Avis : Avant toi - Page 2

Un des pires films de drame romantique que j'ai pu voir de ma vie. L'histoire est belle mais le jeu des cœurs ainsi que les choix de mise en scène du réalisateur en font un film mièvre qui ne m'a pas du tout transporte. Et je ne parle pas de l'actrice principale et de ses sourcils qui surjoue chaque émotion au point de rendre chaque expression faciale grimaçante.

J'aime bien Emilia Clarke; elle est bonne dans tout ce qu'elle fait. A chaque fois qu'elle tourne un truc, t'as un million de fans qui lèvent les yeux au ciel, remercient le seigneur de tant de grâce visuelle. Et puis, t'as les autres; t'as moi, qui la kiffe en femme fatale, en Kalheesi mère des dragons, en Sarah Connor mère de la résistance. C'est un peu comme si Clarke était née pour enfanter, tu vois. Et v'là que cette année, ladite mère de l'humanité a accouché d'un petit film d'amour prometteur. Sauf que non. Juste non. Faut arrêter avec les mélodrames brumeux, avec toutes ces comédies romantiques qui se ressemblent toutes sans jamais chercher à se démarquer des autres. Y'en a marre de toujours se taper les mêmes amours causés par les mêmes raisons, de toujours devoir supporter des cruches qui tombent amoureuses de riches hommes célibataires. Mince, sortez des clous, les gars; tentez des choses. Nos étoiles contraires le faisait, et même s'il n'était guère parfait, au moins était-il beaucoup plus plaisant, et bien moins rébarbatif que cet "Avant toi". Déjà, rien qu'au titre j'aurai du capter ce dans quoi je m'engageais; et puis, y'a l'affiche, bien stéréotypée. Et les acteurs qu'en font des caisses et des caisses, parce qu'ils croient qu'ils jouent dans un chef-d'oeuvre. Je l'ai déjà dit et je le redis : "sauf que non". Niais comme peu d'autres, réalisé avec une certaine pauvreté visuelle, le film manque cruellement de personnalité; quand tu cherches à te souvenir de tel ou tel plan, que tu veux te remémorer de jolis moments, des passages originaux, uniques, y'a pas grand chose qui te vient en tête. A la rigueur, la fin marque, mais elle se révèle tellement mal amenée, tellement mal introduite qu'au final, ça fait comme pour Esther, ça tombe de nul part, et t'as vite fait l'impression que les mecs y ont pensé à la fin sans l'introduire avec habileté. Puis vient le cas d'Emilia Clarke. Et là, ça pardonne pas. Non, ça pardonne plus depuis que les femmes ont gagné leur indépendance et leur pouvoir de séduction, depuis qu'elles s'assument pleinement et qu'elles se mènent elles-mêmes. Les rôles de cruche idiote, de fille timide qu'à tout le temps besoin de l'homme pour qu'on prenne soin d'elle, ces femmes vulnérables et inintéressantes que l'on nous présente souvent dans bien des films, c'est suffisamment too much pour arrêter d'en faire. D'autant plus que Clarke se concentre tellement sur son jeu, tente tellement de paraître la plus conne possible qu'elle en oublie sa relation avec son partenaire de jeu, un Sam Claflin bien effacé. Certes, tout deux possèdent un certain charme, mais il arrive rapidement un moment où l'alchimie ne se fait pas; séparément, ils sont beaux ( même l'autre valkyrie qui tente d'être moche ), et c'est ensemble qu'ils s'affadissent. Un constat d'autant plus curieux que ce genre d'oeuvres repose presque entièrement sur l'alchimie régnante entre les deux acteurs qui tiennent les rôles principaux; plus que d'en donner l'impression, ils doivent surtout nous faire ressentir leur désir, leur amour, leur complicité. Ici, niet, rien, nada. Clarke tente tellement de faire du contre-nature qu'elle en oublie royalement de jouer autre chose. Un film qui passe à côté de son sujet : divertir le spectateur en apportant quelque chose d'original au cinéma.

Comme quoi, des fois il s'en faut de peu pour réussir sa comédie romantique. La grosse originalité vient ici du handicap du héros, cloué à son fauteuil, ne rendant évidemment pas hyper évidente l'histoire d'amour. Les codes sont habituelles, l'évolution prévisible (et pas toujours hyper-crédible), mais c'est suffisamment bien emballé pour que ça passe sans réel problème, évitant intelligemment une pseudo-lutte des classes qui eut été déplacé. Il y a un peu de mauvais esprit, amenant quelques échanges assez savoureux, les situations évitant avec une certaine habileté la répétition, quitte à glisser au fil du temps vers quelque chose (logiquement) de plus gentillet, sans tomber pour autant dans la mièvrerie. Oui, c'est mélo, mais le sujet s'y porte pour le moins et on sait gré à Thea Sharrock et son scénariste de ne pas céder à la facilité quant au choix spoiler: de mourir dans la dignité prise par William
, qui eut été en contradiction avec la façon dont le récit avait jusqu'alors été construit. Surtout, si Sam Claflin fait le job en (très) beau gosse brisé par la vie, la grande curiosité est de voir Emilia « Khaleesi » Clarke, transformée pour l'occasion en jolie brune nettement plus « accessible » (toutes proportions gardées!) : elle est absolument charmante. Et puis, un film anglais faisant l'éloge de « Des hommes et des dieux » tout en disant que Paris est la plus belle ville du monde, il n'y a pas à dire : ça fait toujours plaisir. Un joli moment, souvent dans la tradition du genre, mais mené avec sensibilité et un humanisme lui faisant honneur.

Du vu et revu. Une assistante de vie, apprivoise un handicapé dont elle a la charge, la journée. Dialogues d'une platitude, comme le reste. L'ennui vous gagne. 1 étoile et demie !

HONTEUX !
Après avoir lu le livre, que j'ai dévoré, j'avais envie de voir le film, juste pour faire durer l'histoire un peu plus longtemps ... Et là : LE DRAME!
Une honte ! L'actrice principale, aussi belle et talentueuse soit elle dans GoT, est vraiment mauvaise! Elle surjoue toutes les émotions, et la pauvre elle n'est pas aidé par la doublure française que lui octroie une voix de niaise !!
L'histoire est survolée, on a même ni le temps, ni matière de s'attacher aux personnages ! Ca ne rend vraiment pas justice au livre qui est tout simplement magnifique. Un conseil : lisez le livre, bcp plus touchant et émouvant que le film qui pique les yeux.

Outre que la jeune actrice en fait un peu trop (on la reconnait difficilement après l'avoir vue en Deaneris dans Game of thrones) dans la gaieté forcée agaçante, le déroulement du film est sans surprise avec le traditionnel épisode du mariage et le voyage, l'héroine qui se révèle à l'amour de ce beau garçon. Le syndrôme du sauveur en plein. Jolie histoire optimiste qui, en ce qui me concerne, tourne au cauchemar. spoiler:
Je n'ai pas été émue mais véritablement indignée de la fin qui milite tranquillement pour le suicide assisté. Que l'on y fasse appel quand on est totalement incapable de rien comme Vincent Humbert, je peux comprendre. Mais ce n'est pas le cas ici. Comment peut-on comparer ce film à Intouchables ? Le héros au moins assume son état et est plus heureux à la fin qu'au début puisqu'il se marie et recommence sa vie. Encore un film qui instille adroitement, à destination des ados, des idées morbides et mortifères. Quand on a plus toutes ses facultés on ne vaut donc plus rien ? Répugnant.

Monstrueux, promotion de l'euthanasie sous un enrobage de beaux paysages et de sourires, avec un hymne à la consommation pour consoler tout le monde : morbide.

Un drame tendre et émouvant sur le thème tabou du suicide assisté, évitant le pathos et porté par un duo très convaincant. Un beau film.

Tout d’abord je tiens à remercier Warner Bros France de m’avoir invitée à leur projection privée ! Depuis que j’ai vu la bande annonce, je n’attendais qu’une chose la sortie de ce film. J’ai d’ailleurs plonger sur le roman pour le découvrir avant tellement j’étais impatiente (ma critique est ici) que j’ai dévoré et adoré ! Me voilà tout juste ressortie de la projection que je me suis jetée sur mon pc pour vous en parler car oui Avant toi est une très bonne adaptation du livre même si certains passages ont été abandonnés ou alors passés très vite mais j’ai trouvé quand même que le film passait très bien et que l’on avait le principal. Certes Will n’a plus de sœur, Clark ne se bat pas trop avec sa conscience pour essayer de faire changer d’avis Will mais on en arrive au même point. Il n’y a pas non plus le passage avec le labyrinthe. Il n’est jamais aisé d’adapter un livre au cinéma vu qu’un film n’est pas non plus trop extensible au niveau du temps et puis il y a toujours beaucoup à montrer. Personnellement j’ai autant adoré le roman que le film, j’ai rigolé encore plus que dans le livre car il faut bien le dire entre les tenues de Lou et ses réparties il y a de quoi faire !

Le tout du début du film est magique avec des réparties qui font totalement rire la salle, une actrice principale haute en couleur avec une attitude excellente et une histoire dont les deux protagonistes principaux se rapprochent amoureusement. Et puis il y a la fin, et là ce sont des grosses larmes de crocodile qui vous coulent littéralement le long des joues et qui ne veulent pas s’arrêter. Le film sonne tellement vrai que l’on vit littéralement ce qui se passe sous nos yeux. Il manque peut-être un peu trop la souffrance de Will, appuyer un peu plus ce qu’il ressent, j’ai trouvé que dans le livre on la ressentait plus. Le thème du film est à la fois le travail, l’handicap, l’amour, l’amitié, la vie et la mort. Il ouvre les portes de la discussion et du débat qui existe depuis des années. Je ne veux pas trop en dire pour ne pas non plus tout raconter ! Par contre, je suis ouverte à la discussion lorsque vous l’aurez vu ! Je suis curieuse d’avoir les avis à ce sujet.

Au niveau du casting, il est assez sympathique de retrouver des acteurs que l’on connait soit déjà au cinéma ou alors dans des séries. Emilia Clarke m’a le plus touchée dans Avant toi, je la trouve exceptionnelle, elle est radieuse, elle est nature, on la sent totalement dans le rôle. Elle est rigolote, drôle, investie dans son travail et surtout humaine. Elle pense aux autres avant de penser à elle ! Louisa a des réflexions à mourir de rire, j’ai juste adoré le passage pendant le concert. J’ai également adoré Sam Claflin qui est excellent dans son rôle, car il n’est pas aisé de se mettre dans la peau d’un tétraplégique. Même si au début il est odieux avec Clark leur relation évolue de façon attendue même si la fin n’est pas forcément celle que l’on aurait aimé. En tout cas, le duo est parfait !

En résumé, Avant toi est tellement beau mais tellement triste en même temps que l’on passe du rire aux larmes ! Les acteurs sont absolument fabuleux dans le rôle en particulier Emilia Clarke qui joue tellement bien le rôle de Louisa. Elle nous offre le personnage que l’on a adoré dans le livre avec ses mimiques et ses tenues plus excentriques les unes que les autres. Je dois dire que j’ai été totalement charmée par ce film qui est aussi bien une comédie romantique que dramatique, qu’une leçon de vie mais également un témoignage de souffrance par rapport aux événements de la vie. C’est aussi un film qui peut-être contestable de par le sujet qu’il aborde et qui ouvre à la discussion. Je vous le conseille fortement vous ne le regretterez pas ! Si vous avez lu le roman, n’attendez pas foncez car vous repenserez totalement à ce que vous avez lu en regardant ce film (d’ailleurs la suite du roman vient de sortir, elle s’appelle “Après Toi”, je me vais de ce pas foncer dessus).

Avant Toi est, à bien des égards, la combinaison pure et parfaite de Nos Etoiles Contraires et d'Intouchables. Ainsi, paralysé des jambes et des bras, William Traynor (Sam Claflin) ne peut subvenir tout seul à ses besoins, ce qui conduit sa mère à engager une assistante à domicile, la jolie et pétillante Louisa Clark (Emilia Clarke). D'abord tumultueuse, la relation prend un autre virage au fil du récit, instaurant une certaine complicité entre les deux protagonistes que le spectateur prend plaisir à observer. Un peu cliché dans son développement, voire niais par à-coups, le métrage témoigne d'une sympathie à tout obstacle, accentué par les mimiques d'une actrice au cœur pur et la folle aventure qu'ils vont vivre. Un bon remède contre les coups durs.

En tant que grand amateur du genre, c'est le genre de films que je ne raterais pour rien au monde. Rien que le pitch donne envie de pleurer (en gros, un jeune bourgeois à qui tout réussit se retrouve du jour au lendemain tétraplégique à la suite d'un accident. Après deux ans de lutte sans progrès, il décide de mettre fin à ses jours mais ses parents obtiennent un répit de 6 mois qu'ils mettent à profit pour recruter une jeune excentrique ...). On ne va pas se voiler la face : comme pour tout le monde, les émotions étaient là ... À voir évidemment ...

Tu es handicapé ? Tu ne pourras jamais vraiment être heureux, suicide toi, cela réjouira tous ceux que tu aimes mais pour qui tu es un poids.
Le message de ce film.
Montrer le suicide comme quelque chose de romantique c'est dangereux cf. Le souffrances du jeune Werther.

Super film , très bien écrit , mais la morale très décevante , j'en dis pas plus sur la fin mais on est en droit de se poser la question que c'est dommage que ça finisse mal. Surtout que ça aurait pu bien finir . Enfin un film à réécrire .

C’est la bonne surprise des sorties Cinéma de ce mois de Juin avec « L’Effet Aquatique ». C’est aussi le film « Intouchables » (2011) traité sous un autre angle. C’est surtout l’adaptation du livre éponyme de Jojo Moyes. A ce propos, un mystère reste entier : pourquoi à la sortie du livre, le titre original « Me Before You » a-t-il perdu la notion du « moi » masculin si importante dans l’œuvre pour s’auto-centrer sur le personnage féminin ?
A part ces considérations de traduction un peu futiles, parlons de l’essentiel : un merveilleux casting avec une Emilia Clarke qui crève littéralement l’écran par le jeu des expressions de son visage, par l’optimisme à toute épreuve et l’investissement hors norme de son personnage envers son patient et enfin ses costumes colorés si originaux. Je suis sous le charme ! Mais « Avant Toi », c’est aussi des décors à la photo si belle, aussi bien en intérieur qu’en extérieur, de l’émotion à foison et des messages importants sur le suicide médicalement assisté ou le droit à voir des films en version originale sous-titrée. 1 heure après la séance, mon épouse me réclamait déjà d’acheter le film en Blu-Ray !!!

Autant qu'il est un art, le cinéma est un média, c'est-à-dire un moyen de communication à grande échelle qui, ici, nous laisse le message suivant : spoiler: "Si tu es handicapé, suicide-toi, ça rend la vie de tes proches meilleure et c'est romantique." J'apporte mon soutien moral à toutes les personnes handicapées physique et moteur qui tentent tant bien que mal de vivre dans notre société qui ne veut pas d'eux.