Derniers Avis : Unfriended - Page 11

Si on veut un film dit spécial on serra servi par ce nanar de haute catégorie. Malgré que le tout se laisse regardé, on ne sais pas si nous avons à faire à un canular, un esprit, ou alors tout simplement à une farce (la fin nous laisse penser la deuxième). Un jeu d'acteur pitoyable, un scénario (?) totalement absent, des dialogues en sous régime, je ne sais pas ce qui est passé par le tête de Jason Blum pour produire une chose pareil. Vous l'aurez compris, dans ce film tout est à jeter, il n y a rien d'autre à dire !

J'ai trouvé ce film original, tout comme le fait de le visionner via mon PC... Sinon, ça se suit tranquillement... La fin est quand même bien bâclée et enlève pas mal de mystère au film je trouve...

Un petit film d'horreur qui vaut le coup pour son concept original et actuel avec les réseaux sociaux et le harcèlement sur internet. Le tournage n'a duré que 16 jours. L'histoire de six amis qui se connectent un soir sur Skype, pour tchater entre eux, un an après le suicide d’une de leurs camarades. Quand une septième personne, inconnue se connecte également. Cet intrus se montre très vite sous un visage inquiétant et menace les six amis de tuer le premier qui se déconnectera. L’immersion est réussie, tout se passe sur un écran d’ordinateur. La première partie du film est intrigante, avec quelques bons moments de tension, dommage que la dernière partie manque de profondeur et que les personnages ne sont pas intéressants.

En matière d’horreur, il faut innover si on veut continuer à surprendre le public. Après le « Projet Blairwitch » et « Rec » qui proposaient des films en caméras embarquées, « Unfriended » utilise le support des réseaux sociaux. Si le « found footage » est moins exploité au cinéma depuis quelques temps, le principe de caméra subjective n’ajoute pas toujours de valeur ajoutée. Ici indispensable dans l’exploitation du sujet, elle passe à côté de son rôle essentiel : nous embarquer dans l’intrigue et nous surprendre. Le soufflé retombe bien vite et finit par être presque indigeste… dommage car le principe était intéressant mais avec un scénario peu innovant, difficile de faire un film convaincant !

Alors que le cyber-harcèlement se fait de plus en plus courant et que les sensibilisations auprès de nos jeunes sur les déviances d’Internet pénètrent au cœur de nos classes, nous nous sommes penchés sur le phénomène « Unfriended » avec une certaine curiosité. Même si le film est loin d’être un chef d’œuvre, il a le mérite de mettre à jour un phénomène de société catastrophique qui pousse certains adolescents à commettre le pire.

Si le sujet peut paraître intéressant et son support original, on se lasse très vite du film et de son manque d’action. Présenté en temps réel, il se base sur des discussions instantanées, des échanges « Skype » ou des publications Facebook… et cela pèse un peu sur l’ambiance générale du long métrage. Mis à part quelques scènes « trash », on restera un spectateur passif et peu impliqué quoique... peut-être que nos ados, accros au « que se passe-t-il sur la toile ? » percevront davantage la tension présentée dans « Unfriended ».

Le casting est composé de jeunes comédiens presqu’anonymes. Hormis Shelley Henning (que l’on a vu dernièrement dans « Ouija ») nous découvrons les autres comédiens pour la première fois : Renee Olstead, Moses Jacob Storm, Will Peltz, Jacob Wysocki et Courtney Halverson. S’ils semblent investis dans leurs rôles, la distance créée entre les doubles écrans (celui de notre téléviseur et celui de l’ordinateur filmé par le réalisateur) ne nous permet pas de juger réellement leur prestation qui, aux premiers abords, semble tout à fait correcte. Même le réalisateur est inconnu au bataillon : Levan Gabriatze, vous connaissez ?

« Unfriended » est un bon objet d’enquête sociologique… et encore ! Un peu plat et répétitif, il recèle quelques scènes dégoûtantes mais n’arrive pas à maintenir une atmosphère intrigante. Loin d’être un must en la matière, vous ne manquerez pas grand-chose si vous passez à côté du dernier « phénomène ».

Unfriended est un film concept dans l'ère du temps, tout se passe en found footage grâce à des ados connectés sur les réseaux sociaux (Facebook, Skype, Youtube...). L'idée est bonne et fascine mais ne laisse guère la palce à autre chose et il manque donc de la tension et du rythme pour être parfaitement la révolution prétendue.

Un film original avec une approche sur les réseaux sociaux plutôt bien réussi et sympas.
J'ai été surpris pour ma part car on plonge facilement dans ce nouveau concept.

Moi j'ai bien aimé . ce qui ma plus c'est l'originalité . ça change des film maché et remaché à la ouija, paranormal activity . Serieusement je me suis pas ennuyé devant ce film . Je mets 4 etoiles .

Oui, pas mal du tout ce film ! Franchement en me lançant j’ignorais vraiment à quoi m’attendre, mais au final c’est plutôt très sympa, et original. Pas un chef-d’œuvre, mais clairement un film qui apporte de la singularité, et exploite bien les nouveautés de notre époque pour susciter la peur !
Le casting n’est pas composé de têtes bien connues, et je dirai que c’est peut-être le point faible du métrage. Les interprètes évoluent trop souvent vers le surjeu (peut-être incité par le style du film), et leurs personnages sont quand même très clichés dans l’ensemble. Alors certes je peux comprendre l’aspect un peu caricatural car après tout bien des jeunes peuvent ressembler à cela, mais là c’est du vu et revu dans le genre horrifique, et glisser ne serait-ce qu’un ou deux personnages un peu plus typés et plus singuliers par rapport aux codes attendus n’aurait pas été de refus.
Le scénario part sur une excellente idée en s’articulant entièrement autour d’une discussion sur internet, et autour d’une mystérieuse affaire de harcèlement sur internet. Pas franchement enthousiasmant dans ses débuts, le film finit par décoller et là c’est très prenant grâce à une gradation maitrisée, à un suspens convaincant, et à une méchanceté bien sympathique. Les hésitations entre le fantastique pur et le thriller fonctionnent fort bien, et lorsque le film s’arrête, et bien finalement on ne garde que les bonnes impressions oubliant le début assez poussif.
Visuellement le film se déroule entièrement devant un écran d’ordinateur ! C’est très culotté, et on se demande comment un film va pouvoir nous passionner uniquement comme cela ! Et pourtant si, on se prend au jeu, grâce à un travail futé du réalisateur, à l’omniprésence d’éléments qui apparaissent, disparaissent sur l’écran. A noter aussi un étonnant travail sur les sons, car s’il n’y a pas de musique le travail sur les bruits est très intelligent. Et puis on se surprend à se prendre au jeu d’autant plus que le film recourt très peu au scènes sanglantes ou choc (il y en a une ou deux). Le travail sur la forme est donc très sobre, sans aucune surabondance d’effets de style, mais c’est pertinent et intelligent, donc rien à redire.
En somme je donnerai 4 à Unfriended. Pour ma part c’est une belle surprise, très originale, audacieuse, avec pour principal bémol les acteurs et les personnages. Comme annoncé ce n’est pas un chef-d’œuvre, mais c’est un métrage pionnier qui ouvre d’intéressantes perspectives, et exploite pleinement son époque pour faire de l’horreur. On reste tant sur des formules rebattues dans le genre que c’est agréable.

un film avec un concept super et un sujet qui dépasse malheureusement parfois la fiction

Le concept (TOUT se passe sur le même écran d'ordi) fascine ou agace mais le fait est qu'on ne s’ennuie pas. Dommage que le thème (ou plutôt le prétexte) du film, le harcèlement en ligne ne soit pas plus développé. Dommage aussi toutes ces incohérences qui font qu'au bout d'un moment, on ne cherche plus de réponses, on suit sagement. Reste que j'ai toujours un peu de sympathie pour les bricoleurs qui bouclent un long avec 3 francs 6 sous.

Si vous adulez facebook, google et skype, si vous aimez les ados bourrés de clichés à l'américaine, sans cerveau et totalement sans charisme. Si vous aimez ne PAS avoir peur en regardant un film, si vous aimez les films où la réalisation équivaut à des fenêtres de webcam. Alors si tout ceci vous convient, ce film, si on peut appeler ça un film, est fait pour vous. Un film qui dans 10 ans, lorsque toutes ces technologies "du moment" seront passées de mode, n'aura plus raison d'être et tombera totalement dans l'oubli.

L'idée est plutôt original pour un résultat.. Il faut savoir déjà que c'est plus un film à gros budget (1 000 000 $ il me semble) et que le résultat serait plus une comédie qu'un film d'horreur. Je ne le conseillerais pas.

Enfin un nouveau genre de film d’horreur ! Unfriended, réalisé par Levan Gabriadze, part d’un concept innovant, offrant une certaine « jeunesse » au genre horrifique. En effet, le scénario, de type « huis clos » autour d’une vidéo-conférence, est original, tout en restant ancré dans la réalité avec un problème de société en fil rouge. De plus, cela nous permet de comprendre la mauvaise utilisation des réseaux sociaux, et donc une critique de la jeunesse d’aujourd’hui. L’objectif de type de mise en scène est de créer une ambiance angoissante et de permettre au spectateur de se plonger plus facilement dans l’intrigue.

Malheureusement, le problème de société mise en avant, à savoir le suicide d’une personne proche, est ordinaire car on retrouve ce thème dans de nombreux films d’horreur. Ainsi, on tombe vite dans l’ennui et l’accroche ne se produit pas. De même, les clichés horrifiques (scènes de mort, effets spéciaux bannals, etc) ont déjà été vu et revu, laissant notre soif de peur dans les oubliettes. Ainsi, le film ne fait pas peur et on aurait plus tendance à rigoler à certains moments !

Tout se joue dans la mise en scène : c’est la force de ce film ! Pas de « va-et-vient » entre un esprit et sa victime mais une caméra fixée sur un écran d’une vidéo-conférence. La partie prenante du film est le jeu de la vérité. Il nous met un peu dans l’ambiance et nous dévoile la véritable personnalité de chaque adolescent. Néanmoins, le film aurait été plus surprenant si les effets spéciaux horrifiques étaient plus approfondis.

Le jeu d’acteur est vraiment pas mal ! Je m’attendais à voir des adolescents banals et avec un manque d’expérience. A ma grande surprise, c’est dans l’ensemble réussi, même si certains points sont à améliorer. Malheureusement, ce qui m’a le plus déçu c’est sur le choix de l’acteur « geek », car on se focalise encore sur un stéréotype du gars un peu enrobé. Dommage pour ce point négatif.

En bref … un concept original, un nouveau genre horrifique, un casting pas mal … mais un manque cruel de frayeurs ! Un film qui aurait pu être approfondi, dommage !

Vraiment pas mal , je suis tombé dessus par hasard et je suis pas déçu.Scénario très original, le seul gros défaut de ce film sont les morts trop rapides... Un peu plus de durer sur la scène des meurtres de stress et de gore auraient vraiment pu faire que j augmente la note , dommage, mais il y avait vraiment quelque chose a faire , je reste un peu sur ma faim...

Produit par Universal pour la modique somme de 1M$ et ayant rapporté plus de 30M$ de par le monde, Unfriended s’octroyait une solide réputation de film d’horreur atypique de par son parti pris somme tout assez inhabituel et casse-gueule, présentant comme seul et unique plan un écran d’ordinateur. Réalisé par un parfait inconnu (Gabriadze Levan), le film obéit aux codes ordinaires des films d’épouvante, tout en y ajoutant une touche de modernité up to date pour plaire à une grande partie de la génération Y, adepte des nouvelles technologies.
S’il fallait voir Unfriended pour une raison, ce serait très certainement pour son concept de départ aussi captivant que fastidieux puisse-t-il être. Le réalisateur propose des idées innovantes, exploitant son support comme il se doit, usant de quelques pirouettes scénaristiques réellement intéressantes spoiler: comme la barre de chargement effroyablement longue
. La force d’Unfriended est qu’il jouit autant d’un statut de film d’épouvante que de celui de film générationnel high-tech. Il porte un regard sur le rapport entre l’informatique et les jeunes teenagers qui sont évidemment enclins à se familiariser facilement avec l’évolution technologique. D’ailleurs, Levan ne s’arrête pas là, il s’attaque également à des thématiques plus engagées comme le cyber-harcèlement ou encore l’utilisation pervertie et altérée des nouveaux outils de communications. A l’instar de Scream de Wes Craven, qui à son époque, esquissait le portrait de ses archétypes juvéniles, Unfriended en fait de même avec les siens. Malheureusement, là où Craven jouait des codes du genre et insufflait une dose de dérision à son film, Levan, lui, opte plutôt pour un traitement bien plus traditionnel. Il échoue lamentablement, offrant une lecture apathique engloutie dans un enchevêtrement de clichés exécrables. L’horreur aseptisée du film n’arrange rien et rend le tout particulièrement rébarbatif. Il faut également compter sur des effets factices ( spoiler: comme la musique qui s’active toute seule
), pour la simple et bonne raison que très vite le scénario ne se suffit plus à lui-même et tourne rapidement en rond.
L’expérience reste selon moi plus efficace sur l’écran de votre PC, pour donner un cachet plus immersible, mais perd de son intérêt assez rapidement, tant elle est inégale, lorgnant à certains moments vers la vacuité confondante.