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    Baby Driver
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    MediaShow
    MediaShow

    143 abonnés 536 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 août 2017
    « Baby Driver » est la grosse surprise de l’été 2017, nous offrant un thriller policier redoutable et très efficace. Enfin un peu d’originalité scénaristique avec une histoire captivante, un rythme effréné, une bande sonore entraînante, des cascades incroyables et surtout… un excellent casting, où l’on pourra notamment retrouver Ansel Elgort, Kevin Spacey ou encore… Jamie Foxx ! Une petite pépite cinématographique, signée Edgar Wright ! Retrouvez la critique intégrale sur mediashowbydk.com !
    x-worley
    x-worley

    147 abonnés 351 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 septembre 2020
    Film assez accrocheur, même si le scénario est pompé sur celui de "Drive". D'ailleurs comme je suis un grand fan du film de Winding Refn, je dois vous avouer que j'ai du mal lui pardonner ça. Mais en même temps "Baby Driver" reste tout de même un film de qualité. C'est un thriller musical vraiment sympa a suivre, même si c'est surtout la première demie heure qui fait forte impression.
    Cyril G
    Cyril G

    8 abonnés 92 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 juillet 2017
    Très très bon. Super mise en scène. Acteurs principaux et secondaires (Jamie foxx....) énormes. BO à classer parmi les meilleures du cinema. Seul petit bémol : le scénario un peu léger. En tout cas le film de l année pour le
    Moment !!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 août 2017
    Edgar Wright réalise son premier film hollywoodien, avec un casting de premier choix et une technique (forcément) au rendez-vous. Mais qui dit Hollywood dit business et c'est donc sans surprise que l'on déplore l'absence relative de personnalité à laquelle le réalisateur nous avait habitués. Sur la base d'une idée très intéressante, le scénario reste relativement simpliste et sans surprise (Simon Pegg ne fait d'ailleurs pas parti de l'aventure). Toutefois, le spectacle est au rendez-vous, avec des personnages caricaturaux (et parfois clichés) débitant des dialogues pas toujours recherchés (mais que les adolescents devraient apprécier) et des scènes de courses-poursuites et de cascades résolument modernes et aussi réussies qu'efficaces, malgré une certaine redondance et un manque réel originalité. Servie par une bande originale explosive et de premier choix, voici une comédie musicale policière jubilatoire à regarder presque les yeux fermés.
    selenie
    selenie

    6 285 abonnés 6 191 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juillet 2017
    La bande-annonce et le casting annonce la couleur, une comédie policière qui sente l'asphalte et qui soit fun et sexy. Un film qui réussit presque sur tous ces paramètres mais qui pêche aussi par un classicisme scénaristique. La dernière partie reste le point faible du film, avec l'écueil habituel du rebondissement de trop si attendu et si convenu suivi d'une fin très morale. Dommage, mais néanmoins Edgar Wright offre un divertissement haut en couleur, complètement décomplexé dont la BO et les bolides constituent l'âme d'un polar fun et jouissif, efficace et au pouvoir d'une fontaine de jouvence qui n'est pas à négliger.
    Site : Selenie
    Estonius
    Estonius

    3 396 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 juin 2018
    Un scénario peu intéressant, un rôle principal mauvais pour lequel on a du mal à éprouver une quelconque empathie, des acteurs secondaires caricaturaux, des fuites en bagnole qui sentent le réchauffé (marre des polars vroum-vroum !), une histoire d'amour invraisemblable et pleine d'eau de rose (mais la fille est mignonne, reconnaissons-le). Il n'y a aucune logique dans les situations, on n'arrive pas à savoir si on est dans la parodie ou pas, quant à ceux qui trouve le film bien rythmé, que faisaient-ils pendant le dialogue interminable entre le héros et sa dulcinée ? Et la fin ? Le coup du méchant intuable dont il faut un quart d'heure pour se débarrasser, ce n'est pas du réchauffé aussi, dès fois ? Pas terrible tout ça, vraiment pas terrible.
    1008cent99
    1008cent99

    47 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 juillet 2017
    Un film spécial qui laissera sa trace dans la chronologie du 7ème art je pense. J'ai passé un excellent moment devant Baby Driver ! J'en dis pas plus, allez le voir.
    Arnaud R
    Arnaud R

    89 abonnés 826 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juillet 2017
    Un excellent film de genre qui porte la patte typique de Edgar Wright avec une mise en scène sophistiquée, inventive et ultra dynamique, une cool - attitude teintée d'humour parodique et des personnages à la fois charismatiques et attachants. On regrettera juste la fin un peu convenue après le plaisir immense précédent.
    MaxLaMenace89
    MaxLaMenace89

    61 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juin 2017
    Fraîchement rejeté du projet Ant-Man par l'écurie Marvel, Edgar Wright s'est lové dans l'un de ses amours majeurs de cinéma, The Driver de Walter Hill, pour enfin donner naissance à un projet vieux de plus de vingt ans : Baby Driver, oeuvre-cure et film-somme où le cinéaste s'accapare le genre tellement cinégénique du braquage pour débrider le frénétisme de son dispositif et déchaîner les passions.

    Comme moteur, Wright décide d'embrasser tête baissée les poncifs du genre dans un scénario tout à fait classique, nourri au trauma d'enfance, à la malédiction de l'ultime coup et à la romance rédemptrice. Pas de dérision ni de fioritures préméditées, l'auteur prend son sujet au sérieux. Tellement que la violence du dernier acte, à rebours, explose et nous prend à la gorge... L'intelligence grisante du bonhomme, c'est surtout de se cacher sous le capot pour bidouiller ce moteur relativement classique et installer l'unique élément qui va transcender toute la carrosserie : la musique.

    Derrière le titre Baby Driver se cache la chanson éponyme de Simon & Garfunkel, indice premier d'un film guidé de la première à la dernière minute par la musique, dans son scénario, son mixage et son montage. Le Quatrième Art devient ici l'ADN du Septième, guidé au volant par ses claquements de doigts. Le tempo dont use ici Wright est d'une folie et d'une maîtrise incroyable : la majeure partie du film, le personnage de Baby et son environnement interagit en parfaite adéquation avec la musique qu'il écoute, appartenant systématiquement à la diégèse. Un geste, un claquement de porte, un coup de feu, une ligne de dialogue, tout est sublimé par l'art du découpage en osmose avec la chanson utilisée. Seule celle-ci invoque la cohérence du récit et des actes, par le prisme d'une subjectivité double, celle du protagoniste principale et celle du cinéaste. Comme dans une comédie musicale, Wright empoigne le levier de ces fulgurances pour un spectacle total et des émotions exaltées.

    Ce mantra n'a également de cesse de sublimer la pure mise en scène qu'offre Edgar Wright, dont le langage cinématographique des plus enthousiasmants fait toujours sens, un cycle d'idées qui complète encore et toujours ses motifs visuels. Il n'y a qu'à prendre le plan-séquence qui ouvre le film, remake d'un plan emblématique de Shaun of the Dead qui perpétue le mouvement et le chorégraphie comme démonstration d'un mode de vie, d'une routine, qui va se voir chamboulé par l'amour et l'apocalypse. C'est sans compter le symbole fort des petites choses, un reflet dans la vitre sphérique d'un lave-linge qui couple la tendresse à la ritournelle d'un trente-trois tours, une palette de couleurs du décorum qui s'adapte à la musique et aux sentiments du personnage... Chaque trouvaille de Wright est un petit coup d'accélérateur qui fait dévier les personnages de leur axe attendu.

    Dommage que le film oublie quelques subtilités sur son chemin. On regrettera que Debora, l'ange dans le rétroviseur de Baby joué par Lily James, tombe dans les failles du scénario qui ne lui accorde pas assez de place. De même pour Bats, le personnage de Jamie Foxx, qui s'enfonce dans les archétypes du gangster détestable pour piètrement cacher le véritable antagonisme inhérent qui apparaît derrière la course du billet vert... De légères déviations qui entachent très peu la vraie nature du film qui est une oeuvre romantique : le coup de cœur, l'amour de la création, l'attachement à la figure paternelle, la mélancolie de l'absence, et surtout la passion de toutes leurs ambiguïtés, que la relation entre Baby et son boss (Kevin Spacey) invoque avec tout ce qu'il faut de justesse.

    Des promesses à tenir et des miles à parcourir avant de revivre : Baby Driver, c'est le genre de film qui sidère par son expression ahurissante de cinéma, bolide surpuissant crissant des pneus sur une route relativement simple et universelle, tel Mad Max Fury Road il y a deux ans. Edgar Wright manipule avec un tempo surnaturel le heist movie qu'il semble chérir à cœur ouvert, pour mieux y insuffler quelques notes d'utopie, de l'amour et de rage. Un exercice brillant.
    Cinéphilion
    Cinéphilion

    59 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 août 2017
    Stylé et rétro, cool et dynamique, trash et tendance, les mots ne manquent pas pour qualifier cette nouvelle folie pop pondue par Edgar Wright, « Baby Driver », incontestablement le meilleur film de sa carrière !
    Premier degré d’approche, le personnage éponyme, Baby : Héros méchant de ce délicieux budy movie, son écriture constitue les bases qui entame la définition du métrage.
    Jacket vintage, jean Levis et écouteurs Apple, le teenager n’ai pas très bavard, peu importe, il s’impose. Difficile de cautionner tout ce qu’il fait mais le capital affectif étant inévitable, notre moralité divisée ne nous laisse qu’autre choix que de profiter du spectacle.
    Entre musiques cultes et voitures en tout genre, le film décape et nous conduit dans des cascades et des violences au rythme de James Brown, Bug Hall et Queen. Zéro répit, le film frise les airs de comédie musicale réussi sans tomber dans les caricatures en s’alliant à un policier défiant les impérieux « Kingsman », « Fight Club » ou encore « Pulp Fiction », si on ne s’en tient qu’à l’échelle visuelle.
    Rien n’est laisser au hasard, ni même cette idylle franchement complémentaire dont la caricature en fait un objectif échappatoire pour Baby. L’amourette passagère signe un retour aux sources à la « Grease » dans une union signée par la musique. Un coup de foudre stéréotypé revenant intelligemment aux instincts primitifs du vieux cinéma.
    Alors que nous finirions par nous habituer à cette bande-son exceptionnelle et aux fantasmes amoureux de nos tourtereaux, Edgar Wright ose tout et explose le scénario dans un rythme effréné qui n’en finit pas de s’accélérer. Surprenant, choquant, sans vraiment le savoir, la satisfaction l’emporte !
    Toujours sur de la musique rétro, la continuité du métrage évolue dans une trashitude maîtrisée, dont la petite piqûre laisse les traces d’inspiration d’un « Free Fire » plus abouti.
    Explosif, canon, la révélation de Baby, interprété par Ansel Elgort, s’accompagne d’un casting secondaire ultra-bandant avec un Kevin Spacey toujours savoureux, et une mention particulière délivrée à Jamie Foxx en délinquant provocateur et plus que détestable.
    Bilan : Rétro, stylé, innovant, surprenant, osé, canon, entrainant, excitant, bandant… Difficile de ne pas aimer. « Baby Driver » ou le buddy movie qui décapote.
    Toute la critique et bien plus encore sur Cinephilion.net !
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    532 abonnés 952 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 juillet 2017
    Edgar Wright est de retour. Enfin, j'ai envie de dire. Après la trilogie Cornetto ou encore Scott Pilgrim, il me paraissait clair que Wright se posait comme un auteur à part entière. Partageant un amour du Cinéma avec une insolence salvatrice, il a su insuffler fraicheur dans chacun de ses longs. Sa nouvelle création Baby Driver arrive après le rendez-vous manqué Ant-Man, film que Wright a dû abandonner après huit ans de labeur, mais n'est clairement pas le retour d'un cinéaste encore convalescent. Au contraire, il s'agit d'un geste cinématographique effectué par un réalisateur galvanisé comme jamais. Partant d'un concept aussi simple qu'excitant (un génie de la conduite, littéralement habité par la musique, met ses talents au service de criminels), Edgar Wright nous invite ici à une pure décharge d'adrénaline uniquement dirigée par le son et le mouvement. Exalté et généreux, doté d'une histoire effrénée se calant sur les attentes pour mieux les dépasser, Baby Driver est un pur plaisir pour les yeux et les oreilles. 1h53 mêlant action et comédie musicale avec une réussite incontestable. Le casting marche à plein tube (deux révélations: Ansel Elgort et Lily James) et la bande originale est évidemment exceptionnelle. Pas de silence, pas de temps mort; on bat le rythme et on chauffe le bitume sans s'arrêter. Un regret? J'aurais aimé que ça ne s'arrête jamais.
    PaulGe G
    PaulGe G

    110 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 juillet 2017
    mise en scene a la limite de la chorégraphie, une musique délirante, une interprétation,superbe, un scénario bourré de recherches et de nouveauté, une histoire délirante qui démarre au quart de tour et qui ne s"arrête pas, quel brio dans les scènes de voiture, tout est parfait, certainement le meilleur film de gangstere depuis longtemps, pour sur il y a de la violence, mais jamais gratuite, et quel comédien , un futur oscar, c'est géant;
    Christoblog
    Christoblog

    830 abonnés 1 680 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 août 2017
    C'est peu dire que le nouveau film d'Edgar Wright, l'auteur culte de la "trilogie Cornetto" (Shaun of the dead, Hot fuzz, Le dernier pub avant la fin du monde), était attendu par toute une tribu de fans geeks, lecteurs de Première.

    L'attente était exacerbée par le psychodrame que Wright a vécu avec Marvel sur le projet d'Ant-Man : après plusieurs années de travail le réalisateur britannique a quitté le projet pour divergence de point de vue artistique avec le studio.

    Au final, le retour de Wright s'effectue en mode mineur, avec ce film qu'il portait depuis longtemps en lui, puisque l'idée de Baby driver (un film d'action drivé par une bande-son pop-rock diégétique) lui est venue avant même la réalisation de son premier long-métrage.

    Le résultat est plaisant. On suit avec un certain plaisir les mésaventures de ce jeune chauffeur qui extrait les malfaiteurs après un casse (comment traduire getaway driver ?), victime d'acouphènes et addict à une playlist pop-rock aussi éclectique que jouissive (The Jon Spencer Blues Explosion, Jonathan Richman, Simon and Garfunkel, Queen, The Beach Boys, The Damned, T. Rex, Beck et bien d'autres).

    Le film, vous l'aurez deviné, ne vaut pas par la folle inventivité de son scénario (on a déjà vu mille fois toutes ces péripéties), mais plutôt par la légèreté décomplexée de sa mise en scène. Particulièrement remarquable dans la première partie, la réalisation de Wright réussit parfaitement dans un premier temps à capter cette volonté de chorégraphie guidée par la bande-son, que ce soit en montrant les voitures ou en suivant Baby dans ses évolutions.

    La deuxième partie du film m'a semblé baisser d'un ton, et perdre progressivement de son originalité, même si Baby driver est au final un divertissement tout à fait recommandable.

    Le casting est gentillet. On a plaisir à retrouver Lily James (vue dans Downton abbey), Jon Hamm (le Don Draper éternel de Mad men), Jamie Foxx, égal à lui-même, et Kevin Spacey, un peu empâté, mais toujours inquiétant et bienveillant à la fois.
    shindu77
    shindu77

    92 abonnés 1 609 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 août 2017
    Voilà un film intéressant. C'est un mix entre le film drive d'un côté et de l'autre Kingsman pour son état d'esprit. La mise en scène est réussi et efficace. Sans oublier les passages avec de l'humour. Le casting n'est pas en reste avec en priorité la temps principal qui sera amené à revenir de nombreuses fois sur les prochaines années dans d'autres films.
    Cineseba
    Cineseba

    44 abonnés 623 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 août 2017
    "Wouah ! Complètement envoutant, ce film, non seulement par les scènes de courses poursuites qui sont à couper le souffle, mais aussi surtout par l'omniprésence des rythmes visuellement bluffants ... Baby joué par l'étonnant Ansel Elgort, est un jeune et excellent chauffeur pour des braqueurs de banques. Il ne parle pas, toujours impassible à ce qui l'entoure, il est à première vue, mystérieux ... Très vite, on découvre qu'il est tellement concentré par la musique qu'il écoute grâce à l'Ipode, qui l'aide surtout à bien accomplir sa mission et à ne pas céder à l'angoisse ... Ce qui est intéressant dans le film, c'est que la musique nous permet de cerner sa personnalité en lien avec son passé dont un évènement tragique l'a beaucoup marqué, mais aussi ce qu'il vit. Baby se renferme complètement dans sa bulle : la musique. Il tombe amoureux de la serveuse et décide de se mettre dans le droit chemin et d'abandonner ses activités criminelles. Hélas, les choses ne vont pas se passer comme prévu ... Et, le braquage va mal tourner ! Que va-t-il alors arriver à Baby ? La progression du scénario pourtant simple, est bien dosée tout au long du film pour mieux cerner la personnalité de Baby. On s'étonne de l'opposition entre l'univers musical qui apaise beaucoup Baby et les situations stressantes de braquage ! Bon, revenons au rythme du film ! Le plan séquence dans la scène d'introduction est fascinant, il m'a fait penser à la fin du film "Beaucoup de bruits " de Kenneth Branagh, où on voit des personnages marcher en dansant ... Il m' avait aussi comprendre qu'il y aura beaucoup de rythmes dans le film "Baby driver ", ce qui est bien le cas. Moi suis sourd donc qui n'entend pas du tout la musique, j'ai été surpris par le rythme des expressions corporelles surement orchestré par la musique ... On a l'impression de voir des marches, des gestes, des tapotements des doigts, des danses se répéter avec une belle cadence bien maitrisée ! C'est tellement visuelle ! Non, ce n'est même pas une comédie musicale comme dans "Chantons sous la pluie" ou "West Side Story " où on voit des personnages chanter en dansant ! Baby ne chante même, ne danse même pas dans le premier sens ... Le rythme des expressions corporelles dans le film "Baby me donnent l'impression léger et euphorique ... il est alterné avec des bruits de moteurs, des coups de frein et des coups de feu. Il est très sonore grâce aux vibrations ressenties dans la salle du cinema ! Quand Baby conduit, on est accroché dans le siège ! Eh, non, ce n'est même pas comme la saga "Fast and Furious " avec les fous de volant qui friment leurs Ferraris en faisant pétarader les moteurs ! Rien à voir avec des films avec des voitures ! Dans le film "Baby", on a même l'impression de voir la voiture "danser", si ... si ! Une magnifique danse mécanique ! C'est vraiment TOP ! Enfin, encore une bonne surprise face à la présence d'un personnage, le père adoptif sourd bienveillant de Baby, joué avec perfection par C.J. Jones, lui même acteur sourd ! La langue des signes est bien mise en scène ... C'est très astucieux de la part du réalisateur Edgar Wright d'inclure ce personnage sourd dans ce film tant qu'on voit bien le lien entre la vie privée de Baby qui communique en langue des signes à son père adoptif, qui connait forcément le monde des sourds, et ses gestes bien maitrisés face aux braqueurs pour être perçu comme un jeune homme silencieux, lent et débile par les braqueurs ! Il fait la sourde oreille pour se protéger, il lit même sur les lèvres ... Hé hé ! Pas mal comme idée ! Une petite reproche : la fin, juste les dernières minutes est à mon gout un peu précipitée, à la limite brouillon. Sinon, j'ai beaucoup aimé ce film très rythmé ! A la sortie du cinéma, je pensais encore aux pas, aux gestes, aux tapotements des doigts bien cadencés ... A voir ! Vraiment "COOL ", ce film ! "
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