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Un visiteur
4,0
Publiée le 26 février 2016
Encore un film qui prouve qu'avec un petit budget on peut réaliser un film très efficace. Certes ce n'est pas le premier du genre, puisqu'en 2010 Chatroom nous avait offert un univers assez similaire, tout comme Blair Witch avait ressuscité un genre créé par Cannibal Holocaust. Mais la maîtrise de la réalisation offre une tension omni-présente accentuée par le souci du détail dans l'utilisation multitâche de nos ordinateurs -qui confine parfois au grand foutoir-, de la peur diffuse du hacking, ainsi que par la qualité irrégulière des images vidéo due à des défaillances des réseaux dont une étude récente à démontré le côté plus stressant qu'un film d'horreur. Franchement malin de s'en être servi précisément dans un film de ce genre. On pourra regretter que ce film original par sa forme ne s'écarte finalement pas trop des codes narratifs en vigueur. Mais ce n'est pas essentiel. Car en cherchant bien on pourrait trouver une critique futée sur une certaine forme de désincarnation de nos sociétés dues à la démultiplication des moyens de communications censés améliorer nos liens sociaux, ce qui en définitive n'est pas toujours le cas...
Au lendemain des innombrables films d’épouvantes à petits budgets, on allait voir Unfriended à reculons. Voir des ados se parler sur Skype, une plateforme de vidéo-chat par Internet, allait-il être passionnant ? Si on se doute que ce n’est pas le cas, le pseudo film tient la route. A vrai dire, il ne fait pas peur mais peut surprendre les plus sensibles. Ce qui est original, c’est qu’Unfriended dénonce (malgré lui), les perversions du numérique qui deviennent chaque jour de plus en plus cruelles. On commence enfin à parler et proscrire les agressions virtuelles, mais elles sont bien présentes. Il montre aussi comment notre vie est enregistrée à jamais sur la grande toile et qu’effacer un historique de navigation n’y fera rien. Voici pourquoi Unfriended est intéressant, mais pas pour les petites frayeurs qu’il est censé provoquer. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Au début, je trouvais ce film bizarre du fait que toute l'histoire se passe derrière un écran d'ordinateur mais au fur et à mesure, j'ai trouvé cela intéressant bien que le film ne soit pas vraiment effrayant. La fin est quelque peu bâclée.
Idée original mais pas assez exploité, ce qui nous donne un film long (et pourtant il ne dure que 1h20 et heureusement) et avec de temps en temps une image trash.
Concept original, histoire un peu moins mais tout de même angoissante. L'histoire est prenante et malgré le fait que tout soit filmé sur ordinateur, on ne s'ennuie pas
Je reste un peu déçu par la fin qui pour moi aurait du s'arrêter spoiler: au moment du post sur Facebook de la vidéo ou l'on voit Blaire filmer son amie ... sa "vengeance" aurait été bien meilleure car si j'ai bien compris elle la tue au final ...
Un mauvais film "sois disant" d'horreur pourtant la bande-annonce donnait envie de le voir mais toutes les actions étaient prévisible et ne faisaient aucunement peur ou sursauter. Je ne vous conseille pas de voir ce film.
« Unfriended » est un petit film d'horreur assez intéressant car il part d'un concept plutôt inhabituel. En effet, toute l'intrigue se déroule sur les réseaux sociaux et plus particulièrement sur « skype », à travers une discussion entre 6 adolescents. Les membres de ce petit groupe se remémorent leurs souvenirs au sujet d'une copine qui s'est suicidée l'année précédente dans de sombres circonstances. Soudain un profil inconnu s'insère dans la visioconférence et commence à poser des questions. C'est le début d'une longue descente aux enfers que l'on suit à travers les webcams des différents protagonistes. Le scénario fait la part belle au suspense qui est quasi omniprésent et qui créé une tension forte qui ne fait que s’amplifier tout au long du film. On découvre peu à peu les véritables relations qui lient ces amis entre eux et avec la pauvre victime pour qui on prend vite fait et cause. Socialement, le discours est passionnant d'autant qu'il sonne particulièrement juste et qu'il dénonce sans détour les dérives liées aux réseaux sociaux. Le seul problème vient de l'absence totale d'action (très symptomatique de ce genre d'huis clos) et du manque de fluidité narrative qui peut perdre le spectateur par moment. Ceci dit, les avantages dépassent largement les inconvénients et l'ensemble vaut largement la peine qu'on s'y attache, ne serait-ce que pour découvrir le monde bizarre dans lequel vivent nos enfants et où tout est basé sur l'apparence. Une bonne trouvaille !
La mise en forme est plutôt originale, mais finit par lasser après la première demie-heure, et le film d'1h20 parait alors vraiment long. De plus, le script reste fort cliché à mon gout. Au final, le film n'a au final pas grand intérêt. Sur le harcèlement, la série "13 reasons why" est une oeuvre bien plus percutante.
Le scénario et la mise en scène se voulaient originaux, dans l'ère du temps, on savait donc à quoi s'attendre, à un film "connecté" montrant un écran d'ordinateur et rien d'autre. Et cela fonctionne les premières minutes, avant que l'ennui et la lassitude ne pointent le bout de leur nez. Le film est pourtant court mais on attend la conclusion avec une grande impatience, se demandant si un joli twist final va remettre en question toutes les niaiseries que l'on vient de se coltiner. Et bah non, on doit se contenter spoiler: d'un simili-fantôme de la défunte qui vient tuer son ex-meilleure amie . Clap de fin, merci d'être venu perdre votre temps et à bientôt pour le numéro 2 (si si, il est déjà prévu les amis). Seul petit point positif qui mérite une étoile : la critique sous-jacente des réseaux sociaux et de leurs dérives.
Nul, Nul, Nul, cela pourrais suffit pour ce film, qui pour moi, aurait suffit en court métrage de 20-30 mn, on reste sur un écran d'ordinateur à naviguer entre Skype et Facebook pendant 1h20, ce qui est vite embêtant, quand à l'histoire, l'histoire est plutôt pas mal imaginé, on aurait juste décoller du PC quelques instants pendant le film, ca aurait été pas mal. A EVITER!!
Réalisé avec peu de moyens (il s'agit d'un suivi d'un chat sur skype et facebook d'un groupe d'amis) le film ne présente que peu d'intérêts. Ca crie dans tous les sens, ca pleurniche et puis plus rien. Le scénario est quasi inexistant et du fait de l'immobilité générale, on ne peut pas vraiment parler de jeu d'acteur non plus. Reste donc le doublage qui frise l'hystérie générale qui, certes peut convenir mais qui est particulièrement ennervant
On passerait même une meilleure soirée devant son PC qu'à regarder ce film totalement surréaliste et puissant de naïveté juvénile en tout genre. Le scénario perd dès la première seconde de son intensité pour finir avec des cris, des larmes, mais dans le fond sans rien du tout. Pourtant, le film aurait pu cartonner : faire sortir les personnages de chez eux, de leur PC, faire apparaître d'autres personnages. Bref, pendant 1h30, ça ne parle de rien, le "hacker-tueur" ne fait pas peur derrière une image bleue de Skype.
Avec un pitch intéressant, "Unfriended" pouvait laisser suspicieux au niveau de sa qualité dans le genre horrifique. C'est donc sur mon ordinateur afin de m'immiscer complètement dans le long-métrage que j'ai visionné ce film d'horreur passé plutôt inaperçu dans les salles Françaises.
Et bien oui, l'histoire ne se déroulant que sur Skype ainsi que sur Facebook est captivante. J'ai été agréablement surpris par le récit écrit sans lenteurs par Nelson Greaves, qui se démarque convenablement des clichés habituels dans ce Cinéma qui perd en intensité. Bien qu'il ne soit pas un très bon film, il a le mérite de sortir du lot et d'intriguer le spectateur. La mise en scène de Levan Gabriadze est bonne et efficace ; une légère tension (légère oui car le peur n'est malheureusement pas présente ni très convaincante) s'installe grâce à une ambiance réussie et intelligemment retranscrite. Ce qu'offre le metteur en scène est ingénieux et prend tout son sens quand on compare l'histoire aux dangers des réseaux sociaux, cela s'inscrit donc parfaitement dans le monde moderne avec les nouvelles technologies, les fêtes délirantes et les amis. Si la réalisation n'est pas vraiment existante à cause de plans fixes par webcam, les images sont bonnes et bien utilisées. Le montage, les écrans qui apparaissent tels des publicités et les logiciels utilisés (pour la bande sonore) sont bons, et aidés par la lumière sombre de la chambre, qui accentue l'angoisse qui est suscitée. Si l'effroi n'est pas glacial, un léger stress est instauré, cela aussi aidé par des acteurs très convaincants. Le casting est porté par Shelley Hennig, qui bluffe dans son rôle. Cependant, les personnages ne sont pas vraiment attachants et ne provoquent donc pas d'émotions fortes par la suite. De plus, les jumps scares ne sont pas vraiment innovants et font plus rire qu'autre chose. La frayeur que je cherchais encore une fois n'a donc été aussi efficace que je l'espérais, malgré une suggestion plus présente que dans d'autres films. Les effets sanglants ne sont pas trop présents, ce qui est assez rare dans ce genre d'œuvre.
Pas grand chose à dire donc sur la forme c'est du assez bon, la mise en scène est relativement efficace et originale ; et sur le fond, malgré des personnages dont on s'en fiche de leur sort, cela reste plutôt agréable à suivre et même supérieur à de nombreuses productions du genre.
Il faut avouer qu'au début le film a du mal à prendre. Le format est vraiment casse-gu*ule, inhabituel et il ne se passe pas grand chose. Mais la mayonnaise prend au fur et à mesure, avec une histoire plutôt rythmée et captivante dans son déroulement. Chose assez rare pour ce genre de film, les acteurs sont plutôt bons, et il manque un petit quelque chose pour rendre le film très bon. Peut-être un peu d'épouvante, car là c'est plus proche du thriller surnaturel. Une bonne surprise, ne vous laissez pas repousser par les dix premières minutes, ce film en vaut la peine!
Un gros pas mal pour ce thriller qui promet "peut être" le renouveau dans le film à sensation froid dans le dos. Tout y est ! L'actrice à vraiment de belles et longues années devant elle vu son interprétation. Une innovation qui ne doit pas passer inaperçue et exploitée par d'autres. On compte sur Blumhouse production pour nous dénicher quelques petites perles de ce genre. Affaire à suivre...