Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
darkvash
110 abonnés
1 540 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 21 septembre 2017
Baby Driver, vendu comme le Blockbuster surprise de l'été, avec les critiques presque unanimes vantant les qualités du film et du scénario. spoiler: Donc on suit Baby qui a perdu ses parents dans un accident de voiture et qui, à 19 ans, conduit des voitures comme personne et les vole depuis qu'il a 8 ou 9 ans apparemment (Kevin Spacey en parle à un moment). Baby travaille pour ce dernier, pour rembourser une dette ( dette expliquée en 5s et d'une crédibilité douteuse) et effectue des braquages en tant que chauffeur.
Pendant les braquages et la quasi totalité du film, il écoute de la musique sur son MP3, pour attenuer l'acouphene qu'il a contracté lors de l'accident avec ses parents.
Il rencontre une fille, il veut raccrocher.
Voila le scénario de "génie" du film, scénario écrit en dix minutes sur le rebords d'une table de café. Doté d'un casting assez sérieux, Baby Driver n'est jamais crédible. Il ne developpe pas ou peu les personnages et ne prend pas la peine de s'interesser à eux. spoiler: On ne sait pas d'où sort le tuteur sourd de Baby. L'histoire avec la fille est survolée et on ne comprend pas bien comment en 5s elle est prête à tout lâcher pour partir avec lui. Le personnage de Kevin Spacey est lui aussi à peine effleuré et ses réactions sont assez bizarres.
L'acteur principal a le charisme d'une olive et pour finir, si on n'adhere pas à la BO il est difficile de ne pas s'ennuyer dans ce film. Donc je suis certainement passé, comme avec d'autres films, à coté de ce fantastique film au scénario travaillé, mais je n'en suis pas désolé.
Un film de braquage qui sort de l'ordinaire ! Un "drive" qui ne se prend pas au sérieux. Des scènes d'action complètement irrationnelles et dejantées à la manière d'un Tarantino. Le héro me fait penser au personnage des gardiens de la galaxie avec son ipod et à Ryan Gosling dans Drive. Un bon délire.
Mouais.... Le gros problème de ce film est qu'on voit beaucoup trop que le réalisateur veut "faire genre" et créer un univers à lui tout seul à la manière d'un Drive (référence évidente) ou d'un John Wick pour prendre un exemple récent. Du coup, on soigne le côté léché de l'ensemble mais on oublie un peu les enjeux et le scénario, ce qui fait que si la première partie est très convaincante, la seconde l'est beaucoup moins puisqu'elle se résume finalement à une interminable scène d'action pas si géniale que ça en plus. Du coup, ça lasse un peu, et un infime sentiment d'ennui s'installe. Dommage, car le rythme y est et les acteurs sont épatants dans leur rôles respectifs.
Après le film de zombies, l'invasion extra-terrestre, le film de super-héros, Edgar Wright revient, après "Hot fuzz", en force et en grande forme dans une nouvelle comédie policière. Une fois passé les écueils déroutants du personnage central qui peut paraître de prime abord soit autiste soit totalement hautain et celui de cette incessante bande originale, un long-métrage qui s'avère être une excellente surprise. Une superbe variation sur le thème à la fois simple et basique du film de gangsters et du sympathique héros amoureux et qui offre déjà une ouverture digne de "Heat" de Michael Mann ou de "Drive" de Nicolas Winding Refn, quelques scènes d'action à couper le souffle mais aussi de l'émotion et quelques séquences comiques en décalage savamment dosé. Un casting vraiment imposant avec une galerie de personnages riches et variés. Une mise en scène absolument magistrale qui brise avec un rare brio la frontière entre le son diégétique et extradiégétique, soutenu par un rythme singulier qui en fait littéralement une oeuvre à part. Une grosse sensation.
Bof, bof... un film bourré de testostérone au scénario bringbalent. C'est pas très réaliste et même un peu cul cul parfois. Les amateurs de films d'action aimeront, je déconseille aux autres.
On trépignait d'impatience à l'idée de retrouver la nouvelle production d'Edgar Wright, rendu immortel grâce à "Shaun of the Dead". Désormais amputé du duo Frost-Pegg, il se penche cette fois sur le cas d'un chauffeur du tonnerre accroc à la musique. Pourtant, à l'instar de "Scott Pilgrim", le sentiment est de nouveau mitigé. En dépit de son argumentaire de vente, on est quand même très loin du film de braquage fun qu'on attendait. Malgré sa distribution de qualité, ses courses-poursuites souvent spectaculaires, "Baby Driver" est le prototype du film où la mayonnaise ne prend pas. Un film où l'adrénaline, l'accélération définitive prête à tout exploser ne viennent jamais. Même paradoxe vis-à-vis de la musique ; si les chansons dans leur ensemble sont bien choisies, elles ne parviennent pas à s'emboiter avec le reste. On se surprend même à découvrir un Wright en paresseux scénariste, ne mettant nullement en valeur les rôles de Foxx ou Spacey. Quant à Ansel Elgort qui joue le rôle principal, il n'a absolument aucun charisme. Une virée monotone et monolithique.
Un film exceptionnel qui se démarque de par son originalité. Mêler scènes d'action et musiques rock sixties, soul et jazzy il fallait oser le faire ! La musique est le film et le film est la musique. Les deux sont indissociables et cela nous offre un rendu rythmé et haletant qui n'en finit pas ! Le scénario n'est pas extraordinaire en soi : des courses poursuites, des vols à mains armées, une bande de malfaiteurs, etc. Mais le film arrive à passer au-dessus de tout cela pour nous faire découvrir quelque chose de bien plus précieux : un nouveau genre cinématographique. Une sorte de comédie musicale des temps modernes qui nous permet de voir un contenu et un fond certes connu, mais d'y admirer une toute nouvelle forme de réalisation et d'approche de l'action, ainsi que des émotions des personnages. C'est une belle façon de se différencier et de nous changer un peu des habituelles bandes originales faites à partir d'orchestres symphoniques. Le 5/5 aurait pu être de sortie mais la fin me semble quelque peu bâclée. spoiler: Les réactions paraissent soit démesurées (du côté de Baby par exemple qui souhaite s'évader avec Deborah mais qui se met des bâtons dans les roues tout seul), soit trop tendres comme dans le cas de Doc (Kevin Spacey) qui garde un peu trop son sang-froid à la fin selon moi, juste après que Baby ait fait échouer le dernier braquage. Pari réussi cela dit !
Un film qui cherche tellement à être cool qu'il en devient insupportable, dès les premières minutes j'ai eu le pressentiment que ça allait trop en faire quitte à assumer d'être gênant, et puis l'acteur principal ne dégage rien du tout, il est lisse et creux, encore plus caricatural que Gosling dans Drive (qui j'imagine en est inspiré), alors que le passif du personnage semblait relever une certaine sensibilité, j'aurais aimé voir un Jamie Bell plus jeune par exemple, mais bon. En fait je trouve que ce sont les seconds rôles qui sauvent le tout, principalement Foxx et Hamm (dommage qu'on ne voit pas revenir Bernthal), comme dans certaines scènes de dialogues quand ils parlent de leur morceau favori ou dans le coffee shop de Debora, en ce qui concerne le rythme le film se répète sans cesse, faisant de ses séquences des espèces de clips, dans le sens où la musique dicte la mise en scène de A à Z, une ou deux ça passe mais à la fin c'est horriblement usant. Je sais très bien qu'on va me dire que c'est aussi l'intérêt du film vu que Baby masque son handicap avec son iPod et que l'ambition est d'être fun avant tout, avec en filigrane le double enjeu de l'histoire (qui encore une fois ressemble un peu à Drive), mais ça n'empêche qu'en l'état je ne trouve pas ça particulièrement plaisant à regarder, ce qui devait rester au stade de fulgurances devient le moteur principal, contrairement à un Kingsman où le climax de la chapelle trouvait son capital "cool", dans Baby Driver on est dans le trop.
Edgar Wright signe un film qui en plein les yeux et plein les oreilles. Un film de casse complètement allumé et filant à toute allure, mêlant braquages ; courses-poursuites effrénées ; actions et bandes originales qui tue. L'histoire est très captivante, inventive et les comédiens sont tous excellents. Un film d'action déchaîné qui carbure aux références pop et contre-cultures. Ce film apporte une nouvelle impulsion au film d'action qui carbure en adrénaline. Il parvient a transcender le langage du cinéma contemporain, notamment grâce à la pulsation de la musique, qui donne son tempo et chacune de ses inflexions au scenario (Queen ou bien Simon et Garfunkel) , pour retrouver une primitivité originelle mais, synthétisée pour une nouvelle génération. Spectaculaire, " Baby Driver " est un film aux scènes d'actions jouissives qui pioche également ses références inspirée auprès des classiques tels que : " Bullitt " ; " Braquage à l' Italienne " ou encore " Driver " , bien étudiés avec soin. Sans aucun doute le film le plus cool et le plus fou de L’Été.
Petit fait à savoir : Edgar Wright, le réalisateur, avait déjà la bande son du film avant d'avoir fini d'écrire son scénar. L'intention est louable mais je pense que c'est cela qui l'a emprisonné dans son univers.
Comment après avoir réalisé les perles de la trilogie Cornetto peut-on présenter un film si insipide, plat, contraire au fun? Oubliez les critiques dithyrambiques. Ce film n'est ni marrant, ni rafraichissant, ni surprenant, ni remuant mais bel et bien chiant et prévisible.
L'histoire est un medley des meilleurs classiques de film du genre mais ne parvient en rien à les concurrencer. Nous suivons le parcours d'un pers.. attardé conduisant pour des malfrats ridicules malgré eux ( exception faite à la classe de John Ham). Digne d'un charisme de limace bolivienne (je viens de voir sa filmo, j'ai souri. bravo à lui), la première heure s'articule sur du rien (une course poursuite pas top, une amourette qui pue la nécrose de maison de pension et Jamie Foxx qui aime bien surjouer depuis une demie décennie). 1H10 : élément perturbateur : la stupidité des personnages prend le dessus en déclenchant une fusillade infondée. Puis course poursuite banale sur une musique sympatoche (sic) qui amène à un final digne d'un Shériff fais moi peur. J'exagère à peine c'est ça le pire.
Absolument rien ne m'a surpris, rien ne m'a enjoué, rien ne m'a bluffé, c'est selon moi la recette d'un film qui fonctionne . Comment Edgar Wright est passé de Shaun of the Dead à ça qui n'est ni une comédie ni de l'action; cette œuvre indéfinissable? Peut-être la bouse Ant-Man lui a faussé son jugement :/
Un autre point m'a fortement dérangé et je trouve que cela se produit souvent ces derniers temps. J'ai eu l'impression que le real prend en otage le spectateur en se cachant derrière une bande son sympathique. "Si vous aimez pas mon film, vous n'aimez pas la musique" je l'ai ressenti comme tel. Autre aspect qui m'a laissé un arrière goût de pourri : j'ai trouvé que le film veut parfois se faire passer pour politiquement incorrect alors qu'il est en très très loin (mais vraiment loiiin). Ca donne un "faux genre" et une crédibilité proche du néant.
Bref un film pour ado, qui aurait peut-être dû sortir en 2002...
Ça aura au moins le mérite de me donner envie de regarder the town, triple 9 voire Heat (oui je sais ça n'a rien à voir ce sont des vrais films). Les notes spectateurs sur Allociné c'est plus ce que c'était. Fiez vous uniquement à votre ressenti.
La réalisation est propre, les courses-poursuites (trop courtes et peu nombreuses au final) sont bien filmées sans pour autant offrir une expérience dingue, quelques bonnes idées sont présentes (la confusion des masques entre Michael Myers et Mike Myers, le gamin en repérage, la synchronisation des machines à laver, ou encore les fusillades en rythme), le scénario sur fond de braquage est attirant, du moins en surface (à préciser car ses entrailles auront tendance à nous témoigner l'inverse), le casting est appréciable et les acteurs sont plutôt bons (dommage que le rôle de Jon Bernthal soit si bref), cependant la relation amoureuse qui nous est proposée ici paraîtra facile et bâclée, tout comme de nombreux autres aspects scénaristiques (la visite surprise au restaurant, la femme qui reconnaît notre héros au moment du braquage, l'incompétence de ces flics manchots etc...), et la bande originale ne sera pas non plus excellente, car bien qu'il y ait quelques morceaux agréables, on restera très loin d'une ambiance musicale de qualité (façon "Drive" par exemple) ; "Baby driver" ne sera donc pas le coup de poing annoncé, et aura finalement du mal à nous surprendre en quoi que ce soit. "Baby driver" manque d'atmosphère et de puissance, à l'image des relations plates qu'il nous présente (Baby et son beau-père, Baby et sa copine, Baby et son boss). Plus le film avance, plus il déçoit ; ce que l'on envisageait comme un thriller original et nerveux se transformera petit à petit en simple film d'action dénué de subtilité et de réalisme. Un concept de conduite en musique alléchant sur le papier, mais pourtant nullement mis en valeur, de quoi laisser germer un sentiment de déception chez le spectateur, surtout face à ses nombreuses critiques élogieuses (qui s'avèreront donc purement exagérées).
Edgar Wright nous surprendra toujours par son originalité. Le rythme du film est excellent et ne nous laisse donc jamais sans émotion. Les tensions entre les personnages sont très ressenties et l'histoire est très bien racontée. Je n'ai rien à dire sur les acteurs car ils sont géniaux, surtout Jamie Foxx qui peut jouer toutes sortes de rôles. Je pense que c'est un des meilleurs films d'action de 2017 avec un casting au top.