a réussi à créer une atmosphère originale, empreinte de poésie, parfois mystérieuse et onirique, grâce à des plans originaux et à l’utilisation des brumes fluviales. Le personnage du père Jules, incarné par Michel Simon, étant quant à lui inoubliable.
Un chef d œuvre d un grand réalisateur qui est mort beaucoup trop tôt malheureusement. Une grande histoire d amour pur et simple sans chichi, avec ses hauts et ses bas. Jean vigo nous laisse un film plein de poésie et d une certaine sensualité qui est surprenant pour l l'epoque.un michel simon immense comme d habitude.
Très difficile à regarder: musique, comportements, dialogues…
Histoire réaliste moyennement intéressante, même s’il y a des éléments liés à l’histoire d’amour qui auraient pu être intéressants.
Rien de particulièrement notable dans la réalisation non plus, pas de choses marquantes. Par exemple, la scène où Jean plonge dans le fleuve et voit Juliette, ces plans en surimpression sont maladroits et n’ont aucune poésie.
Quelques jolies scènes mais la naïveté, parfois touchante, parfois poétique, domine l'ensemble trop fortement pour élever sa portée au delà d'un film sans prétention.
L'ayant vu il y a quelques mois, j'en garde une excellente image et je me remémore très bien certaines séquences plus que réussies. La réalisation est je trouve efficace notamment la scène du rêve de la jeune fille qui est d'un érotisme sulfureux très certainement pour l'époque. Dommage que Jean Vigo soit mort peu après son premier long métrage, il aurait très certainement eu une très riche filmographie.
Unique long-métrage de Jean Vigo, déjà mourant lors du montage, ce film possède un charme inouï. Au-delà de la sensuelle scène d’amour en montage parallèle – qui fut, on s’en doute, censurée –, il y a une grande liberté dans le ton. Vigo retrouve des accents du cinéma muet, avec notamment l’usage magnifique de la surimpression dans la scène du rêve aquatique. Michel Simon est merveilleux dans sa composition du Père Jules.
L'Atalante peut être loué pour sa liberté formelle, son tournage en extérieur, ses plans originaux (plongées à l'intérieur de la péniche, scène sous l'eau...), son sujet "adulte". Sa principale imperfection réside, à mon sens, dans la direction d'acteurs. Le jeu est parfois trop théâtral, comme souvent dans le cinéma français de l'époque. Michel Simon en fait des tonnes en bête de foire. Ce défaut de réalisme dans l'interprétation crée une distance entre les personnages et le spectateur, frustré de ne pas pouvoir "être" sur l'Atalante.
Magnifique film. Un véritable chef d'oeuvre de Jean Vigo. Avec une interprétation des personnages exelente. Ce film est très riche par la technique de cadrage, de filmer, par ses nombreux symboles...Chaque plan est pensé par Jean Vigo...Un film absolument splendide, et indispensable à une culture cinématographique.
Jean Vigo un réalisateur hors pair chaque plan est un délice, les acteurs sont formidables de tendresses et les dialogues sont et resteront universellement beaux et poétiques. Y a des films qui marquent et d'autres qui passent, "ce chaland qui passe "m'a marqué à vie..