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mem94mem
117 abonnés
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3,0
Publiée le 23 mars 2015
Chronique d'une famille éclaté, ce film est porté par un trio épatant de justesse. Le jeune Romain Paul est parfait. Alix Delaporte joue beaucoup sur les contrastes, mobylette/grosse voiture, musique classique/foot, gros/maigre. Après Angèle et Tony, c'est la confirmation d'un talent définitivement à suivre. Grande direction d'acteurs. J'ai trouvé le scénario assez peu crédible.
Ce film a les défauts et les qualités d'un film d'auteur français. A savoir un film relativement lent, avec de très beaux plans parfois un peu insistants (la scène des cheveux coupés), des musiques très belles, peu de paroles mais une grande subtilité. Le silence remplace le dialogue et c'est à nous, spectateurs, de faire l'effort d'en imaginer le sens. La fin est particulièrement belle.
Je suis super déçu de ne pas avoir aimé ce film !!! Son thème m'attirait très fort, la maladie, la recherche du père... et j'ai été refroidi !! Je n'ai pas réussi à adhérer au rythme et je me suis purement ennuyé ! Les acteurs sont mous et ne dégagent rien du tout et le manque de dialogue consistant se fait trop sentir et vraiment j'ai tiré la langue pour le regarder entièrement. Une grosse déception !
Qu'il est difficile pour un adolescent de se prendre en main quand les affres de la vie ne sont pas simples. C'est un moment de la vie qui a souvent inspiré de grands réalisateurs, Truffaut avec " Les 400 coups " , Lumet avec " A bout de course " et aujourd'hui Alix Delaporte. Elle avait réussit à nous émouvoir avec " Angèle et Tony ", elle le fait de nouveau et d'une manière très inattendu, peu habituel dans le cinéma francais, c'est à dire sans jamais tomber dans la pathos. Tout dans la retenu avec beaucoup de non dits, donne un impressions d'inter-activité, d'implications, de ressentis aux spectateurs. C'est très fort.
Tout en retenue, délicatesse, sensualité et . . . une envie d'écouter autrement la 6ème symphonie de Malher qui ne m'avait pas atteinte jusqu'à présent . . . Les acteurs sont tellement justes !
Le pitch résumé en une phrase (un ado, qui vit misérablement dans une caravane auprès de sa mère gravement malade, va rencontrer son père qu'il n'a jamais connu), pourrait faire craindre que tous les éléments sont réunis pour un parfait mélo. Or, s'il est un reproche à faire à Delaporte, ce n'est sûrement pas celui d'avoir fait un film misérabiliste et larmoyant. Au contraire même, LE DERNIER COUP DE MARTEAU est une oeuvre tout en sobriété et dont il se dégage, paradoxalement, un souffle d'espoir en dépit des circonstances extrêmement défavorables. Le revers de la médaille, c'est qu'à force de retenue, la réalisatrice ne réussit pas à nous émouvoir et on finit par se sentir frustré et même s'ennuyer devant ce film dont le côté appliqué et contraint ressort un peu trop. Pour le coup, on aurait aimé un peu de lâcher-prise ! Enfin, si le jeune Romain Paul est remarquable, Grégory Gadebois au physique de épais de camionneur m'est apparu comme une erreur de casting dans ce rôle de chef d'orchestre. Dommage car son jeu n'est pas en cause, mais un Depardieu en danseuse étoile.. non, vraiment, ça a du mal à passer.
trés beau film sensible avec de la pudeur et parfaitement maitrisé de bout en bout , avec de magnifiques acteurs dont l'adolescent, et la musique de Malher , plus l'ambiance du bord de mer vers montpellier .Une réussite
Déception. On attendait mieux de la réalisatrice D'Angèle et Tony, son très bon premier film.Ici, tel un voilier dans une mer d'huile, le film évolue avec une lenteur ennuyeuse dans un environnement plat, lisse. Rien ne se passe vraiment entre les personnages, rien ne crée une attraction, un attachement quelconque. Les relations humaines, qui se voudraient être l'enjeu principal du film montrent guère de consistance (ça manque de "chair"!). La rencontre entre le père et son fils déconcerte par sa fadeur, comme d'autres scènes d'ailleurs. Qui est vraiment la mère, qu'a-t-elle vécu avec le père de son enfant? Que vit-elle maintenant? Qui sont ces voisins? etc. Voilà qui aurait donné du sens et du "sang", voilà qui aurait donné... un coup marteau!
Le cinéma (surtout) français a toujours été attiré par les récits initiatiques. La mise en scène, souvent épurée et dénuée de fioritures, permet de suivre un personnage de très près, en s’attachant à ses actes, son évolution et au développement de ses sentiments. Après la belle histoire d’Angèle et Tony, Alix Delaporte s’intéresse à Victor, 13 ans, une mère malade, un père qu’il veut rencontrer et une histoire d’amour naissante.
S’approchant du style belge des frères Dardenne, la réalisatrice met sa caméra à hauteur d’enfant. Le garçon y contemple ce triste monde qui semble lui offrir un destin pathétique. Partagé entre une mère impuissante et un père absent, ce jeune homme parvient pourtant à incarner l’espoir, notion prépondérante de cette œuvre. Mais ce ressenti contraste avec le récit, peu attractif et coloré. Ce scénario réussit toutefois à captiver par certaines scènes importantes, et non dans son ensemble, assez lancinant. Les plans de coupent, trop nombreux, appuient ce côté redondant et veulent forcer l’ambiance du film, déjà assez pesante.
Malgré tout, de beaux symboles s’immiscent dans Le Dernier coup de marteau. Comme le titre même de cette œuvre faisant référence à Gustave Mahler. Ce dernier a en effet composé trois coups de marteau dans sa symphonie, symbolisant trois moments qui ont anéanti sa vie. Désormais, les chefs d’orchestre ont le choix d’implanter ou non ce fameux « dernier coup de marteau » dans leur partition, comme si c’était eux qui choisissaient leurs destins. Belle métaphore, qui va de pair avec la justesse des personnages, tous ultra-réalistes et participant à cette poésie narrative.
Enfin, ces protagonistes faisant la force de ce long-métrage sont tous campés par d’excellents acteurs. Quand certains se connaissent par cœur (Hesme et Gadebois n’ont même pas besoin de jouer dans une même scène pour susciter entre eux une alchimie), d’autre débute dans le métier (le jeune Romain Paul, portant le film sur ses épaules sans sourciller) et nous livre une leçon de comédie. C’est tout simplement la bonne raison d’aller voir Le dernier coup de marteau.
Ne ratez pas ce film, tout en douceur et délicatesse, dans la verve d'Angèle et Tony. Excellente interprétation. Bravo à Clotilde Hesme, amaigrie (pour les besoin du film on espère) elle est très émouvante dans le rôle de cette mère qui prépare son départ. La musique, présente n'est jamais envahissante.
Beau film sensible. Le personnage de la mère est très attachant, la famille espagnole est merveilleuse. Je n'ai personnellement pas accroché avec le personnage du père qui reste énigmatique, mais un film n'est pas forcément là pour tout expliquer. Les acteurs sont tous très justes.
Après un premier film réalisé sur la pointe des pieds, « Angèle et Tony » , la réalisatrice trouve ses marques en compagnie des mêmes comédiens , Clotilde Hesme, et Gregory Gadebois . Dans des rôles bien différents, ils donnent le ton et la couleur à ce récit d’un apprentissage de la vie pour un jeune garçon qui découvrira l’existence de son père bien longtemps après sa naissance. La manière d’établir les rapports entre les deux hommes est déjà une façon de penser originalement l’écriture du scénario, relayée par une mise en scène tout aussi prévenante et réaliste, malgré les apparences. Alix Delaporte appartient désormais à la relève du cinéma français. Vivement la suite. Pour en savoir plus
Belle réalisation à la française comme on les aime. Le jeu d'acteurs est très bon et très convainquant. Un scénario commun mais traité d'une manière différente. On aime, à voir!