Dessin-animé emblématique du Club Dorothée le mercredi matin sur TF1, La Résurrection de Freezer est le premier OAV de Dragon Ball Z que je regarde depuis la grande époque. Le tout est de savoir si l'univers allait encore me plaire ou si j'étais définitivement devenu trop vieux pour ces conneries. La bonne idée en plus est d'avoir fait revenir Freezer, l'ennemi juré de Sangoku, même s'il sera bien vite dépassé par la puissance des méchants passant après lui comme les cyborgs C17 et C18, Cell ou Boo. Il n'empêche que sa cruauté me faisait littéralement flipper quand j'étais gamin et je note qu'il n'a toujours pas changé aujourd'hui. J'attendais de pied ferme son affrontement avec Sangoku et Vegeta. Il arrive après une exposition un peu longue où
on voit un de ses anciens lieutenants, répondant au doux nom de Sorbet, le ressusciter grâce aux sept Boules de Cristal
. Après, ça permet de revoir certains des plus vieux compagnons de route de Sangoku
et, ça, ça fait toujours plaisir. Le fan est brossé dans le sens du poil. Dommage que certains passent à la trappe comme
Yamcha, Yajirobé, Chaozu, Trunks du futur
mais bon, en même temps, vu leur force assez limitée (sauf Trunks évidemment) ce n'est peut-être pas un mal. Quant au combat proprement dit, étrangement Vegeta, qui a quand même une dette envers Freezer,
(c'est lui qui a tué son père et détruit sa planète)
sera plus spectateur qu'acteur. L'intensité du combat entre Freezer et Sangoku n'atteindra pas la même intensité que sur Namek. Une raison à cela.
Cette baston sur Namek était la conclusion de l'arc Namek assez long comme la saga Cell ou Boo d'ailleurs. De plus, Sangoku atteignait pour la première fois le rang de Super-Guerrier et on assistait par ailleurs à la mort de Vegeta. Sangoku se battait pour venger son peuple
. Ici, on reste dans un film d'une heure et demi où tout doit être plié à la fin et non pas sur des dizaines et des dizaines d'épisodes où on peut plus facilement prendre son temps. Même si les flash-back, durant parfois tout un épisode, pouvaient être incroyablement frustrants. Si la magie opère toujours avec tout le côté nostalgique qui va avec (et puis bon quel charisme de Freezer !), les tentatives d'humour tombent à plat, comme dans l'animé, et coupent davantage le rythme qu'autre chose. Mais bon, c'est dingue de se dire qu'encore aujourd'hui on produit des films, des jeux vidéo et même un Monopoly tirés de l'univers de Dragon Ball Z. Et s'ils se décident à rappeler d'anciens adversaires tels que Nappa, Radditz, Cell, il se pourrait bien que même les fans de jadis reprennent eux aussi du service.