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Votre avis sur Red Amnesia ?
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Présenté à Venise (2014), "red amnesia " l'opus du cinéaste chinois Wang Xiaoshuai ( sorte de dauphin de Zia Zhang Ke) repartira la corbeille vide.
Réflexion sur le sentiment de culpabilité, la vengeance aussi, à partir d'un scénario qui présente le portrait d'une femme âgée qui sous des apparences d'urbanite, a, dans le passé commis un acte de déloyauté aux conséquences tragiques.
Présenté comme un thriller, " red amnesia" est en réalité un opus dont les variations d'ordre psychologique fouillent dans les tréfonds de l'âme humaine. Le film est une grande réussite à la hauteur de son ambition.
Réflexion sur le sentiment de culpabilité, la vengeance aussi, à partir d'un scénario qui présente le portrait d'une femme âgée qui sous des apparences d'urbanite, a, dans le passé commis un acte de déloyauté aux conséquences tragiques.
Présenté comme un thriller, " red amnesia" est en réalité un opus dont les variations d'ordre psychologique fouillent dans les tréfonds de l'âme humaine. Le film est une grande réussite à la hauteur de son ambition.
Un peu long, très lente première partie. Beaucoup moins étoffé et puissant que So long my son. Toujours excellent au niveau réalisme, caméra et jeu des acteurs.
Un beau film, lent et triste, qui traite des fantômes du passé et de l'histoire de la Chine. Commençant comme un thriller, ce drame se teinte de mélancolie, de regrets, de souvenirs douloureux. Il évoque une période douloureuse, celle de la révolution culturelle et du troisième front, que la chine contemporaine s'efforce d' oublier et qui laisse une trace indélébile sur ceux qui l'ont vécue.
Une dame de 70 ans s'occupe de sa mère de 90 ans et de ses enfants et petits enfants, quitte à être parfois un peu beaucoup trop envahissante...mais elle commence à recevoir des coups de fils mystérieux et à se sentir épiée par un mystérieux très jeune homme...fantôme d'un passé douloureux...film chinois qui se regarde un peu comme un thriller et qui dresse un état des lieux de la Chine post communiste assez sinistre...l'ambiance est perpétuellement dérangeante, comme l'actrice, on attend...on attend le drame, inévitable. Un film dur, austère, mais passionnant de bout en bout.
voila un film étonnant sur une Chine méconnue , sur une vie pas drôle , sur des caractères "nouveaux" pour des gens tout juste sortis de la dictature. voila un film qui aurait pu être un chef d'oeuvre, mais qui est malheureusement gâté par des scènes interminables et des plans fixes sans intérêts. pourquoi cette nouvelle façon de réaliser arrive t elle de plus en plus souvent sur nos écrans .
Film plein promesses, "Red amnesia" ne m'a cependant pas totalement convaincu. La faute en premier lieu à cette histoire pauvre en suspens et en émotions que l'on suit avec plaisir (ne serait-ce que pour connaître le fin mot de l'histoire) mais sans qu'elle nous transcende. Ce thriller chinois aborde, en plus de son intrigue principale, un questionnement social et familial. Peu subtil certes mais intéressant notamment pour le public occidental pas toujours au fait des changements culturels dans la société chinoise actuelle.
Yves G.
Sur le papier, le dernier film de Wang Xiaoshuai avait tout pour séduire. Une retraitée, qui voue sa vie à ses deux fils, est rattrapée par son passé. « Red Amnesia » joue sur plusieurs registres. Thriller : qui est l’auteur des menaces anonymes qu’elle reçoit ? Portrait de femme : une veuve hantée par des hallucinations. Chronique sociale : le choc des générations dans la Chine contemporaine. Drame historique : comment la Chine panse-t-elle les plaies de son passé ?
« Red Amnesia » est coupé en deux par un déplacement dans l’espace qui est aussi un saut dans le temps. Aux deux tiers du film, l’héroïne retourne au Guizhou, une région du sud de la Chine où elle a été exilée durant la Révolution culturelle. S’y dévoileront le crime qu’elle avait alors commis et l’identité de celui qui entend lui en faire payer le prix.
Je suis totalement passé à côté de ce programme alléchant. « Red Amnesia » m’est resté opaque. Je n’en ai pas compris le scénario filandreux, peinant à distinguer les scènes d’hallucination des scènes bien réelles. Et j’ai trouvé que le départ au Guizhou privait le film de son unité.
Mon incapacité à comprendre et à apprécier ce film m’inquiète car elle n’est pas isolée. J’avais eu la même réaction face à « The Assassin » au début de l’année et face au dernier film de Jia Zhangke, pourtant porté aux nues par la critique en décembre dernier. Est-ce de ma part le symptôme d’un rejet systématique du cinéma chinois construit selon des schémas qui me sont définitivement étrangers ?
« Red Amnesia » est coupé en deux par un déplacement dans l’espace qui est aussi un saut dans le temps. Aux deux tiers du film, l’héroïne retourne au Guizhou, une région du sud de la Chine où elle a été exilée durant la Révolution culturelle. S’y dévoileront le crime qu’elle avait alors commis et l’identité de celui qui entend lui en faire payer le prix.
Je suis totalement passé à côté de ce programme alléchant. « Red Amnesia » m’est resté opaque. Je n’en ai pas compris le scénario filandreux, peinant à distinguer les scènes d’hallucination des scènes bien réelles. Et j’ai trouvé que le départ au Guizhou privait le film de son unité.
Mon incapacité à comprendre et à apprécier ce film m’inquiète car elle n’est pas isolée. J’avais eu la même réaction face à « The Assassin » au début de l’année et face au dernier film de Jia Zhangke, pourtant porté aux nues par la critique en décembre dernier. Est-ce de ma part le symptôme d’un rejet systématique du cinéma chinois construit selon des schémas qui me sont définitivement étrangers ?
Un beau film douloureux et oppressant. Autant d'adjectifs qui, loin d'être des bémols, démontrent avec une belle acuité la réalité de la vie d'une femme, veuve et très active, tout en étant retraitée, dans la Chine d'aujourd'hui. Le poids d'un passé, vécu sous un régime autoritaire, étouffe tout opportunité pour vivre avec l'évolution actuelle. Wang Xiaoshuai, met en scène "un quotidien qui fait réfléchir au mode de vie des Chinois". La photographie délavée se reflète dans cette existence morne, réglée par l'habitude et sans passion aucune. Ce dernier long-métrage traite également du poids de la culpabilité, d'un certain enfermement, aussi, De bout en bout Red Amnésia est d'une profonde tristesse. "Les générations précédentes ont subi un lavage de cerveau et ont perdu leur conscience de soi. Mais notre génération pourrait bien être dans la même situation." déclare le réalisateur. Sa mise en scène, épurée au possible, est précise et met en valeur des visages, des silhouettes aussi, qui, tels des fantômes errent dans certains passages au milieu d'endroits abandonnés et tristes. Des ruines, aujourd'hui, qui ont été le décor de leur passé. Entre hallucinations ou folie pure, vérité trop longtemps étouffée ou remords obsédants, le spectateur suit la vie de cette femme campée par une extraordinaire actrice. Lü Zhong. Un film à voir et une comédienne à découvrir.
Etre endeuillée place-t-il dans une position d'impunité ? Une femme veuve fait tout bien pour ses enfants devenus adultes, elle prend néanmoins de la place. Et puis,elle se trouve peu à peu dérangée dans son quotidien par des appels anonymes, des présences fantomatiques et énigmatiques. Le passé va-t-il la rattraper ? Quelles traces les options politiques de la Chine ont-elles laissé sur les personnes âgées ?
L'image finale du film est superbe.
L'image finale du film est superbe.
dominique P.
C'est un film chinois particulièrement remarquable et poignant.
Il est sorti il y 15 jours dans très peu de salles en France.
C'est vraiment dommage car il est excellent.
Je suis contente d'avoir pu le voir.
Une vieille dame de 70 ans, veuve, va rendre visite à sa vieille mère dans un hospice, et va voir également tous les jours ses deux fils et son petit fils. Elle a besoin de les voir et de s'occuper d'eux.
Elle souffre de solitude comme elle n'a plus son mari.
Un jour brusquement elle reçoit des appels téléphoniques sans que personne ne parle et elle est suivie par un jeune homme.
L'explication de tout ceci est lié à son passé que l'on va découvrir.
C'est triste comme histoire certes mais c'est très intéressant, passionnant et surtout pertinent.
Il est sorti il y 15 jours dans très peu de salles en France.
C'est vraiment dommage car il est excellent.
Je suis contente d'avoir pu le voir.
Une vieille dame de 70 ans, veuve, va rendre visite à sa vieille mère dans un hospice, et va voir également tous les jours ses deux fils et son petit fils. Elle a besoin de les voir et de s'occuper d'eux.
Elle souffre de solitude comme elle n'a plus son mari.
Un jour brusquement elle reçoit des appels téléphoniques sans que personne ne parle et elle est suivie par un jeune homme.
L'explication de tout ceci est lié à son passé que l'on va découvrir.
C'est triste comme histoire certes mais c'est très intéressant, passionnant et surtout pertinent.
traversay1
De la Révolution culturelle, véritable traumatisme national, il n'est plus guère question dans une Chine capitaliste toute entière tournée vers un avenir "radieux". Les cinéastes, eux, n'oublient pas et son évocation leur fournit une belle trame pour critiquer également, même si non frontalement, les errances du présent. Le thème était très présent dans le dernier film de Zhang Yimou, il l'est aussi dans Red Amnesia de Wang Xiaoshuai au titre explicite. Film sur la culpabilité et le retour des fantômes du passé, Red Amnesia dévoile ses enjeux progressivement, certains diront laborieusement, dans une forme assez ingrate qui n'occulte cependant pas la force de son message, porté par une actrice âgée, bien entendu inconnue en Occident, et absolument formidable. Wang Xiaoshuai prétend que la Chine, malgré son rapport exultant au capitalisme et à la mondialisation, a moins évolué qu'on le croit et continue de fonctionner sur d'anciens principes. Son film, en tous cas, est une démonstration plutôt convaincante de cette opinion.
Encore un film qui nous démontre la vitalité, l'originalité, la créativité du cinéma chinois!! Je n'avais jamais vu d'oeuvre de Wang Xiaoshuai, moins connu sans doute que le déjà très grand Jia Zhang-ke, mais Red Amnesia est à ne rater sous aucun prétexte!!
Thriller? l'ambiance est constamment angoissante, un peu glauque.... le fils aîné qui a bien réussi tremperait il dans des affaires pas claires? Ou bien sont ce les fantasmes d'une femme âgée qui perd un peu la boule après la mort de son mari (qui a toujours son bol de riz à table....). Ha Ha! Ni l'un ni l'autre, ou bien un peu des deux, mais vous pensez bien qu'il y a nécessairement un fond politique, qui ramènera aux années terribles du "grand bond en avant"....
L'héroïne, Deng, une suave (sauf quand elle se met en colère) septantenaire, vit à Pékin, dans un quartier plutôt résidentiel, qu'elle arpente d'un pied énergique, traînant derrière elle son caddy à roulettes, son sac en bandoulière en travers de son tee-shirt: bien campée en quelques plans. Lü Zhong, qui a du être bien jolie, est parfaite.
Deng a toujours vécu à Pékin, sauf durant quelques années où son usine a été décentralisée dans les montagnes, loin de la ville.... Elle a deux fils; l'aîné, Jun, (Feng Yuanzheng), marié, un enfant, semble avoir une bonne situation; le plus jeune, Bing (Hao Qin) vit un peu marginal, et est homosexuel. Deng professe qu'elle ne veut pas être une charge pour ses enfants.... quoique en réalité elle leur pourrisse la vie en débarquant chez eux à toute heure, sous prétexte de leur faire de la bonne cuisine -spécialité: boulettes. Tout cela est bien vu, bien dessiné, bien campé -sans oublier la belle-fille, (Hailu Qin) qui a bien du mal à toujours garder la politesse indispensable vis à vis des anciens.... Il y a encore la vieille mère de Deng, qu'elle va voir régulièrement à l'hospice. A peu de choses près, on est dans une famille française!
Mais depuis quelques temps, Deng reçoit des coups de téléphone -personne ne parle. Et puis, une brique qui casse une fenêtre. Et puis, l'impression que quelqu'un la suit, peut être un très jeune homme? (Shi Liu). Est elle en train de dérailler? Y a t-il réellement quelque chose dans son passé qui lui revient, et dont elle parle à son mari (mort, donc absent) devant son bol de riz (bien présent)?
On la suivra dans ce village des montagnes, village ouvrier, artificiel, petites maisons de brique rouge qui lui donnent, là encore, un aspect universel, très loin du folklore, village maintenant abandonné, les ouvriers y ont été amenés, et puis l'usine a fermé à son tour, les ouvriers ont été à nouveau ballottés au gré des ukases du pouvoir...
En tous cas ce film riche, puissant, qui nous fait réfléchir sur ce qu'a pu être la vie du peuple chinois sous Mao est aussi un film bouleversant.
Les cinéastes chinois vont ils pouvoir continuer à s'exprimer, avec leur nouveau Mao habillé des élégants costumes du libéralisme économique.... On l'espère!!
Thriller? l'ambiance est constamment angoissante, un peu glauque.... le fils aîné qui a bien réussi tremperait il dans des affaires pas claires? Ou bien sont ce les fantasmes d'une femme âgée qui perd un peu la boule après la mort de son mari (qui a toujours son bol de riz à table....). Ha Ha! Ni l'un ni l'autre, ou bien un peu des deux, mais vous pensez bien qu'il y a nécessairement un fond politique, qui ramènera aux années terribles du "grand bond en avant"....
L'héroïne, Deng, une suave (sauf quand elle se met en colère) septantenaire, vit à Pékin, dans un quartier plutôt résidentiel, qu'elle arpente d'un pied énergique, traînant derrière elle son caddy à roulettes, son sac en bandoulière en travers de son tee-shirt: bien campée en quelques plans. Lü Zhong, qui a du être bien jolie, est parfaite.
Deng a toujours vécu à Pékin, sauf durant quelques années où son usine a été décentralisée dans les montagnes, loin de la ville.... Elle a deux fils; l'aîné, Jun, (Feng Yuanzheng), marié, un enfant, semble avoir une bonne situation; le plus jeune, Bing (Hao Qin) vit un peu marginal, et est homosexuel. Deng professe qu'elle ne veut pas être une charge pour ses enfants.... quoique en réalité elle leur pourrisse la vie en débarquant chez eux à toute heure, sous prétexte de leur faire de la bonne cuisine -spécialité: boulettes. Tout cela est bien vu, bien dessiné, bien campé -sans oublier la belle-fille, (Hailu Qin) qui a bien du mal à toujours garder la politesse indispensable vis à vis des anciens.... Il y a encore la vieille mère de Deng, qu'elle va voir régulièrement à l'hospice. A peu de choses près, on est dans une famille française!
Mais depuis quelques temps, Deng reçoit des coups de téléphone -personne ne parle. Et puis, une brique qui casse une fenêtre. Et puis, l'impression que quelqu'un la suit, peut être un très jeune homme? (Shi Liu). Est elle en train de dérailler? Y a t-il réellement quelque chose dans son passé qui lui revient, et dont elle parle à son mari (mort, donc absent) devant son bol de riz (bien présent)?
On la suivra dans ce village des montagnes, village ouvrier, artificiel, petites maisons de brique rouge qui lui donnent, là encore, un aspect universel, très loin du folklore, village maintenant abandonné, les ouvriers y ont été amenés, et puis l'usine a fermé à son tour, les ouvriers ont été à nouveau ballottés au gré des ukases du pouvoir...
En tous cas ce film riche, puissant, qui nous fait réfléchir sur ce qu'a pu être la vie du peuple chinois sous Mao est aussi un film bouleversant.
Les cinéastes chinois vont ils pouvoir continuer à s'exprimer, avec leur nouveau Mao habillé des élégants costumes du libéralisme économique.... On l'espère!!
Le film s'ouvre sur une vieille dame, harcelée au téléphone, pendant que résonne, derrière elle, à la télévision, la propagande chinoise. Tout est dit et le titre, ô combien mystérieux, se comprend à rebours de cette première scène. "Red Amnesia" constitue une œuvre étrange, étouffante et fascinante. On suit avec inquiétude les torpeurs mentales de cette vieille femme, absolument rayonnante, et de sa famille, à la manière de la caméra, qui, à coup de steadycam, de caméra épaule ou de travellings, se faufile dans l'intériorité maladive de ces gens. Pendant tout le film, on se demande s'il s'agit d'un cauchemar, d'une intrigue psychologique, d'un thriller, ou d'une critique sociale. De même, le réalisateur joue totalement avec l'état mental de cette femme, dont on s'interroge si elle souffre de folie ou si, au contraire, elle est détruite par la folie humaine dans cette nouvelle société chinoise. Car au-delà de l'intrigue, le film raconte avec précision et beauté un changement général qui accapare la Chine avec notamment la montée du capitalisme. Le film s'attarde sur les repas, les devantures d'immeubles, les rues, les visages, rendant ainsi hommage à la vraie vie des gens, souvent pauvres, délaissés par les familles, et se pressant pour trouver un logement digne. On découvre un modèle de société qui échappe totalement aux prétendus chiffres du PIB qui, manifestement, ne profitent qu'à une minorité totalement absente de ce film. "Red Amnesia" est donc une œuvre vivante, totalement contemporaine, qui retrace avec brio l'angoisse d'une société toute entière.
Du grand Xiaoshuai !! entre suspense en film de fantome Red Amnesia revient sur le passé communiste et trouble de la Chine contemporaine, un must see
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