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Stéphane J.
25 abonnés
140 critiques
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4,0
Publiée le 21 juin 2015
Un bijou ! Ce film est frais, vivifiant et stimulant. Pourtant il traite d'un thème délicat (un enfant né sous X fugue en quête de sa mère). J'ai trouvé le jeu de l'ensemble des comédiens convaincant et juste, le ton approprié. J'ai ressenti parfois une écriture un brin trop peaufinée (quand ça "sent" le dialogue recherché qui veut faire mouche), mais cette impression est brève et elle est largement compensée par la réussite de l'ensemble, jusqu'à la fin qui m'a un peu cueilli. En effet, je pensais beaucoup qu'on aurait droit à des scènes déchirantes à grand renfort de cars de police et d'assistantes sociales inflexibles. Rien de tout cela : beaucoup d'humanité et une histoire qui nous fait rêver. Autant de délicatesse et d'originalité, ça inspire le respect. Alors bravo ! en tout premier lieu à Clotilde Hesme et Florian Lemaire – un jeune comédien qui n'a rien d'une tête à claques – mais les autres ne sont pas en reste. Et quel plaisir de revoir le trop rare Peter Coyote !
C'est l'histoire d'une rencontre improbable. Celle d'une femme de trente ans, demoiselle célibataire, et d'un enfant de onze ans, orphelin solitaire. Éva et Léon n'ont rien en commun, et c'est pourquoi ils vont devenir inséparables.
L'échappée belle fonctionne essentiellement pour son duo d'acteurs, très complémentaires à l'image. La douceur de Clotilde Hesme contraste avec le sérieux de Florian Lemaire, parfait en petit garçon isolé. Dans la première heure du film, le récit ressemble à un rayon de soleil qu'on prendrait plaisir à voir sur notre peau. Partout où il passe, le tandem sème une bonne humeur communicative dans des scènes toujours plaisantes à regarder. Séduisant.
Puis le dernier quart d'heure voit apparaître des nuages persistants, qui viennent ternir ce cadre idéal et font revenir à la réalité. Dans la vie, on ne fait pas toujours ce que l'on veut. Seule à l'écran, l'actrice retrouve la solitude à laquelle elle avait échappée. Le film perd de sa saveur car sa force vient avant tout de ce lien qui unit ces deux personnages. Sans celui-ci, la narration perd de son intensité. D'autant plus que les relations annexes qu'entretiennent Éva avec son entourage (sa sœur, son amant) ne sont pas exploitées comme elles auraient pu. Dommage.
Si le scénario utilise la légèreté comme ligne de conduite, il est plus maladroit quand il aborde la gravité des personnages. L'échappée belle est définitivement une œuvre solaire où les contraintes quotidiennes n'ont pas leurs places. Seule prévaut la joie de vivre, et le bonheur de se sentir aimer. On adhère forcément !
qu'est ce qui m'a pris d'aller voir ce téléfilm......C'est pour ceux qui connaissent, un produit OCS (le maitre de ces téléfilms OCS est Bernard Le coq (pour ceux qui connaissent).......Horaire de diffusion entre 5 et 7 heures du mat pour ceux qui connaissent.....le scénario est transparent, les acteurs sont transparents, l'émotion est transparente, les dialogue le plus pointu étant (ici on est à Rome, c'est là que sont les meilleures glaces du monde), consistant non ?, on ne croit absolument pas à cette histoire entre une jeune femme et un petit garçon orphelin (qui ne joue même pas bien)......je n'en dis pas plus, je risque la migraine, à éviter d'urgence......PAUVRE TELEFILM qu'on nous sert au cinéma ....
Un premier film touchant, un vrai "feelgood movie", mais qui manque un peu de consistance et nous laisse sur notre faim. L'ensemble est joliment filmé et dégage un certain charme avec des personnages attachants interprétés par des acteurs lumineux que sont Clotilde Hesme et le jeune Florian Lemaire. Je dois avouer que le film m'a à plusieurs moments mis les larmes aux yeux même si le scénario est assez attendu et la psychologie des personnages pas assez développée. En résumé, c'est un peu rapide mais cela n'empêche pas qu'au finale j'ai passé un moment pas inoubliable mais un bon moment.
Voilà une belle échappée. Les "Clothilde" sont magnifiques. Toute la violence intrafamiliale est suggérée. Oui, une famille, c'est autre chose que de l'harmonie. Oui, une mère peut abandonner. Oui, une jeune femme, qui reprend, en montrant son annulaire, ceux qui la nomment "madame" qu'elle entend être appelée "mademoiselle". Oui, cette jeune femme peut être gagnée par l'empathie pour un jeune garçon en quête de sa mère, qu'il ne connait pas. Un joli film sur l'adoption, l'abandon, les tourments des sentiments. Où l'on voit bien que ce n'est pas un processus "naturel", que la manif pour tous s'est trompée. La séance finale du récent film "Un français" en apportait la preuve. "L'échappée belle", c'est de la légèreté au milieu de la gravité. Un joli moment de rencontre, où aimer, c'est un acte responsable autant qu'irresponsable... J'ai pensé au film anglais de Mike Leigh, "Be happy".
Un navet affligeant de plus dans l'histoire du cinéma français, une bobo richissime et paumée qui passe ses journées à glander et un jeune garçon intéressant mais sans crever l'écran pour autant, scénario minime, histoire improbable, film court (1h16) mais ô combien chiant. Un film idéal pour les détenteurs de carte illimité pour piquer un petit somme avant un rancard (je conseille le MK2, les sièges y sont plus moelleux) sachant qu'il ne s'y passe absolument rien, et dire qu'on paye des acteurs une blinde pour jouer dans ce genre de non-films. Passez votre chemin et profitez du beau temps dehors !
Plutôt verjot le morveux. Alors qu'il aurait pu tomber sur la locdu du quartier, la mémère à chats ou la vicelarde de l'immeuble, le têtard tombe en frime avec une bobo pleine aux as. Peu coutumière des fins de mois durailles, elle embringue le mouflet dans un trimard en Italie. Tout devient alors possible pour ces deux âmes en mal de mamours. Malgré un scénario mince comme une tranche de bresaola, les cabotins tirent assez bien leur épingle du jeu. Un film sans prétention où tout est mis en œuvre pour faire chialer la ménagère. L'essentiel repose sur un numéro de duettistes pétri de bon sentiment dont les ficelles scénaristiques pourraient barder un un rosbif de six livres. Bref, du point de vue lacrymale c'est plutôt réussi. A bigler si les mouflets en détresse sont votre tasse de thé.
un film sur l'insouciance d'une héritière qui prend conscience de sa solitude au moment où un orphelin rentre dans sa vie. PLV : un grand vide suit ce film avec Keziah Jones comme acteur !!!
"L'Echappée Belle" est un très beau film. Les deux personnages principaux sont attachants et offrent une belle complicité à l'écran. Les dialogues sont bien écrits et offrent quelques passages vraiment savoureux. On ressort heureux de la séance. Ce premier film de la réalisatrice vaut vraiment le coup d'être vu, c'est du vrai cinéma!
Léger, drôle, touchant, lumineux, je sors de ce film bien et détendue. En cette période morose, réussir cela en 1h15, fait de l'Échappée Belle un film à voir. Même si le film tarde à démarrer, on est tout de suite capté par l'esthétisme des décors et la précision des plans. Un rapport étrange avec l'espace temps. Ce film est court et pourtant, on a le sentiment d'y avoir passé du temps, et du bon temps. La réalisatrice prend le temps de filmer dans chaque scène, pas de mouvement brusque, de la précision. C'est finalement très agréable. Clotilde Hesme réussit à nous faire croire à cette rencontre improbable et ce jeune acteur prometteur est un cadeau. Bref, j'ai ri, pleuré un peu et en conclusion passé un très bon moment de cinéma indépendant. Pour tous ceux qui ont envie de se faire du bien, allez-y !
Une femme à l'ouest un gamin en quête de mère = un sujet qu'on a vu dix fois
Néanmoins le charme opère grâce à la fraîcheur de Clotilde Hesme. Elle ressemble un peu trop à Cécile de France pour qu'on l'identifie sans se tromper. Pourtant le César du meilleur espoir féminin 2012 pour "Angèle et Tony" est en train de creuser sa place. Elle est parfaite dans "L'échappée belle" où elle réussit à rendre crédible un personnage qui ne l'est pas : une adulescente d'une trentaine d'années, fille d'un milliardaire dépressif (Peter Coyotte prisonnier de son grand château), abonnée aux soirées privées (où elle croise Frédéric Beigbeder qui joue très mal) et aux amours impossibles avec des hommes mariés.
Last but not least : un film tourné sous les arcades du Palais-Royal ne peut qu'être réussi !
J’ai été surpris par ce film. L’histoire démarrait pour moi de manière un petit peu surréaliste. Eva, une jeune femme aisée ne semblant pas avoir réellement de but va s’occuper d’un petit garçon échappé de son foyer qui s’incruste dans sa vie. Bien que ce genre de scénario avait toutes les chances de m’agacer, il se trouve que la manière dont le film a été tourné m’a finalement plu. Clotilde Hesme se montre très attachante dans le rôle principal. J’ai aimé observer les rapports qu’Eva entretient avec sa famille et ses autres relations. L’ensemble des personnages, bien qu’un peu lisse, correspond très bien à cette ambiance légère. Ainsi, il ya une certaine positivité qui se dégage tout au long du film et qui fait beaucoup de bien. Il s’agit d’une histoire simple mais que j’ai trouvée très agréable.