Note moyenne
3,7
15 titres de presse
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Libération
C’est dans son attachement à une réalité biographique que le film trouve toute sa matière éblouissante.
Positif
Entre le cinéaste et le chef opérateur, on sent une osmose de tous les instants, un travail où l'image est constamment porteuse de sens. La caméra capte les mouvements d'un corps difforme, suit les inflexions d'une démarche qui s'inscrit dans l'harmonie des lieux et en dénonce le caractère artificiel.
Transfuge
Ponctuant le voyage malade de Leopardi d'une musique électro pop éthérée de Sascha Ring, l'hommage réussit par sa légèreté - notamment dans la première partie - à s'extirper des ornières du biopic au formol, solennel et compassé, un peu à la manière du "Amadeus" de Forman.
L'Humanité
Martone restitue sa vie avec un sens du cadre et de l’espace qui réjouit, au-delà de l’image d’Epinal. Evocation vibrante.
La Croix
Echappant aux pièges habituels de la biographie filmée, s'appuyant sur le talent de son interprète principal, Mario Martone signe un film captivant, dont l'image suggère avec grâce la puissance et la délicatesse d'esprit de Leopardi.
Le Dauphiné Libéré
Mario Martone suit au plus près les grandes étapes d’un itinéraire qui conduit le grand poète jusqu’à Naples ravagé par le choléra : la fresque est ample, maîtrisée, impressionnante.
Le Monde
Disons-le tout de suite : ces deux-heures et quart sont un émerveillement pour les yeux et pour l’esprit. L’image sublime, signée du grand Renato Berta, y est pour beaucoup, de même que les décors, somptueux (…).
Télérama
Monument de la poésie du xixe en Italie, Giacomo Leopardi reste méconnu en France. Ce beau film classique de Mario Martone (l'auteur de Mort d'un mathématicien napolitain) permettra de le révéler au grand jour.
aVoir-aLire.com
Martone, grand metteur en scène de théâtre, sait aussi faire trouver la note juste à ses nombreux acteurs, celle qui donne au personnage des contours précis tout en échappant à la caractérisation réductrice.
Culturopoing.com
Dans son dernier film, Mario Martone s’attache à retracer avec une exactitude remarquable et une image somptueuse la vie du grand poète italien Giacomo Leopardi mais ne parvient pas (...) à éviter les écueils du biopic académique.
Les Fiches du Cinéma
Mario Martone signe une évocation appliquée mais solide de l'époque romantique.
Les Inrockuptibles
Martone s'attache aussi à éluder l'académisme qu'on pourrait lui reprocher. Par exemple, en confiant la musique du film à un artiste électro ou bien en ménageant des ellipses énormes, ou encore en poussant le kitsch jusqu'à faire parler une statue allégorique.
Première
Si cette fresque bénéficie d’une photo élégante, son antihéros est monochrome. (...) les comédiens (l’irradiante Anna Mouglalis exceptée) peinent à enflammer la pellicule.
Time Out Paris
Si le film de Mario Martone se veut instructif car extrêmement fidèle à la vie de ce grand homme ostracisé par la société, on pourra facilement lui reprocher ses longueurs et sa linéarité parfois fastidieuse.
Critikat.com
[...] l’intérêt de ce Leopardi tient à l’esprit classique qui l’anime. Seulement voilà, à l’instar du héros, ce classicisme est bossu, et même doublement bossu, au point que cette difformité finit par devenir le principal attrait du film.