Pur produit de la maison Blumhouse , qui respecte donc la logique Low budget , High Concept , Unfriended n ' est pas vraiment un film qui surprend pas son histoire '( une histoire de vengeance d ' outre tombe , on à déjà vu ça mainte et mainte fois ), mais interpelle par sa forme. En effet , l ' intégralité de l ' action à lieu sur l ' écran d ' ordinateur des protagonistes. Et c est la , que le film se démarque brillamment de la concurrence , car le gimmick du film n ' a jamais aussi bien servi l ' intrigue , et même et un élément important pour insuffler beaucoup de tension à l ' ensemble.
Au dela , de ce petit jeu de secrets entre amis dur à avouer , c' est avant tout une dénonciation des dérives de la cyber brutalité sur les réseau sociaux , et des conséquences graves qu ' elle peut avoir ( ici la mort des personnages donc)
On suit donc une conversation au départ , une conversation skype entre 5 amis , apparemment anodine , mais qui vas vite se révéler dangereuse dés lors qu ' un invité mystérieux va s ' inviter à la conversation.
Et la le film vas monter crescendo en tension , torturer vos nerfs et ne plus vous lâcher jusqu' a la conclusion finale , disons le , assez glaçante.
Car au départ , si les révélations et les petits secrets entre amis s ' avèrent assez anecdotiques dans les relations lycéennes qui sont mélanger entre amours et conflits , l ' ambiance vas vite se faire plus oppressante lorsqu ' elle vas impliquer les démons du passé ( une amie du petit groupe s ' étant suicider un an plus tôt , à cause d ' une vidéo controversée d ' elle posté sur le net) , et les inimitiés vont alors se former pour laissez parler le coté le plus sombres des personnages.
Une réflexion déjà vu ailleurs donc , mais qui à le mérite quand même d ' interpeller sur le penchant très voyeuriste d ' Internet , de ses dérives et des conséquences sur la vie qu ' elle peut impliquer.
Là où le film gagne des points , c ' est dans la réalisation de Levan Gabriadze , qui se montre clairement très intelligente dans l ' utilisation de la particularité de son film. On a donc le point de vu de l ' ordinateur de Blaire ( une des protagoniste principal du film) , et qui vas voir tour à tour , voir mourir ses amis , impuissante devant ses yeux.
Et le réalisateur vas jouer avec ce concept pour faire naître la tension parmi ses personnages. Je vous assure , un écran d ' ordinateur ne vous auras jamais paru aussi flippant. Alors dit comme ça , ça parait insensé oui c est sur , mais croyez moi , rien qu 'une barre de chargement peut devenir un outil pour faire naître l ' angoisse.
Là est toute l ' intelligence de la réalisation et du montage de Unfriended , chaques moments de pause , chaques bug , ou l ' attente de chargement d' une vidéo ou photo est un moment d' angoisse.
La bande son est aussi bien pensée , car elle interagit régulièrement avec l ' action du film et accentue l ' humour noir qui se dégage de l ' oeuvre.
La fin est suffocante , , en mettant les personnages ( enfin les peu qui restent) face à leurs erreurs, comme une sorte de sentence pratiquée par une entité vengeresse faisant office de bourreau.
Vous l ' aurez compris Unfriended , est un film qui fait son petit effet. Pas forcément très original dans son histoire , le film se rattrape dans l ' utilisation parfaite de son gimmick , qui permet par une réalisation bien pensée , de proposer de bons moments de tension. C ' est ce que j ' appel une réussite ,
Une suite est d ' or est déja en chantier , suite aux bons chiffres de celui ci , et j ' espére qu ' elle sera aussi inspirée que le premier.